Archives de catégorie : Réseau des femmes

Journée des droits des femmes 2025

Encore en lutte : Journée internationale des droits des femmes 

Devant le climat d’instabilité politique et la montée de la droite partout dans le monde, alors que les femmes afghanes sont les victimes d’un apartheid fondé sur le genre, qui les condamne au silence et à l’invisibilité; alors que le droit à l’avortement est remis en question par des États et que son accessibilité ne va pas toujours de soi, même à l’intérieur de notre pays; alors qu’il y a de moins en moins de place pour l’accueil des différences et que les femmes sont plus souvent sujettes à vivre l’intersectionnalité des différentes formes de domination et de discrimination, il paraît évident que nous sommes encore en lutte. C’est là le slogan de la Journée internationale du droit des femmes de 2025.  

Signification du visuel de la Journée internationale des droits des femmes 2025 

Nous sommes encore en lutte parce que nous savons que les droits acquis au fil du temps peuvent reculer : c’est ce que rappelle le sablier. 

Nous sommes encore en lutte parce que nous savons que nous tirons notre force de luttes collectives : c’est ce que signifie le poing levé. 

Nous sommes encore en lutte parce que nous revendiquons la pleine liberté de choisir ce qu’il advient de nos corps et de nos vies : c’est ce qu’illustre le symbole de Vénus.  

Nous sommes encore en lutte parce que nous tissons patiemment un monde équitable, inclusif, féministe, antiraciste et anti-impérialiste : c’est ce qu’incarne l’araignée.   

En ce 8 mars, le SPPCSF souhaite à toutes un monde plus juste, où le fait d’être femme n’entraîne aucune forme de discrimination.  

Nous ne vendons pas de broches cette année, mais nous vous invitons à vous procurer un macaron ou un dépliant que nous avons préparé pour vous. Passez nous voir et profitez de votre visite pour faire un don pour la cause, celui-ci sera remis à un organisme de la région. Le SPPCSF accepte également les virements Interac!

Don_Viol-Secours 2024

Dons à Viol-Secours 

Dans le cadre de la journée du 8 mars, vous avez été nombreux et nombreuses à vous procurer une épinglette aux couleurs de la Journée internationale des droits des femmes. 

Notre communauté a pu ainsi récolter des dons s’élevant à 180$, somme qui sera doublée par le SPPCSF. Un total de 360$ sera donc versé à l’organisme Viol-Secours, qui offre de l’aide aux victimes et qui lutte contre les agressions à caractère sexuel.  

Merci pour votre générosité! 

Conjoncture économique et féminisme_CSQ

Conjoncture économique et féminisme 

Cet article résume quelques faits saillants d’une présentation de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) intitulée « Femmes au Québec : économie et inégalités ».  

Malgré l’adoption en 1996 de la Loi sur l’équité salariale, il demeure en matière de rémunération des inégalités basées sur le genre. En 2021, le salaire moyen des femmes québécoises représentait 90,8 % de celui des hommes.  

Les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel. Elles effectuent également une plus grande part du travail invisible non rémunéré (celui qui touche à la sphère domestique : repas, ménage, etc.). L’écart entre les femmes et les hommes est particulièrement flagrant lorsqu’il est question de patrimoine, puisque les hommes ont en moyenne 30 % de plus de richesse nette que les femmes.  

Il est donc essentiel de continuer la lutte afin de créer un avenir économique à la fois plus juste et plus équitable pour les travailleuses.  

Ce vendredi, ça gronde, nous rappelle le Collectif 8 mars. « Ça gronde, ça bouillonne et ça fulmine. Ça explosera. Ça explose déjà de ce feu qui peut soigner, qui peut solidariser. De ce feu qui peut tout changer. »  

Ensemble, nourrissons ce feu qui peut tout changer! 

Broches_8 mars

Broches du 8 mars 

Les broches qui soulignent, chaque année, la Journée internationale des droits des femmes sont arrivées au bureau syndical! 

Très colorées, elles arborent de vives teintes de magenta et de jaune. Le slogan a du mordant : Ça gronde. Pourquoi ce thème? On nous invite à en faire la lecture poétique et engagée qui suit : 

Ça gronde en dedans, ça gronde en dehors, ça gronde partout. Partout, les inégalités. Partout, les violences. Partout, les crises. Crise climatique, crise du logement, crise de nos services publics, crise de confiance en nos systèmes. Nos systèmes défaillants, dépassés, à bout de souffle. Nous aussi, on est à boutte. En colère. Et on a peur, parfois. C’est vrai, notre feu pourrait s’éteindre, anéanti par nos peines et nos pleurs. Mais non. Il s’attise, il grandit. Il se nourrit des luttes des unes, s’alimente de l’indignation des autres. Ça gronde, ça bouillonne et ça fulmine. Ça explosera. Ça explose déjà de ce feu qui peut soigner, qui peut solidariser. De ce feu qui peut tout changer.  

Les broches sont offertes en quantité limitée. Venez vous procurer la vôtre (contribution suggérée de 5$) au bureau syndical! Les fonds amassés seront remis à Viol secours.  

Candidature CAF-FEC

Candidature recherchée au CAF-FEC 

Le Comité d’action féministe de la Fédération de l’enseignement collégial est à la recherche d’une femme engagée dans la cause féministe et désireuse de s’investir dans les différentes instances syndicales. Le poste vient avec une libération.  

