Archives de catégorie : Négociations

Allocation des ressources

Lenteur dans l’allocation des ressources 

Les négociations ont beau être terminées, les ressources consenties pour alléger la tâche des profs se font attendre… au risque qu’elles ne puissent pas être prises en compte dans le projet de répartition de la tâche de la session d’automne. C’est que la partie patronale tarde à agir… 

Voilà pourquoi notre équipe de mobilisation rappelle à la partie patronale qu’elle doit tenir ses engagements. La convention doit être signée rapidement, dans le respect des travailleuses et des travailleurs.  

Et si la partie patronale a besoin d’un coup de pouce pour « assembler » la convention, nous serons là pour lui donner les indications nécessaires…  

Rétro de la négo

Et la rétro… c’est pour quand? 

Maintenant que les négociations sont terminées, nous sommes plusieurs à nous demander quand nous pourrons enfin recevoir le montant de la rétro.

Voici quelques faits :  

  • Même si une entente est survenue, la convention collective n’est toujours pas signée. En fait, le travail des comités de réécriture et de répartition des ressources se poursuit et devrait se terminer le 31 mars. La signature ne pourra avoir lieu qu’après ce travail. Tant que la signature n’a pas eu lieu, les montants de la rétroaction salariale ne seront pas versés.
  • Lorsque la signature de la convention aura eu lieu, le gouvernement disposera encore de 120 jours avant de nous verser les sommes dues et d’appliquer les nouveaux salaires. Il est fort possible que le gouvernement utilise ce délai.  

Donc, quand recevrons-nous les sommes qui nous sont dues? Les optimistes diront octobre, voire septembre; les plus pessimistes, juste avant les fêtes… 

Les paris sont ouverts.   

Adoption ententes de principe

Convention collective : une nouvelle étape de franchie 

La CSQ annonçait le 20 février que les professeurs de cégep, après les consultations menées par leurs 61 syndicats respectifs, ont voté majoritairement en faveur du projet de règlement sectoriel. Les deux fédérations (la FEC-CSQ et la FNEEQ-CSN) réunies en alliance ont ainsi pu adopter le projet de règlement.  

Vous pouvez lire les détails de l’annonce ici : Les profs de cégep acceptent le projet de règlement conclu avec Québec – Centrale des syndicats du Québec (CSQ) (lacsq.org) 

Le 23 février, c’était au tour du Front commun de confirmer l’adoption de l’entente de principe au niveau intersectoriel.  

Vous pouvez donc, dès maintenant, retirer les affiches Profs en négo encore visibles sur les murs de notre établissement.  

Nouvelles des négos

Des nouvelles des négociations 

Constats sur les négos 

Les délégué.es de la FEC-CSQ étaient réuni.es en Conseil général le 15 février dernier. Ce fut l’occasion de faire le point sur les négociations en cours.  

Le conseil s’est ouvert sur une réflexion de Youri Blanchet, président de la FEC-CSQ, sur la manière dont se déroulent les négociations. Il apparaît nécessaire de faire parvenir à la partie patronale des messages stipulant que la conciliation travail-vie personnelle doit être respectée, même en période de négociation. Le fait de boucler les négociations en quelques jours et quelques nuits n’est plus acceptable. On espère fortement que les prochaines négociations se dérouleront autrement.  

On constate que, malgré le fait que nous ne constituons pas un groupe prioritaire aux yeux du gouvernement, nous avons eu plus de gains que ce que nous pensions obtenir au départ. L’absence de ressources pour alléger la tâche demeure un irritant majeur.  

Adoption fédérative du projet de règlement sectoriel et intersectoriel 

Les délégué.es ont entériné le projet de règlement sectoriel et intersectoriel. Le Conseil général a mandaté le comité de négociation de la FEC, en alliance avec le comité de la FNEEQ, de procéder avec ses vis-à-vis patronaux à la rédaction des textes du projet de convention collective 2023-2028.  

Une fois rédigé, le projet sera soumis au Conseil général pour adoption. 

Bilan fédératif des dernières négociations 

Par ailleurs, Edith Pouliot, présidente du SPPCSF, a été élue pour siéger à un comité chargé de faire le bilan fédératif de la dernière négociation.  

Nouvelles des négociations

Dernières nouvelles des négociations

Négociations sectorielles

Les négociations ne stagnent pas, mais le rythme demeure lent et, pour l’instant, nous ne sommes pas près d’un règlement. Nos demandes sont complexes, car elles touchent à la lourdeur de la tâche.

Le gouvernement continue de demander de la flexibilité aux syndicats. Au niveau collégial, cette « flexibilité » se traduit par l’enseignement à distance (asynchrone), l’élargissement du cadre horaire et la réduction de l’accès aux congés. Le gouvernement insiste sur le fait de réduire ainsi la pénurie de main-d’œuvre, mais en rendant nos conditions de travail moins attractives encore, nous pensons plutôt que le gouvernement aggravera la désertion du personnel s’il conserve cette posture. Nous savons par ailleurs que cette demande, au collégial, ne vise pas à combler une pénurie de main-d’œuvre, mais plutôt une pénurie de locaux.

