Archives de catégorie : Négociations

Négo_Info

Infos sur les négos 

L’équipe de négo a procédé dans la dernière semaine à des efforts intensifs pour terminer la rédaction des textes de la convention, mais nous attendons encore des nouvelles de la fin des travaux. L’équipe s’est présentée au CG FEC-CSQ le 30 mai pour effectuer son bilan.  

Il a notamment été question du fait que l’Alliance et le Front commun ont eu un impact positif sur les négociations. L’Alliance a demandé un effort de construction politique d’une base commune, surtout dans un contexte où les enjeux prioritaires n’étaient pas nécessairement les mêmes au départ. Les orientations stratégiques a permis de soutenir les décisions du comité. L’augmentation du temps aux tables de négociation s’est toutefois longuement fait attendre, et ce, malgré la formation de l’Alliance. Les ressources des fédérations ont été mises en commun. Travailler à 11 a tout de même posé des défis importants en matière de cohésion quand est venu le temps d’établir des consensus; le nombre de membres pourrait être revu. Certaines demandes, comme celles touchant la tâche, pourraient également être documentées à l’avance.  

On souhaite qu’une prochaine Alliance soit davantage préparée en amont et que des canaux de communications soient maintenus avec la FNEEQ.  

L’assemblée a chaudement applaudi le travail de l’équipe de négo et l’a remercié de tout cœur. Le départ à la retraite de Paul-Émile Houde et de Julien Lacombe a été souligné. 

Négo_Faut suivre le plan

Faut suivre le plan! 

Les personnes les plus observatrices d’entre vous verront apparaître, sur les murs du cégep et dans les médias sociaux, des affiches avec d’étranges petits personnages IKEA proposant des astuces pour assembler notre convention collective.  

C’est que nous ne sommes toujours pas assuré.es d’obtenir les ressources de la nouvelle convention à temps pour la tâche de l’automne. Les affiches visent à faire connaître la lenteur de la partie patronale à distribuer les ressources consenties lors de l’entente de principe.  

Ceci dit, les travaux se poursuivent et nous entretenons l’espoir que la convention collective soit signée à temps. La campagne de communication que nous menons se veut un moyen de faire connaître à la partie patronale le désir des syndicats et de leurs membres de signer rapidement la convention, dans le respect de l’entente de principe. 

Sondage négo_FEC

Rappel : sondage de la FEC sur les dernières négociations 

Vous avez reçu le 25 avril un courriel du syndicat contenant un lien afin de répondre au sondage de notre fédération syndicale, la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ), sur le sujet des dernières négociations.  

Vos réponses sont précieuses : comme le SPPCSF rassemble un nombre important de membres au sein de la fédération, votre participation a un impact direct sur la représentativité du sondage. Nous vous invitons donc à le remplir, même si nous approchons de la fin de session et que votre temps, nous le savons, est une denrée rare.  

Le sondage nous permettra, entre autres, de juger si l’élaboration du cahier de demandes a répondu à vos attentes, si vous jugez que le fait de former une alliance avec la FNEEQ était une bonne idée, si le fait d’être en Front commun constituait une bonne stratégie, si les gains obtenus, aux tables sectorielle et intersectorielle, répondent à vos attentes, etc. Vous aurez également la possibilité de commenter la manière dont se sont déroulées les dernières négociations.  

Merci, donc, d’accorder de votre temps à notre fédération en remplissant ce sondage… Vos réponses nous aideront à tirer les conclusions qui s’imposent pour mieux préparer la prochaine négociation.  

Sachez que votre bureau syndical aura accès à ces données, qui lui seront utiles!  

Contribution employeur_assurances

Retard injustifié dans le versement de la contribution de l’employeur au régime d’assurance 

Le 1er avril devait marquer le début de la contribution patronale à nos assurances collectives. Cette contribution s’élève annuellement à 150 $ pour un régime individuel et à 300 $ pour un régime familial (environ). Le montant est faible, mais il a une portée symbolique importante : il s’agit d’un premier gain en cette matière depuis longtemps. 

