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Revue de presse du 29 avril 2024

Revue de presse 

Notre collègue Patrick Desrochers a participé à une discussion organisée par la CSQ pour déjouer les stéréotypes liés à la profession d’éducateur à l’enfance : Petite enfance: deux hommes et plusieurs couffins! – Centrale des syndicats du Québec (CSQ) (lacsq.org) 

La Fédération des cégeps souhaite revoir la formation continue afin d’en faciliter l’accès. Elle désire ainsi combler rapidement les besoins en main-d’œuvre :  Il y a « urgence » de revoir la formation continue des travailleurs, dit la Fédération des cégeps | Le Devoir 

En matière d’IA dans les sphères de l’éducation supérieure, le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) demandent au gouvernement une réglementation (et surtout de la prudence) : L’IA générative, une autoroute à réglementer en enseignement supérieur | Le Devoir. Vous pouvez consulter ici le rapport du CSE sur l’IA : Intelligence artificielle générative en enseignement supérieur : enjeux pédagogiques et éthiques – CSE (gouv.qc.ca) 

Des jeunes de Vaudreuil-Dorion ne voient pas l’utilité de parler français et préfèrent avoir recours à l’anglais, même si, pour certain.es, le français est leur langue maternelle : Le français boudé dans des écoles: «C’est juste “inconvenient” pour moi» | JDQ (journaldequebec.com) 

L’anglicisation des élèves semble de plus en plus difficile à contrer, alors que la vie numérique se déroule presque exclusivement en anglais : François Legault a manqué de courage sur la loi 101 au cégep | JDQ (journaldequebec.com) 

Dans sa chronique, Normand Baillargeon expose l’importance de tenir compte de la charge cognitive en enseignement, et rappelle le peu d’informations nouvelles que la mémoire de travail peut enregistrer à la fois (environ 7 informations) : Enseigner avec Sweller | Le Devoir 

La surcharge de travail nuit au rendement des employé.es et menace leur équilibre. L’article de Maude Goyer propose entre autres comme solution à l’hyperconnexion la pratique de l’ennui volontaire, pour offrir une pause à notre cerveau et retrouver notre concentration: Vie au travail | Les dangers du surmenage | La Presse 

Vous pouvez consulter le bulletin des actualités de la CSQ en cliquant ici : Ma CSQ cette semaine.   

Contribution employeur_assurances

Retard injustifié dans le versement de la contribution de l’employeur au régime d’assurance 

Le 1er avril devait marquer le début de la contribution patronale à nos assurances collectives. Cette contribution s’élève annuellement à 150 $ pour un régime individuel et à 300 $ pour un régime familial (environ). Le montant est faible, mais il a une portée symbolique importante : il s’agit d’un premier gain en cette matière depuis longtemps. 

Cette contribution (qui se serait chiffrée à 12 $ pour plusieurs d’entre nous) n’a toutefois pas été versée lors de notre dernière paie. Il en va de même pour les ressources issues de la négociation nationale : la répartition de la tâche a lieu sans elles, la signature de la convention se faisant attendre, une attente d’autant plus désolante que les sommes sont consenties et qu’elles doivent servir à alléger la tâche enseignante : c’est ce pour quoi nous nous sommes battu.es.  

La partie patronale fait toutefois traîner la situation en longueur, situation qui semble d’autant plus absurde et injuste que les autres corps d’emploi, eux, ont déjà obtenu certaines ressources et leur hausse de la contribution de l’employeur à leur régime d’assurance.  

Pourquoi la signature la convention doit-elle suivre le même chemin tortueux, épuisant, désengageant que celui des négociations? Quelles économies de bouts de chandelles la partie patronale cherche-t-elle à faire en retardant ces versements, et à quel prix? Comment une « saine gestion » peut-elle se faire au prix du bien-être des professeur.es?  

On nous demande du dévouement, du bénévolat. On nous demande d’adhérer au projet éducatif et à la vision de notre établissement. On nous demande de la passion, un engagement indéfectible pour la réussite, des actions pédagogiques à impact élevé. Mais quand vient le temps de nous octroyer ce à quoi nous avons droit, là, il n’y a pas d’urgence.  

On oublie que l’éducation se fonde sur un lien humain, et que l’épuisement, la démotivation, la frustration ne sont pas sans conséquences sur les humains que nous sommes. Retrouver la fierté d’appartenir à une institution d’enseignement, cela passe nécessairement par une pleine reconnaissance financière de notre travail ainsi que par une amélioration des conditions dans lesquelles il s’effectue.   

La CSQ produit présentement un avis juridique en raison de l’absence de contribution de l’employeur à nos assurances collectives lors de la dernière paie. Il est possible que la situation donne lieu à des griefs.  

Nous vous tiendrons informé.es de la suite.  

Groupes de discussion_projet tâche

Groupes de discussion sur la lourdeur de la tâche 

Comme vous le savez, le syndicat travaille à cibler des aspects précis sur lesquels agir pour amoindrir la lourdeur de la tâche dont témoignent un grand nombre de profs.

On a donc besoin de votre aide pour réfléchir à cet enjeu.  

Il nous manque 3 à 4 volontaires dans les groupes de discussion suivants :  

  • Techniques de la santé, le 28 mai de 12h à 17h; 
  • Techniques humaines et domaines artistiques, le 3 juin de 9h à 13h; 
  • Formation préuniversitaire en sciences humaines et formation générale, le 4 juin de 9h à 13h.  