Si l’une de nos membres souhaite en savoir plus sur ce poste afin de peut-être soumettre sa candidature, qu’elle communique avec le bureau syndical ou qu’elle écrive à l’adresse sprofesseurs@csfoy.qc.ca 

Les élections auront lieu lors du Conseil général des 29 et 30 mai.  

Recrutement CCF

Le Comité de la condition des femmes (CCF) a besoin de vous

Cet automne, le Comité de la condition des femmes, associé au SPPCSF, est à la recherche de femmes désirant réfléchir aux enjeux féministes et souhaitant les faire vivre au Cégep de Sainte-Foy. Qu’il s’agisse de réfléchir à la conciliation famille-travail, d’œuvrer à la lutte aux violences à caractère sexuel, d’animer le milieu lors des journées du 6 décembre et du 8 mars ou de participer aux instances féministes de la FEC et de la CSQ, le comité cherche à dynamiser le milieu collégial et à contribuer à l’amélioration de l’égalité entre les sexes.

Si vous êtes intéressée, nous vous invitons à inscrire votre nom dans ce document : Implication au CCF

Si vous avez déjà donné votre nom, soyez certaine que nous l’avons bien pris en note!

N’hésitez pas à en parler à vos collègues pour les inviter à se joindre elles aussi au mouvement. Nous cherchons à recruter le plus de femmes possible au sein du comité afin de permettre à toutes de moduler leur participation en fonction de leurs disponibilités. En ce sens, n’hésitez pas non plus à vous inscrire si vous avez un intérêt, et ce, même si vous n’êtes pas certaine de pouvoir être présente à chacune des réunions.

Nous vous contacterons bientôt et nous déterminerons à ce moment-là la forme que pourra prendre le comité. Pour le moment, nous souhaitons un comité ouvert et dynamique, qui rayonnera dans le Collège.

Merci!

Amélie-Elsa Ferland-Raymond
Pour le Comité de la condition des femmes

Le CCF a besoin de vous

Le Comité de la condition des femmes (CCF) a besoin de vous

En prévision de l’automne à venir, le Comité de la condition des femmes, associé au SPPCSF, est à la recherche de femmes intéressées à réfléchir aux enjeux féministes et souhaitant les faire vivre au Cégep de Sainte-Foy. Qu’il s’agisse de réfléchir à la conciliation famille-travail, d’œuvrer à la lutte aux violences à caractère sexuel, d’animer le milieu lors des journées du 6 décembre et du 8 mars ou de participer aux instances féministes de la FEC et de la CSQ, le comité cherche à dynamiser le milieu collégial et à contribuer à l’amélioration de l’égalité entre les sexes.

Si vous êtes intéressée, nous vous invitons à inscrire votre nom dans ce document :

N’hésitez pas à en parler à vos collègues pour les inviter à se joindre elles-aussi au mouvement. Nous cherchons à recruter le plus de femmes possible au sein du comité afin de permettre à toutes de moduler leur participation en fonction de leurs disponibilités. En ce sens, n’hésitez pas non plus à vous inscrire si vous avez un intérêt et ce, même si vous n’êtes pas certaine de pouvoir être présente à chacune des réunions.

Nous vous contacterons au début de la session d’automne et nous déterminerons à ce moment-là la forme que pourra prendre le comité. Pour le moment, nous souhaitons un comité ouvert et dynamique, qui rayonnera dans le Collège.

Merci!

Amélie-Elsa Ferland-Raymond
Pour le Comité de la condition des femmes

Réalité des femmes_sans enfants

La réalité des femmes sans enfant

Les 16 et 17 mars dernier se tenait à Victoriaville le troisième réseau des femmes de l’année 2022-2023, sous le thème de la justice reproductive. Le texte qui suit présente le résumé d’une des conférences offertes aux femmes présentes. Nous remercions Amélie-Elsa Ferland-Raymond pour ce résumé. 

Catherine-Emmanuelle Delisle, créatrice du blogue femmesansenfant.com, a fermé ce troisième Réseau des femmes avec sa conférence sur la réalité des femmes sans enfant, par circonstance ou par choix.

Créatrice d’un blogue dont l’objectif est de rendre visibles les femmes sans enfant, de même que de rallier, d’informer et de célébrer les vies sans enfant, Madame Delisle est venue témoigner de la difficulté d’être une femme sans enfant dans une société où l’identité féminine est encore fortement associée au rôle de mère dans l’imaginaire et les représentations collectives.

Il a ainsi été question des défis auxquels font face les femmes sans enfant par circonstances, qu’il s’agisse de honte, du sentiment d’être mise à part des autres femmes, du sentiment de vide existentiel dans certains cas, de jalousie et d’envie ou d’isolement. Quant aux femmes sans enfant par choix, Madame Delisle a évoqué les inconvénients et la souffrance liés à la pression de se conformer aux attentes sociales de maternité, aux jugements, aux iniquités au travail et à l’invisibilité sociale.

Cette conférence aura été particulièrement émotive pour plusieurs, alors que le poids du rôle maternel, perçu comme un incontournable pour les femmes, pèse encore sur elles en 2023, avec ce que cela implique de préjugés, de pressions et de critiques adressées aux femmes qui ne peuvent pas, ou ne souhaitent pas, s’inscrire dans ce rôle.