Archives de catégorie : Enseigner au collège

Diner syndical – Invitation

INVITATION !
DINER SYNDICAL POUR LES NOUVELLES ET NOUVEAUX PROFS

image interrogationNous invitons toutes les nouvelles professeures et tous les nouveaux professeurs (celles et ceux qui ont entre zéro et 3 ans d’ancienneté) à un diner-causerie sur les différentes facettes de votre tâche, de même que sur vos conditions de travail. Cette rencontre aura lieu le mercredi 19 octobre, de midi à 13 h 45 au local A-204. Lors de cet échange, nous aborderons certains des points suivants et d’autres, selon vos besoins :

  • les différents volets de la tâche enseignante;
  • l’évaluation des enseignant(e)s;
  • le lien d’emploi entre l’enseignant(e) et le collège;
  • les différents statuts de l’enseignant(e) : temps partiel, temps complet, chargé de cours;
  • la priorité d’emploi sur les charges offertes;
  • l’acquisition de la permanence;
  • l’accès aux autres congés;
  • le calcul et la fonction de l’ancienneté;
  • la fonction de l’expérience;
  • le calcul et la fonction de la Ci  (charge individuelle).

INSCRIPTION

Si cette activité vous intéresse, veuillez vous inscrire auprès d’Annie Lelièvre au poste 3852 ou par courriel au sprofesseurs@cegep-ste-foy.qc.ca au plus tard le vendredi 14 octobre afin que nous puissions réserver le nombre de lunchs nécessaires.

Au plaisir d’échanger avec vous!

Double emploi_déclaration

Déclaration de double emploi

déclaration

La direction a fait parvenir récemment à l’ensemble des professeures et professeurs du collège un avis concernant le double emploi. Voici quelques compléments d’informations à ce sujet.

La clause 5-1.13 vise à empêcher l’embauche d’une personne ayant déjà un emploi à temps complet. Elle a été ajoutée à la convention collective à la demande des syndicats pour favoriser la répartition de l’emploi, l’engagement des professeurs dans la vie de leur département et éviter certains abus. Elle prévoit essentiellement que le collège peut refuser d’octroyer un contrat à une personne qui travaille ou qui prévoit travailler l’équivalent d’un temps complet annuel au collège ou ailleurs.

Les professeurs-es concernés par les conditions a) et b) de cette clause doivent compléter une déclaration similaire à celle que l’on retrouve à l’annexe V-9 de notre convention collective au moyen d’un processus de consultation automatisé sur Omnivox.

Le texte de la clause 5-1.13 :

« Sous réserve de difficultés de recrutement, la personne occupant un emploi à temps complet, au collège ou ailleurs, ne peut avoir accès à une charge d’enseignement à pourvoir.

Aux fins de la présente clause, l’enseignante ou l’enseignant à temps partiel engagé pour une pleine charge session n’est pas considéré détenteur d’un emploi à temps complet. Il en est de même pour l’enseignante ou l’enseignant exclusivement chargé de cours qui n’a pas atteint sept cents (700) périodes depuis le 1er août précédent.

À moins d’entente à l’effet contraire entre les parties, la vérification du cumul d’emplois, au collège ou ailleurs, se fait à partir d’une déclaration écrite de la personne à l’aide du formulaire prévu à l’annexe V-9.

L’enseignante ou l’enseignant qui soumet sa candidature pour une pleine charge session ou une charge annuelle à temps complet n’a pas à remplir la déclaration écrite, si elle ou il répond à l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) avoir à son crédit au moins trois (3) années d’ancienneté;
b) avoir occupé une charge à temps complet pendant deux (2) années. »

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour toute question supplémentaire à ce sujet.

Responsabilité départementale (et disciplinaire) – répartition de la tâche

LA RÉPARTITION DE LA TÂCHE D’ENSEIGNEMENT : une responsabilité départementale et disciplinaire

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L’un des articles de notre convention collective (4-1.07) prévoit qu’il est de la responsabilité collective du département de «répartir et pondérer les activités pédagogiques, incluant les charges d’enseignement, en fonction des ressources allouées [nombre d’ETC], et des activités relatives à la reconnaissance du temps de travail [i.e. 173 heures]».

