L'hebdo syndical

Hebdo du 28 avril 2025

Fête des travailleuses et des travailleurs 

Le 1er mai de chaque année est célébrée la Fête des travailleuses et des travailleurs, journée de lutte pour les droits des travailleuses et des travailleurs. Pour toutes sortes de bonnes raisons, c’est le mercredi 30 avril que nous la soulignerons au cégep de Sainte-Foy, et c’est, encore une fois, avec les collègues des autres syndicats que nous voulons le faire. 

Tous les employé.es sont invité.es à venir discuter, à entendre des discours et à partager une pointe de pizza, entre 11 h 30 et 15 h 30, dans le dégagé du A.  

Si vous avez l’intention de participer à cette activité, merci de nous l’indiquer en répondant au sondage qui vous est parvenu le 23 avril par courriel. Ce dernier nous sera utile pour évaluer la quantité de pizza à commander, mais ne vous assurera pas une pointe. Nous appliquerons la politique du «premier arrivé, premier servi» si plus de gens participent par rapport au nombre de personnes ayant répondu au sondage (d’où l’importance de remplir le sondage 😉).  

Au plaisir de nous retrouver toutes et tous pour signifier notre appui à la lutte de ce mouvement ouvrier. Cela est d’autant plus important cette année, alors que certains droits durement acquis, comme le droit de grève, sont atteints par le projet de loi 89 du gouvernement de la CAQ. 

Solidarité! 

Les syndicats du cégep de Sainte-Foy 

 

Projet de répartition 

Le 1er mai marquera le dépôt du projet de répartition. Il s’agit de notre tâche enseignante et nous savons à quel point, chaque année, les départements attendent ces chiffres avec impatience, chiffres qui ont des incidences directes sur nos conditions de travail. Entre le 10 et le 24 avril, le bureau syndical a consulté les coordinations et a rencontré la direction pour présenter des demandes d’ajouts ou de modifications.  

Le syndicat tient à saluer, dans un contexte politique de restriction budgétaire et de plafonnement d’heures, les efforts du Collège pour dégager un maximum d’ETC. Notre cégep fonctionnera encore une fois à plein rendement lors de la session d’automne. Toutefois, nous observerons une diminution de groupes en première session.  

Cette diminution serait directement attribuable à un changement des comportements étudiants, qui témoignent d’une plus grande persévérance scolaire. Plus d’étudiant.es poursuivent leurs études à l’hiver, restent en nos murs et répondent encore présents à l’automne suivant. Par les années passées, l’interruption plus fréquente des études créait des places vacantes à la session d’hiver puis à l’automne suivant. Ces places demeurent désormais occupées et ne sont plus disponibles pour de nouvelles admissions. Comme nous fonctionnons à plein rendement, admettre trop d’étudiants une année nous forcerait à diminuer fortement les admissions l’année suivante, ce qui créerait un effet « yoyo ». 

Selon le Collège, la diminution des admissions n’est donc pas tant attribuable aux restrictions qu’à la persévérance scolaire en hausse. Fermer davantage de programmes au premier tour est, dans le contexte, une mesure qui permet d’assurer à ces étudiant.es l’accès aux services nécessaires à la poursuite de leurs études, et ces services aux étudiant.es, nous le savons, sont déjà sous pression. 

Certains départements seront assurément déçus de ne pas voir leurs programmes ouverts au deuxième tour. Dans la mesure où nous devons accompagner les étudiant.es admis.es, les accueillir dans nos salles de classe (dont le nombre est somme toute limité) et leur offrir les services nécessaires à la poursuite de leurs études, cette décision du Collège paraît raisonnable et équilibrée.  

 

Revue de presse 

Quels sont les impacts des compressions budgétaires? Une entrevue de Youri Blanchet à écouter ici : Compressions financières dans les Cégeps 

Le projet de loi visant à réformer la manière de mener les négociations du secteur public a été déposé par Sonia LeBel. Demeurons vigilant.es :  

Un enseignant de l’Université Laval a choisi d’expérimenter toute une session un cours sans écrans (retour à la craie et aux acétates, donc) avec ses étudiant.es, de futur.es profs au collégial. L’expérience, appréciée par les étudiant.es, a été une réussite : Un enseignant fait le pari de bannir les écrans de sa classe 

En matière de masculinité toxique, au mâle alpha s’ajoute le mâle sigma : Le mâle sigma : mode d’ados ou expression troublante d’un malaise masculin? | Radio-Canada 

Des professeur.es juifs et juives unissent leur voix pour dénoncer une déformation et un élargissement du concept de l’antisémitisme. S’opposer aux violences qui ont cours à Gaza, faut-il le rappeler, ne constitue pas de l’antisémitisme, pas plus que le fait d’enseigner des œuvres de la littérature palestinienne : Enquêtes aux cégeps Dawson et Vanier | Une déformation du concept d’antisémitisme | La Presse 

Le parti conservateur adopte une vision déformée de l’antisémitisme. Si l’on doit sanctionner les violences et débordements lors de manifestations, le fait de militer contre un conflit armé ne constitue pas en soi de l’antisémitisme justifiant une coupe du financement :  

Les signes religieux sont dans la mire du gouvernement Legault :  

Des universités s’unissent pour contester l’interférence du gouvernement Trump dans leur gestion : Des universités américaines, dont Harvard et Princeton, dénoncent l’«interférence politique» de Donald Trump | Le Devoir 

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