Archives de catégorie : CG-FEC

Liberté académique_FEC-CSQ

La liberté académique dans les cégeps de la FEC-CSQ 

Lors du CG-FEC, le 30 mai, les membres réuni.es ont fait un retour sur les notions liées à la liberté académique et les enjeux qui y sont reliés en milieu collégial. On nous a entre autres présenté les résultats du sondage qui a été réalisé sur le sujet dans les différents établissements de la Fédération de l’enseignement collégial.  

Le sondage de plus de 500 personnes révèle que 20 profs ont dû faire face à des mesures disciplinaires liées à leur liberté académique. La grande majorité de ces personnes considèrent qu’elles ont été brimées dans leur liberté d’expression.  

50 % des répondant.es se sont censuré.es rarement, parfois, même régulièrement (5,5 %) dans les sujets de l’enseignement. La formation générale est plus touchée par l’autocensure. Seul 1,9 % considère que la protection de la liberté académique est totalement adéquate, malgré l’Annexe de la convention sur la liberté académique. 43 % des profs voudraient être protégé.es à la fois par une loi et par une politique. 59,6 % souhaitent avoir un mécanisme de gestion des conflits au sein de leur établissement. Le tiers des profs considèrent que les dispositions de la protection de la liberté académique, tout comme la gestion des litiges en relevant, sont inadéquates.  

Une personne sur dix affirme que sa liberté académique a été malmenée en raison de son orientation sexuelle, de ses croyances, de ses affiliations politiques, etc. Par ailleurs, les profs de moins de trente ans sont plus porté.es à restreindre l’utilisation de certains mots.  

Les échanges qui ont suivi la présentation des données mettent en lumière le besoin de parler de cas locaux, le besoin de protéger les lanceurs d’alerte, la nécessité de définir mieux la frontière entre le devoir de loyauté et le droit à la liberté d’expression et la volonté de poursuivre les travaux sur ce sujet lors de prochains CG de la FEC-CSQ.  

Propositions et votes 

Les membres ont voté à l’unanimité pour un modèle d’énoncé de principe afin de mieux faire connaître l’encadrement légal de la liberté académique au collégial. Ils et elles ont également voté à l’unanimité le fait que la FEC-CSQ revendique l’application au milieu collégial de la loi encadrant la liberté académique.  

Conférence sur l’AIA

Conférence sur l’AIA lors du CG-FEC 

Lors du CG-FEC du 29 mai, Dave Anctil, du cégep de Brébeuf, a fait une présentation sur l’Intelligence artificielle agentive, qui permet d’entrer en interaction avec l’utilisateur. Cette technologie est déjà utilisée par les élèves. Dave Anctil participe aux travaux de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA). Voici un résumé de la conférence.  

Qu’est-ce que l’IA générative? 

L’IA générative permet un apprentissage profond au moyen de grands modèles statistiques créés par des réseaux de neurones entraînés et probabilistes. Il a donné lieu aux grands modèles de langage (LLM), comme GPT-3 et des LLM multimodaux, comme GPT-4 et Gemini (ils allient images, codes et langages : on peut traduire nos demandes en textes, eux-mêmes traduits ensuite en code, par exemple). L’IA permet de produire des interfaces et des logiciels qui donnent des services (ChatGPT, QuillBot, character.ai, My AI sur Snapchat).  

Qu’est-ce que l’IA agentive?  

Avec l’IA agentive (AIA), l’objectif n’est plus de donner des consignes passives (écris-moi une dissertation). L’AIA permet, entre autres, d’occuper des tâches faites par les humains, par exemple, de l’enseignement. Parmi les AIA généralistes, on retrouve Office Copilot, GPT-4omni (offert gratuitement aux étudiants) et Gemini ultra. Parmi les AIA spécialisées, on retrouve Devin (Cognition) et Vertex IA.  

L’IA agentive est compétente pour répondre à autre chose qu’une commande. Les agents travaillent de manière continue et sont capables d’apprendre en faisant leur propre évaluation. Ils sont donc à même de percevoir et d’agir sur le monde, de planifier un ensemble d’actions, de s’évaluer de manière critique, de sélectionner et d’utiliser des outils adaptés et de collaborer avec d’autres agents. Ils peuvent faire un choix parmi les outils numériques disponibles et les utiliser pour réaliser leurs tâches.  

Et en enseignement? 