Il s’agit là, bien sûr, de l’un des plus importants et des plus difficiles mandats qu’il est donné de réaliser au cours de l’année académique. En revanche, le fait d’assumer cette responsabilité constitue aussi un gage d’autonomie professionnelle puisque nous avons la possibilité de définir nos propres règles de répartition pour – espérons-le – le plus grand bien de notre vie départementale et des étudiant.e.s à qui nous enseignons.

Il faut rappeler que si cette répartition se fait selon les règles internes propres au département, elle doit d’abord et avant tout être équitable. C’est en effet la seule balise clairement identifiée dans le texte de la convention collective (8-5.03). On doit donc faire en sorte que la « lourdeur » de la tâche soit répartie équitablement, ce qui ne se résume évidemment pas à distribuer les tâches selon l’ancienneté, ni même à s’appuyer sur le seul calcul de la charge individuelle (c.i.). D’autres variables doivent également être prises en compte.

Par ailleurs, il est important de souligner que dans les départements multidisciplinaires, bien que le responsable ultime de la répartition équitable de la tâche demeure le département, les membres de chacune des disciplines doivent aussi s’assurer d’une répartition équitable de leurs cours. On pourrait résumer la situation ainsi : dans les départements multidisciplinaires, la responsabilité nommée à l’article 8-5.03 de la convention collective est en partie assumée par les disciplines. Il est donc crucial que ces disciplines se dotent de moyens permettant d’atteindre cette équité.

Avant d’énumérer quelques modèles de répartition, rappelons qu’en dernière instance, le Collège doit tout de même approuver la répartition de la tâche départementale.

Des principes de répartition de la tâche d’enseignement :

  • La façon dont la tâche est répartie (le modèle et les règles de répartition) devrait idéalement se retrouver dans les règles de régie interne du département.
  • Les règles de répartition peuvent varier d’un département à l’autre ; certains principes communs peuvent toutefois servir de guide.
  • Idéalement, à chaque session ou à chaque année, le département devrait s’assurer de vérifier s’il est pertinent d’apporter des changements à son mode de répartition.

Des incontournables à considérer

L’obligation de donner tous les cours :

Afin que le département respecte l’obligation de donner tous les cours dont il est responsable dans une discipline donnée, le partage de l’expertise est essentiel. En ce sens, les chasses gardées sont à éviter.

Le respect des intérêts individuels des membres du département :

Le mode de répartition choisi devrait permettre à chaque membre du département de pouvoir bénéficier d’un véritable premier choix, si possible dans un horizon maximal de deux ou trois ans.

L’équité entre les charges de travail :

L’équité doit être évaluée sur l’ensemble de l’année scolaire. Ainsi, un déséquilibre de charge est possible d’une session à l’autre (dans le respect évidemment des paramètres de la convention collective) ;

Le calcul de la charge individuelle (c.i.) est certes un indicateur important à considérer, mais il n’est pas le seul.

D’autres aspects entrent également en considération, même s’ils ne sont pas toujours quantifiables :

  • L’hétérogénéité des étudiant.e.s qui composent un cours ;
  • La nécessité d’une mise à jour importante d’un cours ;
  • La différence entre des cours de début (étudiant.e.s de 1ère session) ou de fin de DEC ;
  • L’élaboration d’un nouveau cours ;
  • Le nombre de préparations différentes ;
  • Les changements de pratiques pédagogiques à effectuer ;
  • Le perfectionnement nécessaire ;
  • La nécessité de participer à des comités en lien avec le cours donné ;
  • Le nombre total d’étudiant.e.s confié.e.s à un.e enseignant.e ;
  • Etc.

