Archives de catégorie : CG-CSQ

Conjoncture économique et féminisme_CSQ

Conjoncture économique et féminisme 

Cet article résume quelques faits saillants d’une présentation de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) intitulée « Femmes au Québec : économie et inégalités ».  

Malgré l’adoption en 1996 de la Loi sur l’équité salariale, il demeure en matière de rémunération des inégalités basées sur le genre. En 2021, le salaire moyen des femmes québécoises représentait 90,8 % de celui des hommes.  

Les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel. Elles effectuent également une plus grande part du travail invisible non rémunéré (celui qui touche à la sphère domestique : repas, ménage, etc.). L’écart entre les femmes et les hommes est particulièrement flagrant lorsqu’il est question de patrimoine, puisque les hommes ont en moyenne 30 % de plus de richesse nette que les femmes.  

Il est donc essentiel de continuer la lutte afin de créer un avenir économique à la fois plus juste et plus équitable pour les travailleuses.  

Ce vendredi, ça gronde, nous rappelle le Collectif 8 mars. « Ça gronde, ça bouillonne et ça fulmine. Ça explosera. Ça explose déjà de ce feu qui peut soigner, qui peut solidariser. De ce feu qui peut tout changer. »  

Ensemble, nourrissons ce feu qui peut tout changer! 

Résumé CG et CGN-CSQ mars 2022

Conseil général et conseil général de négociation de la CSQ 23, 24 et 25 mars 2022

Le Conseil général

Réuni·e·s récemment à Saint-Hyacinthe à l’occasion du conseil général, puis du conseil général de négociations, les représentant·e·s des différentes instances syndicales associées à la CSQ ont eu l’occasion de discuter de plusieurs enjeux d’actualité.

Parmi ceux-ci figurent la mise à jour des stratégies de communication de la centrale en matière de médias numériques, le lancement de la plateforme Autochtones et les résultats de l’Enquête nationale sur les jeunes au sein de la CSQ. Il aura également été question de la lutte à poursuivre en ce qui concerne la privatisation et la sous-traitance des services publics.

Les membres du CG présent·e·s ont, en outre, adopté la motion de solidarité suivante, en lien avec l’actuelle guerre qui sévit en Ukraine :

Considérant que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) s’est jointe à l’Internationale de l’Éducation (IE) et à l’Internationale des services publics (ISP) pour condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie et qu’elle a contribué à un fonds d’urgence pour venir en aide aux membres des syndicats affiliés;

Considérant que le conflit perdure et provoque la migration de millions de personnes réfugiées et déplacées.

Le conseil général recommande :

      • Aux syndicats affiliés à la CSQ d’exprimer leur solidarité au peuple ukrainien en acheminant des dons à la CSQ qui verra à les faire parvenir à la Croix-Rouge.
      • À la CSQ de doubler les montants qui auront été envoyés à ce fonds d’urgence par les syndicats affiliés.

Le Conseil général de négociation

Dans un deuxième temps, au moment où les négociations de nos conventions collectives repartent pour un nouveau cycle, les délégué·e·s des syndicats ont discuté des orientations à envisager en matière de front commun et de demandes intersectorielles qui, on le rappelle, concernent les demandes salariales, la retraite, les droits parentaux et les disparités régionales. Ces orientations mèneront éventuellement à des revendications.

D’abord, la recherche d’un front commun avec la CSN et la FTQ (notamment) a été considérée comme une bonne idée, alors que les conditions semblent réunies pour que ce front commun soit mis en place en tout respect des intérêts des membres de la CSQ. Le CGN a ainsi octroyé au conseil exécutif de la centrale le mandat de tenter de conclure une alliance avec la CSN et la FTQ.