ChatGPTo (omni) est capable d’enseigner des problèmes du niveau primaire jusqu’à un niveau très complexe. Caméra ouverte, cette AIA peut aussi détecter les réactions des élèves (stress, anxiété, satisfaction) pour ajuster ses rétroactions. La plupart des compétences non manuelles seront à la portée de l’AIA d’ici 2025.  

Pour en savoir plus sur les répercussions de l’AIA sur l’enseignement, on peut lire Co-intelligence, par Ethan Mollick. 

Répercussions sur le monde du travail 

Le danger des IA, c’est qu’elles augmentent notre dépendance à leurs services, alors qu’aucune IAC (artificial capable intelligence) n’est canadienne. Certains emplois sont supprimés en raison de la capacité des IAC à effectuer des tâches. Dans les organisations, on intègre des gens capables d’utiliser l’IA pour savoir comment procéder à son déploiement. En augmentant la productivité, on diminue ensuite le nombre d’employé.es nécessaires, ce qui cause (et causera) des mises à pied.  

Le secteur privé monopolise les ressources en IA. Il n’y a pas d’expertise en IA dans le secteur public. Les entreprises privées donnent majoritairement des services d’infonuagique, si bien qu’elles ont le contrôle de la progression de l’IA.  

La situation au Québec 

Nous sommes terriblement en retard… Le conseil de l’innovation du Québec a produit un rapport de recommandations sur l’encadrement de l’IA, mais aucune action n’a été entreprise. Le CEST et l’OBVIA ont aussi produit chacun un rapport sur le sujet.  

Microsoft, entreprise privée, contrôle l’offre de services dans nos institutions publiques… 

Nous devons à la fois considérer, dans le déploiement de l’IA, la protection du développement cognitif des élèves pour qu’ils et elles aient les compétences associées à leur diplôme, tout comme l’entretien des compétences des travailleuses et travailleurs qui, si elles ne sont pas sollicitées, s’affaiblissent rapidement. 

L’IA peut accomplir sans l’Humain environ 30 % des tâches en 2024. Ce que peut accomplir l’humain avec l’IA représente encore un potentiel inconnu et doit être exploré, tout en évitant la déqualification professionnelle (par exemple, on perd rapidement nos capacités de localisation spatiotemporelle depuis l’utilisation du GPS).  

Une utilisation responsable? 

Les étudiant.es vivent de la confusion à propos des principes directeurs de l’IA et de son utilisation responsable.  

Comment adapter de manière responsable la pédagogie? 

  1. Approche par contournement : ramener les évaluations principales en classe  
  2. Approche par intégration éducative : 
    • éthique (intégrité, transparence, honnêteté) 
    • exploration des méthodes pédagogiques avec l’IA 
    • proactivité professionnelle : développer et partager nos propres usages et pratiques, créer des communautés de partage
    • gouvernement : ressources et formations 

On peut amener les élèves à faire une utilisation responsable de l’IA pour permettre la réalisation de tâches complexes qui n’auraient pas pu être accomplies dans un cadre collégial auparavant. Par exemple, l’AIA permet d’avoir accès au contenu en anglais d’un texte scientifique complexe, que l’élève peut faire traduire, vulgariser, expliquer. On peut aussi penser à une rétroaction personnalisée sur les évaluations et travaux.  

À propos des détecteurs d’IA 

Les détecteurs ne sont pas fiables : il y a des faux positifs et des faux négatifs. Certaines accusations, sur cette base, se sont révélées fausses (avec Compilatio, notamment). Les contenus produits par IA sont originaux, donc les détecteurs ne sont vraiment pas fiables, sauf si le texte a été créé avec un tatouage numérique, ce qui n’est pas courant.  

Quel avenir pour ces technologies au Québec? 

La technologie de l’IA est en open source, parce que Meta a des modèles gratuits et perfectibles pour nuire à la concurrence. Il serait possible de surentraîner nous-mêmes ces modèles en open source et de les déployer à l’intérieur de nos établissements à peu près sans frais. Au lieu de cela, nous payons des abonnements, alors que ceux-ci ne nous permettent aucun contrôle sur leur déploiement. C’est un enjeu syndical que nous devrions porter à l’attention du pouvoir politique.  