Quelques idées de modèles de répartition de la tâche

  • La liste des priorités d’attribution des cours est établie initialement. Après chaque session, tous les membres du département augmentent d’un rang dans la priorité, sauf le premier, qui passe au dernier rang. On peut aussi appliquer une telle liste dans des sous-groupes de cours de la discipline.
  • Le département détermine, pour chaque cours, un niveau de difficulté ou de lourdeur. Une fois la répartition réalisée, les niveaux sont additionnés. La personne qui possède le plus haut niveau choisit au premier rang la session suivante, et celle qui a le plus faible niveau choisit au dernier rang.
  • Le département accorde une priorité sur un cours pour une durée de deux ou trois sessions (ou deux ou trois ans, si le cours est offert une session sur deux). Au terme de ce délai, le cours est remis dans la banque de cours offerts. Dans ce cas, on peut spécifier que la professeure ou le professeur qui vient de libérer le cours n’a aucune priorité sur celui-ci dans la répartition en cours.
  • Le département tient compte des cinq dernières sessions. Il additionne le nombre de préparations différentes attribuées par chacun de ses membres. L’ordre de priorité va de la personne qui a effectué le plus grand nombre de préparations différentes à celle qui en a fait le moins.
  • Certains départements vont même jusqu’à procéder par tirage au sort dans le cas où plusieurs enseignant.e.s tiendraient mordicus à un cours la même session.
  • Les règles de certains départements peuvent permettre à tous les membres du département d’obtenir, pour la moitié de leur tâche, les cours souhaités (premiers choix), l’autre moitié devant témoigner d’un compromis.

Comme on le constate, il existe de multiples façons de s’assurer de l’équité de la tâche. Il revient donc aux membres du département de choisir les mécanismes qui conviennent le mieux à leur propre situation.

Diner syndical_Nouveaux profs

DINER SYNDICAL DES NOUVEAUX PROFESSEURS

À la suite de la fermeture du cégep le 2 mars dernier, nous vous proposons une nouvelle date pour la tenue de notre diner syndical des nouveaux profs. Nous invitons donc toutes les nouvelles professeures et tous les nouveaux professeurs (celles et ceux qui ont entre zéro et 3 ans d’ancienneté) à un diner-causerie sur leurs conditions de travail. Cette rencontre aura lieu le mercredi 6 avril au local P-451, de midi à 13h45. Lors de cet échange,  nous aborderons certains des points suivants et d’autres, selon vos besoins :

  • le lien d’emploi entre l’enseignant et le collège ;
  • les différents statuts de l’enseignant (temps partiel, temps complet, chargé de cours) ;
  • la priorité d’emploi sur les charges offertes ;
  • l’acquisition de la permanence ;
  • les congés de maternité, de paternité, parentaux ;
  • l’accès aux autres congés ;
  • le calcul et la fonction de l’ancienneté ;
  • la fonction de l’expérience ;
  • le calcul et la fonction de la Ci.

Si cette activité vous intéresse, veuillez vous inscrire auprès de Annie Lelièvre au poste 3852 ou par courriel au sprofesseurs@cegep-ste-foy.qc.ca au plus tard le vendredi 1er  avril afin que nous puissions réserver votre boîte à lunch.

Au plaisir d’échanger avec vous !

Chronique autonomie professionnelle 3

Autonomie professionnelle
3. Le département : premier lieu d’exercice de notre autonomie collective

Macaron_autonomieDans la première capsule sur le thème de l’autonomie professionnelle, nous avions cherché à distinguer globalement ce qui appartient à l’autonomie individuelle des professeur.e.s de ce qui relève de l’autonomie collective. Ici, nous nous attacherons à distinguer les attributions propres à l’assemblée départementale (AD) de celles des coordinations départementales (CD), lesquelles interpellent toutes deux le volet collectif de notre autonomie. Pourquoi cette distinction AD/CD ? D’une part, parce que les coordonnateurs/trices de département ne peuvent correctement exercer leur rôle  lorsque l’assemblée départementale ne se reconnaît pas comme lieu d’exercice de l’autonomie collective. D’autre part, parce que l’assemblée départementale ne peut pas, elle non plus, assumer pleinement ses fonctions lorsque les coordonnateurs/trices de département méconnaissent celles-ci. Vous l’aurez saisi, lorsque les frontières des prérogatives de l’un et l’autre sont mal comprises parce que peu connues s’ensuit des défaillances de fonctionnement qui peuvent nuire à notre autonomie professionnelle.