Les cours du soir sont déjà permis par notre convention collective, ce que nous répète la partie patronale. Les cours de fin de semaine cibleraient en particulier le programme de soins infirmiers en raison d’une concurrence des milieux de stage à Montréal.

En ce qui a trait à l’enseignement à distance, une proposition patronale a été soumise. Celle-ci n’inclut ni balises, ni consultation des départements, ni délai de consultation, ni suivi de l’implantation des projets de FAD, ni reconnaissance de la charge de travail. La partie patronale affirme que cette proposition pourrait être bonifiée.

Rien n’est proposé pour alléger la tâche. La partie patronale juge désuet le calcul de la CI, mais n’a aucun mandat pour le bonifier. Elle exige que la partie syndicale priorise ses demandes.

Enfin, la partie patronale conserve sa demande en ce qui concerne l’obligation de la mise à jour annuelle des compétences.

Négociations intersectorielles

Depuis la demande de médiation et l’arrivée des conciliateurs, le ton de la partie patronale a changé, mais aucune avancée significative n’a été accomplie, bien que l’objectif de régler avant Noël continue d’être martelé. Au moins, la partie patronale a cessé de réclamer une contre-offre, ce que nous ne pouvions faire dans le contexte où la dernière offre patronale ne bonifiait l’augmentation salariale que de 1,3 %.

Les conciliateurs demandent aux parties de présenter des projets à titre exploratoire, ce que le comité syndical a fait sur certains sujets. On s’attend à ce que le gouvernement dépose aussi des projets. L’important, c’est que les conciliateurs vont amener la partie patronale à aller chercher des mandats pour traiter des demandes syndicales.

Malgré de timides ouvertures sur la retraite, la demande patronale reste entière sur la table. La question des salaires n’a pas encore été abordée.

Nos incontournables :

  • Un mécanisme de maintien du pouvoir d’achat (donc une offre de quelques pourcentages ne règlera rien)
  • Des améliorations à nos conditions de travail.

Les prochaines étapes de mobilisation

Une grève de 7 jours (5 jours ouvrables pour le réseau collégial) du 8 au 14 décembre aura lieu afin de maintenir la pression et d’accélérer le rythme des négociations. On veut laisser une chance aux négociations tout en obtenant de la partie patronale des mandats pour parler de nos demandes.

À noter pour ces cinq jours :

  • Le bureau syndical du SPPCSF a décidé, puisque notre affiliation à la CSQ nous permet de le faire, de diminuer à trois heures le temps de piquetage nécessaire pour obtenir une prestation de grève.
  • Nous désirons maintenir les accommodements permettant de convertir les heures de piquetage en autres tâches : gardiennage des enfants des employé.es et préparation de nourriture.
  • Nous nous engageons à réaffirmer notre solidarité avec les autres syndicats, notamment avec le personnel de soutien, qui passera de longues heures au froid (le temps de piquetage du personnel de soutien sera de 6 ou 5 heures).
  • On vous tient au courant rapidement, par courriel, de nos besoins en volontaires et du déroulement des cinq jours de grève.

Grève des 21-22-23 novembre

Journées de grève des 21, 22 et 23 novembre 

Cette semaine auront lieu les trois journées de grève de la deuxième séquence annoncée par le Front commun. Voici un rappel des principales informations :  

Journée du 21 novembre 

Le mardi se déroulera avec nos collègues des cégeps voisins. Vous pourrez piqueter sur place ou participer à une marche qui nous mènera au cégep Garneau, en après-midi. 

Journée du 22 novembre 

Le mercredi se déroulera au cégep uniquement. Nous aurons de la soupe Centraide (coût 2$ ou contribution volontaire) et des membres du Front commun feront une marche jusqu’à nous.  

Journée du 23 novembre 

Le jeudi, vous pourrez piqueter au cégep ou vous rendre à l’Assemblée nationale par vos propres moyens pour participer à la manifestation du Front commun. Dans ce dernier cas, vous devrez vous rendre dans l’espace public entre le Centre des congrès et le Hilton Québec à 10h15 pour les inscriptions. L’activité prendra fin à 13h30.  

À noter : 

  • Nous vous demandons de prioriser, si c’est possible pour vous, les activités du Front commun.  
  • Les inscriptions aux activités ont été faites par le biais du formulaire envoyé par courriel le 15 novembre, ce qui facilite notre planification. Vous pourrez toutefois vous inscrire sur place. Il faudra encore une fois nous confirmer votre arrivée et votre départ.  
  • Nous aurons une installation plus élaborée pour permettre plus de confort et favoriser la convivialité.  
  • Apportez votre vaisselle réutilisable : thermos, tasse, cuillère pour la soupe. 
  • Pour plus de détails, consultez le courriel du 15 novembre envoyé par le syndicat.  

On compte sur vous pour que ces trois journées, malgré la morosité qu’entraînent inévitablement les propositions gouvernementales, soient festives, rassembleuses, énergisantes.    