Conseil général FEC juin 2023

CG FEC-CSQ, 1er et 2 juin 2023

Le 1er et le 2 juin avait lieu le conseil général de la FEC-CSQ. Parmi les nombreux dossiers abordés, voici quelques faits saillants :

Liberté académique

Dans ce dossier, la FEC revendique le respect de la liberté académique au niveau collégial. Plusieurs actions sont entreprises, notamment la réalisation d’un sondage de nos membres pour comparer les enjeux de la liberté académique au cégep à ceux mis en lumière dans le milieu universitaire par le rapport Cloutier. Le résultat de ce sondage sera diffusé en août. À partir des résultats, la FEC se positionnera sur la nécessité de produire un énoncé de principes.

FAD

Les conclusions du sondage effectué auprès des membres devraient être présentées à la rentrée.

Loi 14

La loi 14 bouleversera profondément la rentrée à l’automne 2023 dans les cégeps anglophones. La prochaine cohorte qui ne fait pas partie des ayants droit devra passer l’EUL. Trois cours de français sont offerts pour mieux préparer les étudiants (deux proviennent de la conversion de cours de français langue seconde, un troisième remplace un cours à option). Trois cours disciplinaires seront donnés en français (obligatoire). Des mesures pour privilégier l’inscription des ayants droit dans les cégeps anglophones seront établies.

CCF

Le CCF change de nom! Il s’appelle désormais le Comité d’action féministe de la FEC (CAFFEC). On cherche toujours des candidates pour s’engager : n’hésitez pas à nous faire signe si le dossier vous intéresse. Sylvie St-Amant est élue à la présidence de la FFQ.

Finances

À la suite des travaux du comité sur la péréquation, les deux propositions suivantes ont été adoptées à l’unanimité :

Proposition 1 : Modifier la politique financière de la FEC-CSQ de façon à ce que la Fédération assume chaque année les dépenses liées à l’instance fédérative la plus coûteuse (incluant le Congrès) afin de réduire les coûts pour les syndicats locaux et de diminuer les variations d’écart du montant total de la péréquation.

Proposition 2 : Modifier la politique financière de la FEC-CSQ de manière à ce que la personne élue à la trésorerie présente chaque année, au CG de l’automne portant sur la présentation des états financiers, une analyse des dépenses de péréquation, et ce, préalablement à l’émission des factures ou des remboursements aux syndicats. La personne élue à la trésorerie pourra alors recommander ou non au CG que la FEC injecte une somme supplémentaire dans la péréquation en fonction de cette analyse et des résultats financiers de l’année précédente, et ce, particulièrement pour les années de négociation.

L’adoption de ces propositions permettra de diminuer la pression liée à la péréquation pour le SPPCSF. Si l’on prend pour exemple l’année 2021-2022, cela représenterait localement une économie de 10 000 $.

La retraite et les négos

La proposition gouvernementale consiste à augmenter à 57 ans l’âge minimum de la retraite sans pénalité après 35 ans de services. Pour chaque année de service, le pourcentage de rente passera de 2% à 1,4%, ce qui causera un appauvrissement.

Cours défis

Les membres ont adopté une position forte visant à réaffirmer la pertinence de la formation générale et, en particulier, du premier cours de littérature (à la suite du positionnement de la Fédération des cégeps et de la Fédération étudiante collégiale du Québec). La FEC, notamment, continue de dénoncer l’école à trois vitesses, de revendiquer du financement supplémentaire pour les étudiant.e.s nécessitant du soutien, de demander une meilleure accessibilité au cours de renforcement en français et de s’opposer à la formation à la carte ainsi qu’à l’inclusion, dans les devis, de l’enseignement systématique de la grammaire.

Retour CG-FEC février 2023

Conseil général de la FEC-CSQ des 16 et 17 février

Les 16 et 17 février derniers, les représentant·e·s des syndicats affiliés à la FEC-CSQ étaient réunis à l’occasion d’un conseil général. Voici, résumés pour vous, les faits saillants de la rencontre.

Liberté académique

Pierre Avignon a présenté un historique de la liberté académique. Il a rappelé les recommandations du rapport Cloutier, et le fait que, jusqu’à maintenant, aucune sanction n’a été portée contre un professeur en raison d’un enjeu de liberté académique en vertu de l’annexe sur la liberté académique inscrite à la convention collective.