Lors de notre entrée dans la profession enseignante, une chose est parfaitement claire : nous enseignerons des cours liés à l’expertise acquise dans un champ disciplinaire donné. Le cœur de notre profession, l’essentiel de nos fonctions, ne nous échappent donc pas ! D’ailleurs, dans notre convention collective, le fameux « volet 1 » de l’article 8-3.00 qui définit la tâche d’enseignement est assez explicite : préparation de plans de cours, préparation de cours/stages, prestation de cours/stages, encadrement de nos étudiant.e.s, préparation puis correction des examens et autres évaluations, etc.

Là où les tâches des professeur.e.s peuvent apparaître moins claires, à plus forte raison pour les nouvelles et nouveaux membres du corps enseignant, c’est lorsqu’il est question de l’ensemble des autres tâches gravitant autour de l’enseignement à proprement parler. Au nombre de ces zones d’ombre, les fonctions de l’assemblée départementale. Il faut chercher ailleurs dans la convention collective pour les dénicher. C’est à l’article 4-1.07 que vous retrouverez l’ensemble de ces fonctions (voir l’article…). Il importe de noter que ces prérogatives doivent être portées par l’ensemble des professeur.e.s membres du département ou, le cas échéant, par un sous-comité de travail émanant de celui-ci. Autrement dit, ce n’est pas au coordonnateur/trice d’un département d’assumer seul.e l’ensemble de ces tâches ou, encore, de pallier aux éventuels manquements des membres du département. En effet, la personne élue à la coordination départementale possède d’autres tâches spécifiques à réaliser, lesquelles sont intimement liées à celles de l’assemblée. C’est aux articles 4-1.12 et 4-1.13 que sont énumérées ces tâches (voir l’article…). À leur lecture vous conviendrez que, si le rôle premier de la coordination vise à s’assurer de mettre en œuvre les décisions prises par le collectif de travail et à en faciliter l’exécution, il leur revient aussi d’assumer des fonctions d’information, de gestion, d’archivage et de suivis des différentes opérations à réaliser au fil des sessions (répartition de la tâche, besoins matériels, projets de perfectionnement, besoins en locaux et équipements, horaire de stages, etc.). C’est dans l’étroite association de ces tâches dévolues aux uns et aux autres que peut se vivre pleinement la vie départementale et se réaliser notre autonomie collective.

Les membres du bureau syndical
SPCSF-FEC

 

Chronique autonomie professionnelle_2

Autonomie professionnelle
2. Comme profs, quels sont nos lieux consultatifs et décisionnels ?

Macaron_autonomiePartout à travers le réseau collégial se sont développés au fil du temps de nombreux lieux de réunion qui empruntent différentes dénominations…comité, table, chantier, assemblée, groupe de réflexion, etc. Chaque année, les professeur.e.s du Cégep de Sainte-Foy sont nombreux à s’investir au sein de ces différents comités. Est-ce à dire qu’ils investissent là des lieux décisionnels formels ? Pas nécessairement. Voyons cela de plus près.

Notre convention collective précise que c’est au Syndicat de nommer les représentant.e.s des professeur.e.s sur les différents comités formés par le collège (c.c. 2-2.09). C’est pourquoi au mois de mai de chaque année, en assemblée générale, nous procédons à l’élection des collègues qui nous représenteront au sein des différents comités pour l’année à venir. Une fois nommés, ces collègues parlent effectivement en notre nom à tous. Ainsi, ils ne sont pas seulement représentatifs de leur point de vue personnel ou ne viseront pas à défendre leurs intérêts personnels, mais tenteront plutôt d’exercer leur rôle de représentant.e.s au mieux de leur expertise et de leur compréhension de l’intérêt général des professeur.e.s. De la même façon, nous élisons au même moment les membres du bureau syndical pour que ceux-ci représentent l’ensemble des professeur.e.s du collège sur les enjeux touchant les conditions de travail du corps professoral.

Il importe donc de retenir que les différent.e.s représentant.e.s (membres du bureau syndical, membres des comités du collège) sont redevables de leurs prises de position devant l’assemblée générale des professeur.e.s, puisque c’est d’elle qu’elles et ils tirent leur légitimité et leurs mandats. L’Assemblée générale des professeur.e.s constitue l’un des rares lieux décisionnels et consultatifs des membres enseignants puisqu’elle est constituée de l’ensemble d’entre eux.

