Résumé de l’assemblée générale du 2 février 2022

Le 2 février dernier avait lieu la première assemblée générale de la session d’hiver 2022 du SPPCSF. Les discussions ont été particulièrement animées, alors que les membres présent·e·s devaient se prononcer sur des enjeux d’importance touchant aux valeurs de notre communauté enseignante.

Après une présentation de Caroline Hébert sur les enjeux liés à l’attractivité des cégeps anglophones, qui rejoignent un nombre croissant d’étudiant·e·s francophones et allochtones, et sur la pertinence d’étendre les clauses de la loi 101 au niveau collégial, les membres présent·e·s se sont éloquemment positionné·e·s en faveur d’une proposition recommandant l’application de la Chartre de la langue française au niveau collégial.

Dans le même ordre d’idées, l’assemblée a adopté à l’unanimité une proposition suggérant une modification à la Politique sur l’emploi et la valorisation de la langue française afin que le français n’y soit plus identifié comme la langue prépondérante d’enseignement, mais comme la langue d’enseignement, sauf en ce qui concerne les cours de langue.

Par ailleurs, l’assemblée a également donné son appui à une proposition visant à adopter le standard de l’ONU en matière d’appuis financiers. Ce standard fixe à 0,7% du PIB l’aide que doivent apporter les pays favorisés aux pays défavorisés. Ainsi, le montant réservé par le syndicat aux solidarités externes et internationales devra correspondre à 0,7% des cotisations reçues par le SPPCSF.

Un avis de motion devant être soumis à l’assemblée du 2 mars a également été exposé : il consiste à présenter des prévisions financières établies sur les états financiers examinés plutôt que sur des états prévisionnels. L’avis de motion sera envoyé aux membres prochainement.

Enfin, les membres ont exprimé leurs préoccupations, notamment sur l’importance accordée à la maîtrise de la langue dans la PEA, sur la lourdeur de la tâche enseignante et les inquiétudes générées par le nombre croissant d’infections, sur la nécessité d’un accès aux tests rapides de dépistage et sur la perte des locaux G-272 et G-273, réquisitionnés par la brigade sanitaire.