Plusieurs cégeps ont par ailleurs adopté des énoncés de principes permettant d’encourager le partage des idées et de prévenir des situations problématiques. Le travail du cégep Bois-de-Boulogne est cité en exemple. Il reste qu’un certain nombre de professeurs continuent d’appliquer une forme d’autocensure dans leur enseignement par peur des complications susceptibles de surgir lorsque des sujets délicats sont abordés.

Les représentant·e·s FEC-CSQ ont adopté jeudi des pistes d’actions, notamment la réalisation d’un sondage pour comparer les résultats du rapport Cloutier à ceux qui seront obtenus dans la communauté collégiale et l’évaluation de l’utilité d’une déclaration de principe FEC.

Haïti : partenariat avec l’AQANU

La FEC-CSQ a adopté à l’unanimité une proposition de subvention de 3 564,20 $ pour financer un projet de recherche doctoral sur les facteurs de réussite scolaire des enfants haïtiens.

Présence des femmes dans les bureaux syndicaux de la FEC et amendement à la loi P-22.1

Sylvie Lemelin a fait état de la présence des femmes dans les différents bureaux syndicaux.  Globalement, nous atteignons la parité. Encore une fois, le bureau syndical de Sainte-Foy fait très bonne figure, puisque notre bureau syndical est majoritairement féminin.

Elle nous informe également que les plaignant·e·s, dans les cas de violence à caractère sexuel, peuvent désormais obtenir les renseignements relatifs aux suites qui ont été données à leur plainte. Ce droit législatif, reconnu par un amendement à la loi P-22.1, ne devrait pas être entravé par des ententes de confidentialité dans nos politiques locales.

Politique pour prévenir et contrer le harcèlement sexuel, le sexisme et la violence dans les instances syndicales de la FEC

Les membres ont adopté la mise à jour de la politique. Cette mise à jour touche notamment son titre, qui se lit désormais : Politique pour prévenir et contrer les violences à caractère sexuel et toute autre forme de violence dans les instances de la FEC. Les modifications permettent de mieux couvrir les différentes formes de violences afin de les prévenir. Ces modifications permettent aussi d’intégrer nommément les violences qui touchent à l’identité ou à l’expression de genre.

La mise à jour de la politique a été adoptée à l’unanimité. Un merci spécial à Amélie-Elsa Ferland-Raymond et à Edith Pouliot, qui ont contribué à cette révision.

Comité interronde sur les frontières de fonction

Julie Bellemare a témoigné des avancées de ce comité interronde dont les dernières rencontres ont porté sur le thème de la recherche. Les professionnels ont présenté la recherche comme une activité relevant essentiellement de leur accréditation, ce qui entre en contradiction avec notre convention collective, qui reconnaît qu’il s’agit aussi d’une tâche de prof, comme l’atteste notamment le congé pour recherche. Les travaux poursuivent leur cours.

Élections au comité portant sur les orientations financières et le système de péréquation de la Fédération

Cinq profs ont été élu·e·s afin de réfléchir au système de péréquation de notre fédération. Les élections devaient permettre de nommer au moins deux personnes issues de cégeps généralement receveurs de la péréquation et au moins deux de cégeps généralement donneurs. Parmi les cégeps receveurs, les représentant·e·s des syndicats ont élu Raphaèle Sozio de Rivière-du-Loup et Yannick Malouin de Matante; parmi les cégeps donneurs, Mikael Roy-Thouin de Bois-de-Boulogne, Jean-François Deland de Victoriaville et Christine Lévesque de Sainte-Foy. Nous serons donc bien représenté·e·s!

Félicitations aux élu·e·s, et particulièrement à Christine!

CG-FEC 4 nov_résumé

Résumé du CG du 4 novembre

Vendredi dernier, les représentant·e·s des syndicats de la FEC étaient réuni·e·s en conseil général. Voici les principaux éléments qui ont été au cœur des discussions.

Élections à la FEC

Louis-Philippe Paulet, du cégep de Sorel-Tracy, a été élu à la trésorerie. Julie Payot, du collège Bois-de-Boulogne, a été élue quant à elle au poste de soutien en relations de travail. Désormais, il n’y a plus de postes vacants à la FEC!

Loi spéciale en Ontario

Une loi spéciale a été adoptée en Ontario pour imposer une convention de quatre ans aux employé·e·s de soutien du réseau scolaire. Cette loi spéciale rend la grève illégale et expose les syndiqués à de très lourdes pénalités financières. Avec courage, les employé·e·s de soutien contestent cette loi qui crée un préjudice important à la démocratie.