Qu’en est-il de la Commission des études et de l’assemblée des coordonnateurs/trices ?

L’assemblée des coordonnateurs/trices de département et de programme témoigne d’une pratique locale dont la convention collective fait tout de même désormais mention puisque plusieurs directions de collège ont souhaité, au fil du temps, se doter d’une telle instance. Si aucune règle plus précise n’entoure son fonctionnement, signalons que les directions de collège devraient, avant la tenue de réunions de cette assemblée, informer le syndicat de l’ordre du jour proposé et l’inviter à y assister, ce que fait notre Direction des études depuis quelques années. Mais attention : l’objectif de ces réunions doit se limiter à permettre la transmission d’information et les échanges entre les coordinations et la direction. Autrement dit, il ne s’agit pas là d’une instance de consultation formelle !

La Commission des études, qui est majoritairement composée de professeur.e.s, constitue, elle, un lieu de consultation formelle des professeures du collège. Fait étonnant, la pratique au Cégep de Sainte-Foy veut que les représentant.e.s enseignant.e.s ne soient pas nommé.e.s par leurs pairs en assemblée générale, mais élu.e.s dans le cadre d’un scrutin organisé par la direction du collège (règlement no. 15). Il en résulte parfois une certaine confusion quant au mandat des « commissaires profs » et à leur devoir de représentation. Des options existent et pourraient aider à clarifier les choses. Par exemple, nous pourrions demander une révision du règlement no. 15 pour qu’il revienne désormais à l’assemblée générale des professeur.e.s de nommer ses représentant.e.s, comme elle le fait par ailleurs pour tous les autres comités formés par le collège. Mais avant tout, et de manière plus simple, nous pourrions demander que soit clarifié le rôle de représentation des professeur.e.s lorsque ceux-ci et celles-ci sont élu.e.s à la Commission des études.

Et l’assemblée départementale dans tout cela ?

Si l’assemblée départementale constitue un lieu décisionnel formel pour toutes les matières relevant de ses attributions (et celles-ci feront l’objet d’une troisième capsule sous peu), en revanche, elle n’est techniquement pas habilitée à négocier directement des « ententes particulières » avec l’administration du collège, même s’il s’agit en réalité d’une pratique assez courante dans notre collège… L’assemblée départementale constitue en effet le lieu premier d’exercice de notre collégialité, mais pour les enjeux plus globaux relevant notamment des conditions de travail des membres qui la composent, elle ne jouit que d’un pouvoir de recommandation (émission d’avis). En effet, notre contrat de travail prévoit qu’en matière de négociation et d’application du contrat de travail, le Syndicat – entendre ici l’Assemblée générale dont le porte-parole est le bureau syndical – est le représentant exclusif des professeur.e.s (c.c. 2-2.07).

Des menaces à notre autonomie professionnelle

Lorsque les lieux consultatifs et décisionnels sont peu ou pas respectés, que l’on n’ose pas se les approprier, s’ensuit inévitablement une érosion de notre autonomie professionnelle individuelle et collective. En effet, sans le souhaiter et souvent malgré nous, nous sommes parfois amenés à contourner les lieux officiels de représentation de nos intérêts collectifs. Cela n’est malheureusement pas sans conséquences ; en voici quelques exemples :

  • risque de disparité de traitement entre les personnes ou entre les départements ;
  • érosion de nos prérogatives départementales ;
  • non-reconnaissance du caractère démocratique des décisions prises dans les lieux décisionnels formels, au premier chef, celles émanant de l’assemblée départementale et de l’assemblée syndicale ;
  • remise en cause du caractère collectif du contrat de travail qu’est la convention collective ;
  • effritement de la solidarité syndicale et remise en question de la capacité de négocier des ententes locales avec la direction pour l’ensemble du corps professoral.