En matière de salaire, les membres de la CSQ se sont entendu·e·s sur une double priorité, soit celle d’améliorer les conditions de la rémunération globale à la table centrale et d’obtenir des gains au niveau sectoriel. L’objectif poursuivi est de protéger le pouvoir d’achat des membres, d’être en adéquation avec l’inflation, de permettre un rattrapage salarial par rapport aux autres corps d’emplois québécois, de réduire les écarts entre les hauts et les bas salaires et de majorer les salaires d’entrée.

En ce qui concerne les demandes relatives à la retraite, on militera entre autres contre la fusion du RREGOP avec le régime de retraite du gouvernement (tel que le souhaite la partie patronale) et pour la bonification du RREGOP proportionnelle à la récente bonification du régime des rentes du Québec (RRQ).

Quant aux droits parentaux, on demande toujours l’allongement des congés de paternité et d’adoption, de même que la hausse des indemnités du RQAP.

Somme toute, on constate que ces demandes sont assez semblables à celles de la dernière ronde de négociation, alors que la pandémie a freiné bien des ardeurs et que de nombreuses matières intersectorielles (retraite, droits parentaux, disparités régionales) ont été renvoyées à des comités interrondes. Seuls ajouts significatifs à ce stade, des orientations visant à négocier une hausse significative de la contribution patronale dans toutes les conventions collectives, de même qu’une amélioration des conditions en matière de vacances, ont été adoptées par les membres du CGN.

Compte rendu CG-CSQ décembre 2021

Résumé du CG-CSQ de décembre 2021

En décembre dernier, les délégué·e·s de la CSQ se sont rencontré·e·s dans le cadre d’un Conseil général. Le texte qui suit est extrait du résumé de cette rencontre et évoque certains des grands thèmes qui ont été traités. Vous pouvez consulter l’ensemble du document ici.

La délégation du CG a adopté le nouveau plan d’action 2021-2024 élaboré sous le thème « Solidaires dans le changement ».

Poursuite du plan d’action 2018-2021

La pandémie ayant malheureusement ralenti le déploiement du plan d’action 2018-2021, un nouvel échéancier échelonné tout au long du triennat 2021-2024 a été adopté afin de finaliser les étapes restantes.

Ce nouveau calendrier permettra de développer toutes les phases du plan d’action 2018-2021.

Le plan d’action 2021-2024 propose 4 axes :

Axe 1 — Le droit des femmes à une réelle égalité

L’objectif de cet axe consiste à atteindre une véritable égalité pour les femmes qui ont été plus nombreuses à perdre leur emploi lors de la crise sanitaire dans des secteurs d’activité à prédominance féminine. La crise a mis en lumière la fragilité des gains obtenus par les femmes au cours des dernières décennies.

Axe 2 — Les acteurs du secteur public au centre de la relance

L’objectif de l’axe 2 consiste à placer le secteur public au centre de la relance socioéconomique. Les compressions exercées depuis des décennies ont mis à mal nos réseaux. Ces compressions se traduisent par une dégradation constante des conditions de travail et des pénuries de personnel qui ont affaibli nos réseaux publics et, par le fait même, la société.

Axe 3 — Les lois du travail et de protection sociale doivent suivre les nouvelles réalités du travail

L’objectif de cet axe consiste à obtenir que les lois du travail et les lois de protection sociale soient adaptées aux nouvelles réalités du marché du travail. Plusieurs formes de relations d’emploi « non traditionnelles » (temps partiel, à durée déterminée, par l’entremise d’agences, etc.) ont émergé plus de 20 ans avant la crise sanitaire.

Les lois du travail doivent s’y adapter, tout comme les lois sociales pour lesquelles des modifications substantielles doivent être apportées.

Axe 4 — Le militantisme dans un monde transformé

L’objectif de ce dernier axe consiste à mieux rejoindre nos membres, à mieux les soutenir dans leur militantisme. La crise sanitaire a mis un frein aux rassemblements, et nous sommes confronté·e·s à de nouvelles règles qui compromettent le militantisme alors qu’il est reconnu que la syndicalisation est en soi un moyen de protection sociale. Ce moyen, pour demeurer efficace, doit être adapté à la nouvelle réalité du monde du travail.