Cette contribution (qui se serait chiffrée à 12 $ pour plusieurs d’entre nous) n’a toutefois pas été versée lors de notre dernière paie. Il en va de même pour les ressources issues de la négociation nationale : la répartition de la tâche a lieu sans elles, la signature de la convention se faisant attendre, une attente d’autant plus désolante que les sommes sont consenties et qu’elles doivent servir à alléger la tâche enseignante : c’est ce pour quoi nous nous sommes battu.es.  

La partie patronale fait toutefois traîner la situation en longueur, situation qui semble d’autant plus absurde et injuste que les autres corps d’emploi, eux, ont déjà obtenu certaines ressources et leur hausse de la contribution de l’employeur à leur régime d’assurance.  

Pourquoi la signature la convention doit-elle suivre le même chemin tortueux, épuisant, désengageant que celui des négociations? Quelles économies de bouts de chandelles la partie patronale cherche-t-elle à faire en retardant ces versements, et à quel prix? Comment une « saine gestion » peut-elle se faire au prix du bien-être des professeur.es?  

On nous demande du dévouement, du bénévolat. On nous demande d’adhérer au projet éducatif et à la vision de notre établissement. On nous demande de la passion, un engagement indéfectible pour la réussite, des actions pédagogiques à impact élevé. Mais quand vient le temps de nous octroyer ce à quoi nous avons droit, là, il n’y a pas d’urgence.  

On oublie que l’éducation se fonde sur un lien humain, et que l’épuisement, la démotivation, la frustration ne sont pas sans conséquences sur les humains que nous sommes. Retrouver la fierté d’appartenir à une institution d’enseignement, cela passe nécessairement par une pleine reconnaissance financière de notre travail ainsi que par une amélioration des conditions dans lesquelles il s’effectue.   

La CSQ produit présentement un avis juridique en raison de l’absence de contribution de l’employeur à nos assurances collectives lors de la dernière paie. Il est possible que la situation donne lieu à des griefs.  

Nous vous tiendrons informé.es de la suite.  

Allocation des ressources

Lenteur dans l’allocation des ressources 

Les négociations ont beau être terminées, les ressources consenties pour alléger la tâche des profs se font attendre… au risque qu’elles ne puissent pas être prises en compte dans le projet de répartition de la tâche de la session d’automne. C’est que la partie patronale tarde à agir… 

Voilà pourquoi notre équipe de mobilisation rappelle à la partie patronale qu’elle doit tenir ses engagements. La convention doit être signée rapidement, dans le respect des travailleuses et des travailleurs.  

Et si la partie patronale a besoin d’un coup de pouce pour « assembler » la convention, nous serons là pour lui donner les indications nécessaires…  

Rétro de la négo

Et la rétro… c’est pour quand? 

Maintenant que les négociations sont terminées, nous sommes plusieurs à nous demander quand nous pourrons enfin recevoir le montant de la rétro.

Voici quelques faits :  

  • Même si une entente est survenue, la convention collective n’est toujours pas signée. En fait, le travail des comités de réécriture et de répartition des ressources se poursuit et devrait se terminer le 31 mars. La signature ne pourra avoir lieu qu’après ce travail. Tant que la signature n’a pas eu lieu, les montants de la rétroaction salariale ne seront pas versés.
  • Lorsque la signature de la convention aura eu lieu, le gouvernement disposera encore de 120 jours avant de nous verser les sommes dues et d’appliquer les nouveaux salaires. Il est fort possible que le gouvernement utilise ce délai.  

Donc, quand recevrons-nous les sommes qui nous sont dues? Les optimistes diront octobre, voire septembre; les plus pessimistes, juste avant les fêtes… 

Les paris sont ouverts.   

Adoption ententes de principe

Convention collective : une nouvelle étape de franchie 

La CSQ annonçait le 20 février que les professeurs de cégep, après les consultations menées par leurs 61 syndicats respectifs, ont voté majoritairement en faveur du projet de règlement sectoriel. Les deux fédérations (la FEC-CSQ et la FNEEQ-CSN) réunies en alliance ont ainsi pu adopter le projet de règlement.  