Pour cette raison, la FEC a adopté à l’unanimité une proposition qui appuie le personnel de soutien du réseau scolaire ontarien dans son mouvement de grève pour l’amélioration de ses conditions de travail. De plus, un montant de 1000 $ sera versé pour aider l’organisation syndicale à faire face à la loi spéciale votée par le gouvernement Ford.

Financement des cégeps

Pierre Avignon a présenté un projet de recherche mené par le chercheur Martin Maltais (UQAR), qui a pour mandat de produire un rapport sur l’évolution de l’utilisation des ressources dans le milieu collégial. La compréhension de l’utilisation faite des ressources enseignantes permettra éventuellement de favoriser leur réappropriation.

L’enveloppe budgétaire accordée au réseau collégial représente environ 2 % du budget de l’État. S’il y a eu un certain réinvestissement dans les dernières années, ces ressources ne semblent pas avoir été réinjectées en enseignement : ce sont surtout les postes de cadres et de professionnels (en particulier de conseillers pédagogiques) qui ont augmenté.

Comme de nombreuses sommes injectées par les annonces gouvernementales vont dans l’enveloppe S (et non dans l’enveloppe E, régie par la convention et réservée à l’enseignement), les ressources enseignantes qui y sont liées sont plus fluctuantes et, pour cela, elles ne peuvent pas contribuer à l’octroi de postes, ce qui accentue la précarité des enseignant·e·s du réseau collégial. Il se forme ainsi un décalage entre la répartition de la tâche et l’information liée aux ressources. Plus précisément, si environ 12 000 ETC sont conventionnés, c’est plutôt 14 000 ETC qui existent dans le réseau. Par conséquent, 2 000 ETC sont flottants, ce qui accroît la précarisation.

Le comité CHIFFRE (Comité Hautement Informé pour Faire du Financement en Enseignement) a été créé pour discuter de ces questions à la FEC.

CCF

Le Comité de la condition des femmes a présenté son plan de travail pour le triennat en cours. À ses activités régulières se greffent plusieurs activités thématiques sur les violences à caractère sexuel, sur la prévention des violences dans les instances de la FEC, sur la conciliation famille-travail-études-vie personnelle, sur la violence conjugale dans les milieux de travail, sur les négociations, sur l’accès à l’égalité à l’emploi, sur l’accès à l’égalité syndicale et sur l’intersectionnalité.

Comités interrondes

Malheureusement, peu de travaux avancent dans les comités interrondes, notamment en raison de l’annulation des réunions. Des discussions devraient toutefois avoir rapidement lieu sur le financement du programme de soins infirmiers.

Le comité interronde sur la FAD est parvenu à terminer le questionnaire de consultation des directions sur la formation à distance. Le questionnaire destiné au personnel enseignant est en travail. Les deux questionnaires devraient être achevés à temps pour être acheminés au début du mois de décembre. Les recommandations seront formulées ensuite.

Compte rendu CG-FEC sept. 22

Résumé du dernier CG FEC-CSQ

Les 29 et 30 septembre s’est tenu le conseil général de la FEC-CSQ, auquel ont assisté les membres de votre bureau syndical. Voici quelques faits saillants.

Comités interrondes

Étant donné le temps très court, entre les deux conventions, pour accomplir les travaux, il est peu probable que des résultats significatifs soient obtenus dans ces comités. Si peu de rencontres ont eu lieu, la matière qui y a été développée servira tout de même aux prochaines négociations. Bien qu’une certaine ouverture ait été manifestée pour prolonger les travaux liés à l’établissement de balises pour l’enseignement à distance, d’autres comités, comme celui du calcul de la CI ou celui portant sur les frontières de fonction ont vu leurs rencontres être annulées sans qu’un nouveau calendrier de travail soit élaboré.

Des pressions politiques ont eu lieu pour dénoncer la lenteur des travaux dans les comités.

Postes à combler : trésorerie et personne en soutien en relations de travail

Les élections se tiendront lors du conseil général du 4 novembre.