Lancement de la plateforme ACTES

Le Mouvement ACTES a présenté la certification ACTES en collaboration avec ÉcoÉcoles, qui permet aux établissements d’enseignement membres du réseau de réduire leur empreinte écologique, de mesurer les résultats obtenus grâce aux actions posées et d’obtenir une reconnaissance sous forme de certification.

Grâce à une plateforme Web, les enfants, les élèves, les étudiantes et étudiants ainsi que les différentes catégories de personnel de l’éducation, de la petite enfance à l’université, peuvent concevoir ensemble un plan d’action pour l’environnement pour leur établissement, en choisissant des actions qui contribuent à son cheminement vers la certification ACTES.

EN SAVOIR PLUS : Consultez le site du Mouvement ACTES ou contactez l’équipe (actes@lacsq.org ou 1 877 850-0897 poste 3190).

Pour une saine gestion du régime d’assurances Alter ego

Afin de gérer de façon saine les dossiers en assurance maladie, dont les coûts ne cessent de croître, un comité consultatif en assurance collective de personnes sera mis sur pied.

Les membres qui en feront partie seront élu·e·s au CG de mars 2022.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

Plusieurs risques peuvent avoir un effet sur la tarification du régime, par exemple :

  • L’augmentation du coût des médicaments ;
  • L’effet inflationniste sur les primes de la sous-tarification de l’appel d’offres ;
  • Le vieillissement du groupe ;
  • L’augmentation des réclamations pour les grands réclamants ;
  • L’augmentation des nouvelles utilisations de médicaments coûteux.

Pour limiter les risques, plusieurs mesures peuvent être mises en place, par exemple :

  • La transition forcée des médicaments biologiques vers des médicaments biosimilaires ;
  • La promotion de l’achat pour trois mois des médicaments d’entretien ;
  • La planification du décaissement des réserves en assurance invalidité de longue durée dès 2026.

Le comité consultatif aura comme mandat :

  • D’étudier les différentes mesures mises de l’avant en lien avec la saine gestion du régime ;
  • De donner son avis au CG au sujet de ces propositions ;
  • De faire des recommandations relatives à la saine gestion du régime.

Revendication et mobilisation pour un salaire minimum à 18 $ de l’heure

La Centrale joint sa voix à celle des organisations syndicales et communautaires, et adhère à la coalition Minimum 18 $. Le CG a adopté la recommandation visant à revendiquer la hausse du salaire minimum à 18 $ l’heure.

Depuis le lancement de la campagne 5-10-15, la CSQ participe à titre de membre actif. Menée par le Front de défense des non-syndiquéEs, le Collectif pour un Québec sans pauvreté ainsi que plusieurs organisations syndicales, cette campagne revendiquait un salaire minimum de 15 $ de l’heure.

Au printemps 2021, un comité de travail ayant pour objectif d’examiner les données et les arguments qui pourraient appuyer la révision de la revendication a été mis en place. Ce comité a proposé un salaire minimum à 18 $.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

  • Le salaire minimum répond à deux objectifs : s’assurer que la concurrence entre les entreprises, dans les secteurs les plus précaires, ne se fait pas sur le dos des travailleuses et des travailleurs et que le travail garantit une sortie de la pauvreté pour celles et ceux qui consacrent leur semaine à un emploi.
  • Le seuil de 18 $ correspond au salaire nécessaire pour une personne qui travaille à temps plein (35 heures par semaine) pour sortir de la pauvreté.
  • La cible des 18 $ est ambitieuse et vise à continuer l’accélération de la croissance des bas salaires.
  • Les 18 $ représentent une augmentation de 37 % par rapport aux 13,10 $ édictés en mai 2021.