Vous pouvez lire les détails de l’annonce ici : Les profs de cégep acceptent le projet de règlement conclu avec Québec – Centrale des syndicats du Québec (CSQ) (lacsq.org) 

Le 23 février, c’était au tour du Front commun de confirmer l’adoption de l’entente de principe au niveau intersectoriel.  

Vous pouvez donc, dès maintenant, retirer les affiches Profs en négo encore visibles sur les murs de notre établissement.  

Nouvelles des négos

Des nouvelles des négociations 

Constats sur les négos 

Les délégué.es de la FEC-CSQ étaient réuni.es en Conseil général le 15 février dernier. Ce fut l’occasion de faire le point sur les négociations en cours.  

Le conseil s’est ouvert sur une réflexion de Youri Blanchet, président de la FEC-CSQ, sur la manière dont se déroulent les négociations. Il apparaît nécessaire de faire parvenir à la partie patronale des messages stipulant que la conciliation travail-vie personnelle doit être respectée, même en période de négociation. Le fait de boucler les négociations en quelques jours et quelques nuits n’est plus acceptable. On espère fortement que les prochaines négociations se dérouleront autrement.  

On constate que, malgré le fait que nous ne constituons pas un groupe prioritaire aux yeux du gouvernement, nous avons eu plus de gains que ce que nous pensions obtenir au départ. L’absence de ressources pour alléger la tâche demeure un irritant majeur.  

Adoption fédérative du projet de règlement sectoriel et intersectoriel 

Les délégué.es ont entériné le projet de règlement sectoriel et intersectoriel. Le Conseil général a mandaté le comité de négociation de la FEC, en alliance avec le comité de la FNEEQ, de procéder avec ses vis-à-vis patronaux à la rédaction des textes du projet de convention collective 2023-2028.  

Une fois rédigé, le projet sera soumis au Conseil général pour adoption. 

Bilan fédératif des dernières négociations 

Par ailleurs, Edith Pouliot, présidente du SPPCSF, a été élue pour siéger à un comité chargé de faire le bilan fédératif de la dernière négociation.  

Nouvelles des négociations

Dernières nouvelles des négociations

Négociations sectorielles

Les négociations ne stagnent pas, mais le rythme demeure lent et, pour l’instant, nous ne sommes pas près d’un règlement. Nos demandes sont complexes, car elles touchent à la lourdeur de la tâche.

Le gouvernement continue de demander de la flexibilité aux syndicats. Au niveau collégial, cette « flexibilité » se traduit par l’enseignement à distance (asynchrone), l’élargissement du cadre horaire et la réduction de l’accès aux congés. Le gouvernement insiste sur le fait de réduire ainsi la pénurie de main-d’œuvre, mais en rendant nos conditions de travail moins attractives encore, nous pensons plutôt que le gouvernement aggravera la désertion du personnel s’il conserve cette posture. Nous savons par ailleurs que cette demande, au collégial, ne vise pas à combler une pénurie de main-d’œuvre, mais plutôt une pénurie de locaux.

Les cours du soir sont déjà permis par notre convention collective, ce que nous répète la partie patronale. Les cours de fin de semaine cibleraient en particulier le programme de soins infirmiers en raison d’une concurrence des milieux de stage à Montréal.

En ce qui a trait à l’enseignement à distance, une proposition patronale a été soumise. Celle-ci n’inclut ni balises, ni consultation des départements, ni délai de consultation, ni suivi de l’implantation des projets de FAD, ni reconnaissance de la charge de travail. La partie patronale affirme que cette proposition pourrait être bonifiée.

Rien n’est proposé pour alléger la tâche. La partie patronale juge désuet le calcul de la CI, mais n’a aucun mandat pour le bonifier. Elle exige que la partie syndicale priorise ses demandes.

Enfin, la partie patronale conserve sa demande en ce qui concerne l’obligation de la mise à jour annuelle des compétences.