Extension des clauses scolaires de la loi 101 à l’enseignement collégial

La FEC-CSQ s’est positionnée en faveur de l’extension des clauses scolaires de la loi 101 au niveau collégial. Voici la proposition adoptée :

  1. Que la FEC-CSQ prenne position, dans le contexte d’une stratégie globale de défense de la langue française, en faveur de l’application de la Charte de la langue française au réseau collégial en s’assurant d’une application graduelle, via l’élaboration d’un protocole détaillé, afin de protéger les emplois de l’ensemble des membres.
  2. Que, dans l’éventualité de l’extension de la loi 101 au réseau collégial, la FEC-CSQ s’engage à soutenir ses membres anglophones en s’assurant de maintenir l’offre de programmes actuelle aux ayants droit anglophones.
  3. Que la prise de position de la FEC-CSQ soit transmise aux médias, aux ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, au ministre de la Langue française, à la Fédération des cégeps et à la CSQ. Que la prise de position soit publiée dans les actualités de la FEC (site internet).

Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation

Virginie Beaulieu, du Cégep de Bois-de-Boulogne, a été élue déléguée par acclamation.

Droit à l’égalité entre les genres

La FEC-CSQ a adopté une proposition dénonçant la volonté du parti conservateur du Québec et de son chef, Éric Duhaime, d’abolir le Conseil du statut de la femme créé en 1973 et de remplacer le Secrétariat à la condition féminine créé en 1979 par un nouveau ministère de l’égalité (couvrant toutes les inégalités : sexe, origine, orientation sexuelle). Le CG soutient plutôt la revendication du G13 demandant de mettre en place un ministère des Droits de la femme et de l’égalité.

Élection bureau syndical de la FEC

Résultats des élections au bureau syndical de la FEC-CSQ

Le 3 juin dernier, les délégations syndicales de tous les cégeps affiliés à la FEC-CSQ, réunies à l’occasion du XXIIIe congrès triennal de la FEC-CSQ, ont procédé à l’élection des membres du bureau syndical. Voici les résultats des élections :

Présidence : Youri Blanchet (cégep de Rivière-du-Loup)

Vice-présidences :

  • Julie Bellemare (cégep de Victoriaville)
  • Sylvain Benoît (cégep Gérald-Godin)
  • Hugo Boulanger (cégep de Rimouski)
  • Nancy Quessy (cégep de Drummondville)

Bravo à la nouvelle équipe!

CG-FEC mai 2022_résumé

Résumé du CG FEC-CSQ des 5 et 6 mai

Les 5 et 6 mai derniers avait lieu le conseil général de la FEC-CSQ. Le Bureau syndical du SPPCSF y était présent. Voici pour vous les grandes lignes de cette rencontre.

Congrès FEC-CSQ

Le XXIIIe congrès de la FEC se tiendra du 1er au 3 juin, sous le thème « L’autre portrait de la profession ». Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit de l’Université Laval, en assurera l’ouverture par une conférence sur le sujet de la liberté académique. Pendant le CG, il a été question des règles de procédure du congrès et du travail du comité des statuts. Le plan triennal 2019-2022 a été déposé; le prochain plan de travail, à entériner lors du congrès, s’inscrit dans une logique de continuité avec ce qui a déjà été réalisé dans les trois dernières années, mais il tiendra compte aussi de nouvelles réalités comme la formation à distance.

Le Cégep de Sainte-Foy sera bien représenté au congrès puisque sa délégation est complète.

Approche intersectionnelle

Alexandra Pierre et Annie-Pierre Bélanger, du Relais-Femmes, ont fait une présentation du concept d’intersectionnalité en contexte syndical. Le concept d’intersectionnalité fait référence à des formes particulières d’oppressions croisées (imbrication de discriminations qui sont constitutives l’une de l’autre). Il vise entre autres les angles morts dans la transformation sociale et une meilleure représentativité de toute la population (notamment des minorités) dans les sphères de pouvoir.

Cette conférence nous a poussé·e·s à nous poser la question suivante : comment parvenir à une meilleure représentativité au sein de nos syndicats?

Résultats de la première phase de consultation et préparation d’un cahier de demandes

Les résultats du sondage de consultation de la FEC, dont nous vous avions présenté les grandes lignes locales lors de l’assemblée générale du 13 avril, ont été dévoilés aux syndicats. Une proposition visant la rédaction d’un guide de demandes sectorielles a été adoptée lors du CG; la rédaction sera basée sur les résultats du sondage. Une consultation des assemblées générales est prévue à l’automne.