Retour congrès CSQ 2018

Retour sur le Congrès de la CSQ 2018

C’est sous le thème « Notre pouvoir, l’action » qu’avait lieu, du 26 au 29 juin 2018, le 42e Congrès de la CSQ. Ce congrès a été marqué par le départ de Louise Chabot, qui a passé trente années à la CSQ (dont les six dernières années à sa présidence), et par l’élection d’un nouvel exécutif[1]. Le congrès a été aussi l’occasion d’adopter une série de recommandations qui s’intégreront au plan de travail du prochain triennat, soit jusqu’au prochain congrès de la CSQ en 2021. De ces recommandations émergent certaines actions, dont celle d’élaborer un projet collectif visant à faire contrepoids à la tendance actuelle à la marchandisation des services publics, notamment en éducation, en santé, et dans le secteur de la petite enfance. L’ensemble des recommandations adoptées au congrès vous sera transmis aussitôt que nous aurons une version finalisée d’un cahier de ces recommandations, qui devrait être disponible au cours du mois de septembre prochain.

Le congrès a également été l’occasion de modifier les statuts de la centrale. Une proposition à l’effet de pouvoir confirmer, par un vote majoritaire, une candidature unique à un poste au sein de l’exécutif a été rejetée par une large proportion des participants. Le SPPCSF, qui était favorable à cette proposition, préconisait plutôt que chaque membre élu d’un exécutif obtienne l’appui d’une majorité de délégués, que cette personne soit seule ou non sur le poste pour lequel elle pose sa candidature. D’ailleurs, la procédure d’élection des membres du bureau syndical au SPPCSF respecte cette façon de faire.

Dans la foulée de l’imbroglio entre la CSQ et le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec[2], le congrès a également adopté une proposition visant à modifier le règlement relatif aux conditions de désaffiliation de la centrale en rendant cette procédure beaucoup plus contraignante pour les syndicats affiliés. Le SPPCSF s’est essentiellement opposé à l’ensemble de cette proposition, défendant le principe de l’autonomie du syndicat local et de son assemblée générale dans la détermination des paramètres qui encadrent sa vie démocratique, ceci incluant évidemment toute procédure de désaffiliation. Il faut savoir que, comme le prévoit le règlement relatif à aux cas de désaffiliation, l’adoption de cette proposition aura pour effet de venir modifier les statuts et règlements du SPPCSF. Nous aurons donc l’occasion d’en discuter bientôt.

[1] http://www.lacsq.org/actualites/toutes-les-actualites/nouvelle/news/un-nouvel-executif-elu-a-la-csq/

[2] https://www.journaldequebec.com/2018/06/29/bras-de-fer-entre-le-syndicat-denseignants-de-quebec-et-sa-centrale-syndicale

Campagne 5-10-15

La CSQ se joint à la Campagne 5-10-15 – Annonce d’actions régionales

À la suite de la décision du Conseil général du 18 mai dernier appuyant la revendication du salaire minimum à 15 $, la CSQ s’est engagée à participer activement dans la Campagne 5-10-15, campagne initiée par le Front de défense des non-syndiqués et le Collectif pour un Québec sans pauvreté.

Cette campagne sera lancée officiellement le 7 octobre prochain dans le cadre de la Journée internationale du travail décent. Dix journées d’actions et de sensibilisation sont prévues dans les régions du Québec. Le 15 octobre prochain, la CSQ se joindra à la Campagne 5-10-15 ainsi qu’aux autres groupes syndicaux, sociaux et communautaires pour une manifestation régionale à Montréal.

L’objectif de la campagne est d’organiser au moins une action par région en octobre et celui de la CSQ est d’être présente et visible dans toutes les régions où des actions seront organisées.

En plus de revendiquer un salaire minimum viable à 15 $, la campagne veut mettre en évidence deux solutions aux difficultés financières et de conciliation vie-travail-étude que rencontre un grand nombre de travailleuses et de travailleurs :

  • L’obligation de donner aux employés leurs horaires cinq jours à l’avance afin de leur permettre de planifier leur vie de famille et personnelle.
  • Un minimum de dix jours de congé payé pour les imprévus liés à la maladie ou aux obligations familiales.