D’où l’importance de continuer d’investir pleinement les lieux décisionnels que sont l’assemblée départementale et l’assemblée générale et d’y prendre toute la place qui nous revient…

Chronique Autonomie professionnelle

AUTONOMIE PROFESSIONNELLE

La vie départementale, entre autonomie collective et individuelle

Macaron_autonomieDepuis quelques années, plusieurs d’entre nous constatons une érosion de notre autonomie professionnelle. Une tendance qui se voit renforcée ces derniers temps… Celle-ci se manifeste de différentes façons : augmentation de la reddition de compte demandée aux départements, plus grande surveillance et régulation du temps de la disponibilité offerte au Collège, davantage de tâches administratives à accomplir par les coordinations départementales, orientations et mandats externes donnés aux comités de programme, tendance vers une uniformisation des pratiques évaluatives, moins grande liberté pédagogique…

Dans les quelques exemples qui précèdent, vous l’aurez constaté, se confondent des enjeux d’autonomie professionnelle qui relèvent, d’une part, de « l’autonomie collective » et, d’autre part, de « l’autonomie individuelle ». Tentons ici de clarifier les choses.

L’autonomie individuelle

Elle réfère aux marges de manœuvre détenues par les professeur.e.s à titre individuel. Elles sont inhérentes au contexte de l’enseignement supérieur dans lequel des experts disciplinaires développent des compétences pédagogiques pour mieux partager leurs savoirs académiques. Notons cependant que l’autonomie individuelle ne peut se réaliser au détriment de l’autonomie collective.

L’autonomie individuelle se manifeste dans la conception des cours, l’organisation des contenus, les choix de perfectionnement, l’encadrement des étudiant.e.s, la production du matériel pédagogique et d’évaluation puis, finalement, dans l’organisation de sa disponibilité au fil des sessions.

Or, « [s]i les activités liées à l’enseignement proprement dit sont des actes professionnels réalisés sur une base individuelle (préparation, prestation, évaluation et encadrement), elles supposent un travail de mise en commun et de concertation, entre les membres d’une même discipline… »[1] C’est pourquoi elle doit s’exercer dans les limites convenues par le département. Celui-ci fixant, au fil du temps, des transformations du monde de l’éducation et des changements de politiques institutionnelles, des balises et orientations communes au collectif de travail qu’est le département. « Ainsi, c’est surtout à travers les activités qui visent la réalisation des apprentissages et qui concernent directement les relations avec les étudiantes et les étudiants que s’exerce l’autonomie individuelle. »[2]

L’autonomie collective

Elle s’incarne pour sa part dans le collectif de travail qu’est l’entité départementale. Le département, au premier chef l’assemblée départementale qui guide et oriente la vie départementale, constitue le lieu premier de concertation pédagogique lié aux savoirs disciplinaires. Au cœur de cette autonomie : la ou les disciplines rassemblée(s) en un même lieu de réflexion et de prise de décision ayant pour principes de base des échanges et des partages empreints de rigueur intellectuelle, d’esprit critique et de créativité et ayant comme finalité de dispenser la meilleure formation possible aux étudiantes et étudiants qui fréquentent nos cours, qui s’initient à notre (nos) discipline(s). À ce principal souci pour la qualité de l’enseignement dispensé par les professeur.e.s d’un département se greffent également différentes tâches pédagogiques, de soutien professionnel aux pairs, de même que des tâches de nature administrative.

« Le travail départemental doit être compris comme un travail en collégialité pour lequel tous les membres, incluant la coordonnatrice ou le coordonnateur ont le même statut.

L’adhésion de toutes et de tous aux orientations départementales constitue la meilleure affirmation de l’autonomie collective.

Les positions que prend le département après avoir discuté d’une question orientent ses choix pédagogiques, qui seront portés par sa représentante ou son représentant à la coordination départementale ou par un autre porte-parole désigné auprès de la direction, d’un comité de programme ou de tout autre organisme ou instance.

La vitalité des départements dans un collège joue un rôle important dans la reconnaissance et dans la valorisation de la profession enseignante. Il est permis de penser que, dans le réseau collégial, le dynamisme de la vie départementale constitue un frein aux attaques contre son autonomie. »[3]

Cette capsule est librement inspirée des documents suivants :

  • CPNC, FAE, FEC, FNEEQ (mars 2008), Enseigner au collégial…Portrait de la profession : étude du comité paritaire, 72 pages.
  • FNEEQ (2011), Un regard sur les départements, 206 pages.
[1] CPNC, FAE, FEC, FNEEQ (mars 2008), Enseigner au collégial…Portrait de la profession : étude du comité paritaire, p. 31.
[2] FNEEQ (2011), Un regard sur les départements, p. 22.
[3] FNEEQ (2011), Un regard sur les départements, p. 21.