Structures de mobilisation fédérales

Le conseil général formera, dans le cadre de la ronde de négociation 2023, un comité de mobilisation fédéral dont le rôle consistera à favoriser la coordination des syndicats locaux.

Le comité de mobilisation fédéral sera composé des personnes responsables de la mobilisation désignées au sein de chacun des bureaux syndicaux locaux ; de la personne responsable de la mobilisation au comité de négociation ; du conseiller politique de la FEC et d’un·e membre du bureau syndical de la FEC associé·e à la mobilisation.

Alliance avec la FNEEQ

Une alliance semble plutôt avantageuse, et est souhaitée de la part de la FNEEQ. Celle-ci s’est montrée ouverte à modifier sa structure et ses modes de fonctionnement pour permettre une collaboration plus fluide entre les deux fédérations syndicales. Du côté des grandes thématiques de négociation, les deux fédérations partagent beaucoup d’intérêts communs.

Pour cette raison, une proposition a été adoptée afin de mettre en œuvre des comités qui travailleront à réaliser cette alliance, tant au regard d’un protocole d’alliance, d’un nouveau code de procédure que d’un cahier de demandes sectorielles.

Présentation du regroupement Pour un Québec français

Le regroupement Pour le cégep français est venu présenter les raisons derrière le mouvement d’appui à l’application de la loi 101 au niveau collégial. Actuellement, 30 cégeps publics sur 48 ont adhéré au mouvement.

Des cégeps doivent encore se prononcer pour ou contre l’application de la loi 101 au niveau collégial. Les enseignant·e·s du Cégep de Sainte-Foy s’étaient, plus tôt cette année, positionné·e·s en faveur de son application. Le dossier suit son cours.

Congrès FEC_invitation

Invitation au XXIIIe congrès de la FEC-CSQ

Les 1er, 2 et 3 juin se tiendra, à Rimouski, le congrès de notre fédération syndicale (FEC-CSQ). L’exécutif syndical du syndicat des professeures et professeurs du cégep de Sainte-Foy invite ses membres à faire partie de la délégation!

 

Où : Rimouski (Hôtel de Rimouski)
Quand : du mercredi 1er juin au vendredi 3 juin 2022
Thème : Enseigner au collégial en 2022 : l’autre portrait de la profession

Le thème du congrès ouvre la réflexion sur les profondes transformations que nous vivons. Les crises sanitaire et écologique, mais aussi l’omniprésence du numérique et les tensions qui marquent profondément la société ne sont pas sans répercussions sur nos pratiques. Le congrès sera l’occasion de réfléchir collectivement à ces transformations.

Par ailleurs, le congrès joue un rôle essentiel dans l’exercice de notre démocratie, puisque nous y procéderons à l’élection des personnes qui formeront l’exécutif syndical de la FEC. À l’aube du début des négociations de la prochaine convention collective, cet exercice est hautement significatif : nous avons besoin d’une action syndicale forte et solidaire!

Les statuts de la fédération prévoient une délégation du cégep de Sainte-Foy formée de 14 professeur·e·s ayant chacun·e un droit de vote. N’hésitez pas à poser votre candidature si l’expérience vous intéresse! Les frais de déplacement et de séjour sont pris en charge par le syndicat. Pour toute question, communiquez avec les membres de l’exécutif syndical!

Inscrivez-vous rapidement auprès d’Annie Lelièvre, au poste 3852 ou par courriel au sprofesseurs@csfoy.ca. Selon le nombre d’inscriptions que nous aurons reçues, nous pourrons vous dire les places restantes disponibles.

Cliquez ici afin de consulter l’horaire détaillé du congrès ou visitez l’adresse suivante : congresfec.lacsq.org

Sondage FEC_rappel

Rappel : sondage de la FEC en préparation aux prochaines négociations

Comme vous le savez, les prochaines négociations liées au renouvellement de notre convention collective se pointent déjà à l’horizon. Pour obtenir un portrait des enjeux les plus importants aux yeux de ses membres, la FEC a lancé un sondage consultatif pour lequel vous avez reçu le lien le 24 mars. Ce sondage a également été diffusé dans la dernière édition de l’Hebdo.

Nous vous encourageons vivement à compléter ce sondage si ce n’est déjà fait. En effet, plus les professeur·e·s de Sainte-Foy seront nombreux et nombreuses à répondre au sondage, plus nos demandes locales seront entendues.

Pour répondre au sondage, cliquez ici.