Œuvrer à notre but commun

Œuvrer uni.es à notre but commun 

Vous l’avez entendu dire à plus d’une occasion : la grève que nous vivons au cours des présentes négociations est historique. Peu de fois dans l’histoire du Québec avons-nous vu 420 000 travailleuses et travailleurs s’unir en Front commun pour parler d’une seule voix à un gouvernement. Cette solidarité est d’autant plus nécessaire que l’injustice salariale est criante et les besoins, importants.  

Rarement les bureaux syndicaux ont autant travaillé de concert. Entre fédérations, entre cégeps au sein de l’alliance mais aussi, au local, entre les employé.es de soutien, les profs, les professionnel.les, les éducateur.trices spécialisé.es… Les différents bureaux syndicaux ont appris à reconnaître leurs forces et à prendre appui sur celles des autres. Ensemble, vos représentant.es mettent en commun leur plume, leur énergie, leurs capacités logistiques, si bien que nous avons développé un réel plaisir à œuvrer uni.es à notre but commun.  

Cette solidarité, cette ouverture, nous devons aussi la faire vivre chez nos membres. Pas seulement entre nos collègues du même corps d’emploi, dans les cercles relativement fermés que constituent la communauté des profs ou celle des employé.es de soutien, mais véritablement sein de la grande collectivité que représentent les employé.es du cégep de Sainte-Foy.  

Pour favoriser cette rencontre, les bureaux syndicaux du cégep de Sainte-Foy ont décidé de structurer autrement les prochaines manifestations, en regroupant les mêmes services (prise des présences, nourriture, divertissement) au même endroit. Finis les chapiteaux séparés par corps d’emploi, donc. Nous vous demanderons vraisemblablement de participer à des activités qui encourageront une plus grande mixité. Même en s’unissant, nos réalités spécifiques ne seront pas effacées : nous porterons ensemble la voix de chacun, nous assurant que tous demeurent visibles. C’est de la polyphonie, voix distinctes résonnant ensemble, que résultent les plus belles harmonies.  

Même dans les unions les plus solidaires, des tensions peuvent surgir. Nous désignerons des personnes responsables au sein des bureaux syndicaux pour recueillir vos critiques, vos demandes ou vos malaises, par exemple, en raison d’un commentaire malvenu. Nous espérons ainsi éviter tout commentaire désobligeant ou empreint de préjugé, certains ayant été émis (en très petit nombre, il est vrai) lors de la dernière manifestation. 

Ces trois journées de grève sont une occasion de resserrer nos liens, de créer une plus grande solidarité afin que, plus que jamais, nous parlions d’une seule voix.  

Grève_6 novembre

Grève du 6 novembre 

Vous étiez belles et beaux, nombreuses et nombreux pour clamer devant tous que nos cégeps ont besoin d’amour. Vous voici, en quelques photos.

Merci d’avoir été là! 

Portes ouvertes_visibilité

Visibilité à l’activité Portes ouvertes 

Affichez vos couleurs! 

Ce samedi 18 novembre aura lieu une importante activité de recrutement pour le Cégep de Sainte-Foy : les Portes ouvertes. À cette occasion, nous recevrons la visite de nombreux futurs étudiants et de leurs parents.  

Nous vous demandons, lors de ces Portes ouvertes, d’afficher le visuel Profs en négo ou celui du Front commun, soit en portant le t-shirt, le macaron ou le bandana. Le personnel de soutien se joindra à nous en affichant le visuel du Front commun.  

Kiosque syndical lors des Portes ouvertes 

Fait à noter, pendant les Portes ouvertes, le syndicat tiendra un kiosque d’information dans le dégagé G afin de répondre aux questions des parents (ou des futurs étudiants). Vous pouvez rediriger vers nous toutes les personnes posant des questions sur les négociations et la grève. Nous serons heureux de les renseigner et de leur fournir de la documentation.  

L’Asso appuie les profs

L’Association étudiante appuie ses profs !

Alors même que se termine la première séquence de grève du Front commun, nous souhaitons vous communiquer la position de l’Association étudiante, adoptée de manière unanime en assemblée le 1er novembre dernier.

 

Voici la proposition adoptée :

Considérant que le Québec mérite un système d’éducation et un système de santé de qualité ;

Considérant que l’offre gouvernementale aux employé·es de l’État est en deçà de l’inflation importante que nous avons connue au cours des dernières années ;

Considérant que le gouvernement du Québec répond de manière inadéquate aux demandes du Front commun des syndicats ;

Considérant que les enseignant·es sont la pierre angulaire du système d’éducation québécois ;

Considérant que dans les établissements scolaires, les employé·es de soutien offrent des services indispensables ;

Et pour des raisons de solidarité syndicale

QUE l’AECSF appuie les syndicats du Front commun du Cégep de Sainte-Foy dans leurs revendications et leurs moyens de pression dans le cadre du renouvellement de leur convention collective.

Le public et la communauté étudiante nous appuient dans nos revendications. Avec nous, c’est tout le réseau des services publics que la population défend.

Solidarité!