Surveillez vos courriels! Vous serez bientôt informés des dates des journées d’actions régionales et nous vous transmettrons le matériel d’information et de mobilisation lié à cette campagne.

Pierre-Antoine Harvey
Économiste
Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Marie Josée Turgeon
Conseillère à l’action et à la mobilisation
Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

Retour sur le Congrès CSQ_juin 2015

Un Congrès CSQ engageant…et un collègue de Ste-Foy élu !

Congres CSQDu 26 au 29 juin dernier, quatre représentantes du SPCSF prenaient part au 41e Congrès de la CSQ au Palais des congrès de Québec. Quatre journées intenses de discussions, de débats, de prises de position, de conférences et de témoignages syndicaux d’ici et d’ailleurs. Un merci tout spécial à notre collègue Caroline Hébert, du Département de biologie, qui a accepté de faire partie de la délégation Ste-Foy pour toute la durée du congrès !

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Des thèmes inspirants

Si certaines instances syndicales peuvent parfois nous laisser sur notre appétit, nous étions cette fois-ci bien loin de ce cas de figure compte tenu que nous nous sentions hautement interpelées par les deux grandes thématiques retenues pour ce congrès, soit la mise en œuvre de pratiques favorisant un renouveau syndical et les stratégies syndicales à déployer en contexte d’austérité. Si ces assises se sont conclues par l’adoption d’une quarantaine de propositions, le plus engageant demeure devant nous : incarner ces résolutions dans nos pratiques locales et fédératives pour ne pas qu’elles demeurent de simples vœux pieux… Ce n’est jamais facile, mais compte tenu que la grande majorité des décisions votées vont tout à fait dans le sens de ce que nous tentons d’amorcer localement, parions que nous arriverons à faire vivre ces propositions au cours du prochain triennat!

Un changement de cap important pour la CSQ

Au nombre des nouvelles orientations de notre centrale, signalons un virage majeur dans la priorité qui sera désormais accordée aux préoccupations touchant directement les membres dans leur environnement de travail au quotidien : précarité, lourdeur de tâche, organisation du travail et santé physique et mentale. Cela peut sembler bien logique que ces enjeux soient au cœur des préoccupations syndicales, mais n’oublions pas que traditionnellement, ce sont des dossiers surtout défendus aux niveaux local et fédératif. Les centrales syndicales, du fait de leur composition multicatégorielle (plusieurs dizaines de corps d’emploi représentés) ont davantage de difficulté à s’atteler efficacement à ces tâches demandant une très bonne connaissance des milieux professionnels. C’est donc un imposant défi qu’entend relever notre centrale, soit celui d’oser écouter ses membres à travers le Québec; des membres qui appellent instamment les organisations syndicales à exercer une démocratie plus ascendante et transparente, et à déployer des efforts en matière de recherches et de formations plus axées sur les préoccupations professionnelles immédiates. Pour autant, la CSQ n’a pas eu le mandat de délaisser les enjeux sociopolitiques, bien au contraire ! Elle a plutôt reçu celui de multiplier les démonstrations des liens existants entre les orientations gouvernementales, l’état des services publics et nos conditions de travail. En ce sens, les quelques 1 000 déléguées et déléguées au Congrès ont réitéré l’importance de poursuivre les actions de dénonciation des mesures d’austérité.

Un enseignant du collégial élu à l’exécutif de notre centrale

Le congrès s’est conclu sur l’élection des cinq nouveaux membres du comité exécutif de la CSQ. C’est avec fierté qu’à l’issue du scrutin nous apprenions que Mario Beauchemin, jusqu’à tout récemment président de la FEC, était élu à la 3e vice-présidence de la CSQ. Rappelons que Mario Beauchemin a enseigné l’histoire au Cégep de Sainte-Foy pendant 10 ans avant de devenir président de la FEC de 2005 à 2015. Souhaitons à notre collègue tout le succès possible dans ses nouvelles fonctions !