Négociations intersectorielles

Depuis la demande de médiation et l’arrivée des conciliateurs, le ton de la partie patronale a changé, mais aucune avancée significative n’a été accomplie, bien que l’objectif de régler avant Noël continue d’être martelé. Au moins, la partie patronale a cessé de réclamer une contre-offre, ce que nous ne pouvions faire dans le contexte où la dernière offre patronale ne bonifiait l’augmentation salariale que de 1,3 %.

Les conciliateurs demandent aux parties de présenter des projets à titre exploratoire, ce que le comité syndical a fait sur certains sujets. On s’attend à ce que le gouvernement dépose aussi des projets. L’important, c’est que les conciliateurs vont amener la partie patronale à aller chercher des mandats pour traiter des demandes syndicales.

Malgré de timides ouvertures sur la retraite, la demande patronale reste entière sur la table. La question des salaires n’a pas encore été abordée.

Nos incontournables :

  • Un mécanisme de maintien du pouvoir d’achat (donc une offre de quelques pourcentages ne règlera rien)
  • Des améliorations à nos conditions de travail.

Les prochaines étapes de mobilisation

Une grève de 7 jours (5 jours ouvrables pour le réseau collégial) du 8 au 14 décembre aura lieu afin de maintenir la pression et d’accélérer le rythme des négociations. On veut laisser une chance aux négociations tout en obtenant de la partie patronale des mandats pour parler de nos demandes.

À noter pour ces cinq jours :

  • Le bureau syndical du SPPCSF a décidé, puisque notre affiliation à la CSQ nous permet de le faire, de diminuer à trois heures le temps de piquetage nécessaire pour obtenir une prestation de grève.
  • Nous désirons maintenir les accommodements permettant de convertir les heures de piquetage en autres tâches : gardiennage des enfants des employé.es et préparation de nourriture.
  • Nous nous engageons à réaffirmer notre solidarité avec les autres syndicats, notamment avec le personnel de soutien, qui passera de longues heures au froid (le temps de piquetage du personnel de soutien sera de 6 ou 5 heures).
  • On vous tient au courant rapidement, par courriel, de nos besoins en volontaires et du déroulement des cinq jours de grève.

Grève des 21-22-23 novembre

Journées de grève des 21, 22 et 23 novembre 

Cette semaine auront lieu les trois journées de grève de la deuxième séquence annoncée par le Front commun. Voici un rappel des principales informations :  

Journée du 21 novembre 

Le mardi se déroulera avec nos collègues des cégeps voisins. Vous pourrez piqueter sur place ou participer à une marche qui nous mènera au cégep Garneau, en après-midi. 

Journée du 22 novembre 

Le mercredi se déroulera au cégep uniquement. Nous aurons de la soupe Centraide (coût 2$ ou contribution volontaire) et des membres du Front commun feront une marche jusqu’à nous.  

Journée du 23 novembre 

Le jeudi, vous pourrez piqueter au cégep ou vous rendre à l’Assemblée nationale par vos propres moyens pour participer à la manifestation du Front commun. Dans ce dernier cas, vous devrez vous rendre dans l’espace public entre le Centre des congrès et le Hilton Québec à 10h15 pour les inscriptions. L’activité prendra fin à 13h30.  

À noter : 

  • Nous vous demandons de prioriser, si c’est possible pour vous, les activités du Front commun.  
  • Les inscriptions aux activités ont été faites par le biais du formulaire envoyé par courriel le 15 novembre, ce qui facilite notre planification. Vous pourrez toutefois vous inscrire sur place. Il faudra encore une fois nous confirmer votre arrivée et votre départ.  
  • Nous aurons une installation plus élaborée pour permettre plus de confort et favoriser la convivialité.  
  • Apportez votre vaisselle réutilisable : thermos, tasse, cuillère pour la soupe. 
  • Pour plus de détails, consultez le courriel du 15 novembre envoyé par le syndicat.  

On compte sur vous pour que ces trois journées, malgré la morosité qu’entraînent inévitablement les propositions gouvernementales, soient festives, rassembleuses, énergisantes.