Invitation diner syndical_nouveaux profs

RAPPEL – DINER SYNDICAL POUR LES NOUVEAUX PROFS

Nous invitons toutes les nouvelles professeures et tous les nouveaux professeurs (celles et ceux qui ont entre zéro et 3 ans d’ancienneté) à un diner-causerie sur vos conditions de travail. Cette rencontre aura lieu le mercredi 2 mars au local A-229, de midi à 13h45. Lors de cet échange,  nous aborderons certains des points suivants et d’autres, selon vos besoins :

  • le lien d’emploi entre l’enseignant et le collège ;
  • les différents statuts de l’enseignant (temps partiel, temps complet, chargé de cours) ;
  • la priorité d’emploi sur les charges offertes ;
  • l’acquisition de la permanence ;
  • les congés de maternité, de paternité, parentaux ;
  • l’accès aux autres congés ;
  • le calcul et la fonction de l’ancienneté ;
  • la fonction de l’expérience ;
  • le calcul et la fonction de la Ci  (charge individuelle).

Si cette activité vous intéresse, veuillez vous inscrire auprès de Annie Lelièvre au poste 3852 ou par courriel au sprofesseurs@cegep-ste-foy.qc.ca au plus tard le vendredi 26 février afin que nous puissions réserver votre boîte à lunch.

Au plaisir d’échanger avec vous!

Durée des contrats d’engagement

Durée des contrats d’engagement pour les enseignants non permanents à temps partiel

question_mark_personCertains enseignants non permanents à temps partiel (sans contrat annuel à temps complet) recevront cette semaine une paye liée à leur contrat de l’automne et d’autres, à leur contrat de la session d’hiver. Pour quelle raison ? Voici quelques explications qui vous permettront de comprendre chacune des deux situations.

Les contrats pour des charges session s’étalent sur 26 semaines et ils incluent les montants versés pour les vacances. Par exemple, les contrats pour la session de l’automne 2015 prennent effet le 16 aout et ils se terminent le 13 février. La rémunération de l’automne se poursuivra donc jusqu’au 13 février. Quant aux contrats de l’hiver, ils s’étendront du 14 février au 13 aout 2016. Il faut donc comprendre que les professeurs dans cette situation verront leur rémunération correspondre à leur tâche de l’hiver à partir de la mi-février.

Quant aux enseignants qui ont un contrat seulement à l’hiver, celui-ci débute officiellement le 17 janvier et court jusqu’au 16 juillet, pour un total de 26 semaines, incluant les vacances.

Guide d’accueil de la FEC-CSQ

GUIDE D’ACCUEIL DES ENSEIGNANTS ET ENSEIGNANTES DE LA FEC-CSQ

Guide enseignants

Vous amorcez votre carrière dans l’enseignement? Vous enseignez déjà depuis un temps, mais c’est la première fois que vous êtes dans une institution où les membres sont affiliés à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC) de la CSQ? Le Guide d’accueil des enseignants et enseignantes de la FEC-CSQ est pour vous!

Ce document retrace brièvement l’histoire de la fédération, décrit sa structure avec ses diverses instances et ses comités, son mode de fonctionnement, tout en donnant de précieuses informations sur la vie syndicale, la convention collective, le calcul de la charge individuelle (Ci), la répartition des tâches au sein des départements, les assurances, les droits parentaux, etc. C’est un document éclairant plusieurs aspects incontournables de notre réalité collégiale et qui se lit aisément. On peut consulter ce document dans sa version électronique à l’adresse suivante :

http://fec.csq.qc.net/fileadmin/FEC/documents/Fichiers-importes/documents/Guide_d_accueil.pdf

Vous pouvez aussi vous procurer gratuitement une copie papier de ce guide au bureau syndical (C-170.16). Profitez de votre visite pour signer votre carte de membre!