Invitation au Congrès de la CSQ

RAPPEL – Invitation au Congrès de la CSQ : Agissons ! Ripostons !

Logo congres-csqC’est sous cette thématique évocatrice que se déroulera le 41e congrès de la CSQ qui se tiendra au Centre des congrès de Québec du 26 au 29 juin 2015. La thématique choisie réfère à la fois au renouveau syndical, qui constituera le thème principal de l’événement, et aux attaques répétées contre les droits des travailleuses et travailleurs ainsi que des personnes retraitées. C’est donc un appel à la mobilisation et à l’action afin que la lutte aux inégalités sociale se poursuive pour une meilleure gestion du bien commun.

Environ 1 000 personnes représentant tous les syndicats de la CSQ sont attendues pour débattre et adopter les grandes orientations, les priorités et les stratégies que notre centrale mettra de l’avant pour les trois années à venir. Ce sera également l’occasion de procéder à l’élection des cinq membres du Conseil exécutif de la CSQ. Soulignons à ce chapitre que l’actuel président de notre fédération, Mario Beauchemin, sollicite un mandat à l’exécutif de la centrale.

Vous avez envie de participer à ce congrès ? L’expérience vous tente mais pour une portion seulement de l’événement ?  Consultez le programme du congrès plus bas et faites part de votre intention à Annie Lelièvre au poste 3852 avant le 20 mai. Notre délégation SPCSF doit comprendre quatre (4) personnes.

Consultez le site du congrès : http://www.lacsq.org/dossiers/congres/2015/presentation/

Retour CG-CSQ février 2015

LE DERNIER CONSEIL GÉNÉRAL DE LA CSQ :
une préparation de Congrès sur fond de lutte à l’austérité !

logo csq couleurDu 25 au 27 février dernier se déroulait le troisième conseil général de la CSQ de l’année 2014-2015. Si le point en majeur à l’ordre du jour était la préparation du 41e Congrès de la CSQ qui aura lieu à Québec à partir du 26 juin prochain, les délégué.e.s syndicaux n’ont pas pour autant fait l’impasse sur l’enjeu que représente à l’heure actuelle la lutte aux politiques d’austérité. En effet, ces sont les travailleuses et travailleurs et usagères et usagers des différents services représentés par la CSQ qui sont parmi les plus durement touchés ! Rappelons que la CSQ, dont 75% de ses membres sont des femmes, est présente en santé, en éducation primaire et secondaire, à l’enseignement supérieur, de même que dans les services éducatifs à la petite enfance, des secteurs tous lourdement affectés par les compressions budgétaires en cours et par les différents projets de réforme du gouvernement Couillard.

Ce conseil général fut donc l’occasion de faire le point non seulement sur les conséquences des réformes annoncées en santé (PL-10) ou en petite enfance (modulation des tarifs), par exemple, mais aussi sur les stratégies à déployer pour faire entendre nos arguments et nos contre-propositions face à cette déstructuration des services publics québécois. De manière plus générale, les délégué.e.s ont également débattu du plan d’action du Collectif Refusons l’austérité dont est membre notre centrale syndicale et ont pu prendre la mesure des différentes initiatives régionales ou locales développées ici et là pour lutter contre les politiques d’austérité.

Compte tenu de l’ampleur des enjeux que soulèvent les politiques du gouvernement actuel quant à l’accessibilité et à la qualité des services publics québécois, compte tenu également qu’au niveau fédéral, des réformes (assurance-emploi) et projets de loi (C-4, C-525, autres lois spéciales) du gouvernement Harper contribuent eux aussi à restreindre les droits des travailleuses et travailleurs, les délégué.e.s ont décidé que le 41e Congrès de la CSQ porterait en partie sur les stratégies syndicales à déployer dans un contexte d’austérité. Un congrès donc, qui a vu son ordre du jour adapté aux enjeux sociopolitiques qui sont actuellement les nôtres.

Pour le reste, une bonne partie du conseil général porta sur le principal thème sous lequel se déroulera le 41e Congrès de notre centrale, soit : le renouveau syndical. Déjà, un cahier thématique de propositions préliminaires était soumis aux délégué.e.s pour échange et modifications par les membres de chacun des syndicats. Si le renouveau des pratiques syndicales constitue une préoccupation de longue date à la CSQ, signalons que depuis deux ans une commission spéciale sur le renouveau syndical a sillonné le Québec pour aller à la rencontre de près de 2 000 de nos membres. De quelle façon accroître la légitimité syndicale aux yeux des membres ? Sur quels dossiers centrer prioritairement nos efforts en matière de défense des droits des travailleurs ? Comment rendre plus efficace notre action collective ? Quelles pratiques sont à promouvoir pour susciter l’engagement syndical et social ? Autant de questions qui trouvent une part de réponses – certaines fort stimulantes et porteuses ! – dans le cahier de propositions que votre exécutif soumettra prochainement à votre attention dans le cadre d’une prochaine assemblée générale…à suivre !

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Pour consulter le fascicule « La modulation des tarifs des services de garde : une bien mauvaise idée ! », cliquez ici.

Pour consulter le micro site portant sur la réforme en santé et services sociaux « C’est malade comme réforme! », cliquez ici.

Consultation sur notre régime d’assurances collectives

Une prochaine consultation sur notre régime d’assurances collectives (SSQ)…

AssurancesFaits saillants du Conseil général CSQ des 11, 12 et 13 décembre 2013

Depuis quelques années, un mécontentement grandissant s’exprime dans les instances de la CSQ à l’égard de notre régime d’assurances collectives (SSQ). Pour certains, le régime actuel n’offre pas une couverture suffisante tandis que pour d’autres, c’est le coût des assurances qui est trop élevé. Précisons que cette seconde source d’insatisfaction provient très majoritairement des personnes bas salariées (notamment une part importante du personnel de soutien) et des personnes travaillant à temps partiel (mais ayant néanmoins l’obligation de cotiser à un régime d’assurances collectives). Un comité de travail portant sur notre régime d’assurances collectives et constitué de représentants-es syndicaux élus a été formé, s’est réuni l’automne dernier et a présenté les conclusions de son analyse lors du CG-CSQ des 11, 12 et 13 décembre.

Dans l’ensemble, retenons qu’après de longs échanges, les délégué-e-s au Conseil général ont choisi de ne pas aller en appel d’offre auprès d’autres assureurs potentiels compte tenu du très faible nombre d’assureurs québécois ayant la capacité de soumissionner pour un groupe numériquement aussi important que le nôtre, mais aussi et surtout, considérant que le coût élevé de nos primes s’explique principalement par le coût de remboursement des médicaments (i.e. 87% du coût de la protection) et qu’à ce chapitre, « le profil d’assurés » des membres CSQ que nous sommes n’aide en rien… Pour le dire autrement : notre consommation de médicaments par rapport à d’autres groupes d’emploi est relativement élevée.

En revanche, nous avons notamment décidé en CG que soit soumises aux fédérations l’hypothèse d’une révision des conditions d’admissibilité aux régimes d’assurance et deux autres hypothèses relatives à de nouvelles modalités de versement de la part de l’employeur. Il s’agit d’enjeux devant être négociés dans le cadre du renouvellement de nos conventions collectives. Le CG a également demandé que la CSQ mène, par l’entremise de ses syndicats locaux, une vaste consultation auprès de ses membres sur les modifications qui pourraient être apportées à notre régime d’assurance. Cette consultation devra être réalisée entre le début de janvier et la mi-mars 2014 au plus tard. Nous vous tiendrons informés des détails de cette consultation et vous fournirons davantage d’informations sous peu.