Faites-nous signe si le sujet vous interpelle! 

Élections aux comités du 15 mai

Élections du 15 mai aux différents comités 

Même si un soubresaut de l’hiver nous a saisi.es la semaine passée, le printemps s’est bel et bien installé. Avec lui viennent la lumière estivale, la chaleur et… les élections aux différents comités! 

Vous avez envie de vous engager auprès des collègues pour avoir un effet direct sur notre environnement de travail? N’hésitez pas à soumettre votre candidature. Une nouveauté s’offre à vous cette année : le comité des Statuts et règlements du SPPCSF. Pour plus de détails, consultez le courriel du 29 avril.   

Liste des comités :  

Comités paritaires et comités formés par le collège : 

  • Comité de perfectionnement (3 représentant.es)   
  • Comité santé et mieux-être au travail (2 représentant.es)  
  • Comité d’action et de concertation en environnement (2 représentant.es)  
  • Comité santé et sécurité au travail (2 représentant.es)  
  • Comité de prévention du harcèlement et des violences à caractère sexuel (1 représentant.e) 
  • Comité des cours complémentaires (1 représentant.e provenant de la commission des études) 
  • Comité sur la réussite des étudiant.es autochtones (3 représentant.es) 
  • Jury local AQPC-OEEQ (2 représentant.es) 
  • Comité d’éthique de la recherche (1 représentant.e – mandat de deux ans) 

Comité de la formation générale : 

  • Comité de la FG (2 représentant.es, dont un.e provenant du secteur préuniversitaire et un.e du secteur technique)
    * Les représentant.es seront recommandé.es par le comité de la FG et entériné.es par l’assemblée générale 

Comités syndicaux : 

  • Comité d’action féministe du SPPCSF (1 représentante)  
  • Comité d’information et d’action sociopolitique du SPPCSF (1 représentant.e) 
  • Comité des Statuts et règlements du SPPCSF (2 à 4 représentant.es)  

Revue de presse du 22 avril 2024

Revue de presse 

Malgré l’entente de principe, le gouvernement Legault tarde à signer la convention collective, ce qui permettrait de distribuer les ressources convenues pour l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail : Impatience dans le secteur public, où des hausses salariales se font attendre | Le Devoir 

En réponse à la lettre de la professeure Isabelle Morin (Cellulaire en classe | Où es-tu, mon bel étudiant ? | La Presse), Alicia Lessard, cégépienne, témoigne de son désir d’apprendre et de tisser des liens d’amitié dans un contexte où les écrans et la démotivation créent un isolement difficile à vivre : Je suis cachée au fond de la classe | La Presse 

Les paramètres qui permettent d’attribuer l’aide financière aux études par le gouvernement sont désuets et devraient être revus à la hausse pour répondre aux besoins des élèves. Le revenu maximal de 1283$ par mois ne couvre pas l’inflation, si bien que le programme est moins utilisé : Près d’un demi-milliard inutilisé en aide financière aux études en six ans | Le Devoir 

Vous pouvez consulter le bulletin des actualités de la CSQ en cliquant ici : Ma CSQ cette semaine.  

Revue de presse du 15 avril 2024

Revue de presse

Le Cégep de Sainte-Foy offre désormais une plus grande place à l’éducation financière. Une salle de cours donne accès en temps réel aux titres des marchés boursiers : Un mini Wall Street au Cégep de Sainte-Foy | Radio-Canada. 

Moins d’étudiant.es optent pour la maîtrise : ils et elles préfèrent des programmes courts, moins exigeants : La maîtrise en enseignement délaissée au profit des nouveaux programmes courts | Radio-Canada. 

Les cégeps de la région ont profité de l’expérience unique de l’éclipse qui a balayé le ciel du Québec : Éclipse solaire: un moment historique partagé sur le toit du cégep Limoilou | JDQ (journaldequebec.com). 

Les cégeps ont dépensé plus de 2 millions de dollars sur Amazon en 2023, ce qui fragilise l’économie locale : Le cégep Limoilou champion des dépenses sur Amazon (lesoleil.com). 

Le Cégep de Lanaudière s’est doté d’une politique qui lui permet de favoriser le commerce local. Il n’achète sur Amazon que lorsque le produit ne peut être déniché ailleurs. Ces achats de proximité lui permettent de réduire son empreinte écologique: Le cégep qui boude Amazon (lesoleil.com). 

Vous pouvez consulter le bulletin des actualités de la CSQ en cliquant ici : Ma CSQ cette semaine. 

Revue de presse du 8 avril 2024

Revue de presse 

Mathieu Bélisle revient sur le mauvais état des infrastructures collégiales, l’urgence d’investir dans le réseau collégial francophone et le sentiment de honte qu’il ressent devant le piètre état des établissements d’enseignement : Cégep blues | La Presse. 

Radio-Canada expose l’immobilisme des établissements d’enseignement supérieur à la suite de l’arrivée de l’IA. La plupart n’ont pris aucune mesure concrète pour encadrer son utilisation, tant par la communauté étudiante que par les professeur.es : IA à l’université : le passage de la réflexion à l’action tarde | Radio-Canada. 

Une neuroscientifique explique comment étudier correctement pour se préparer à un examen : Comment étudier rapidement pour un examen? | Info | Radio-Canada 

Les cas de tricherie causés par l’utilisation inadéquate de l’IA se multiplient et sont difficiles à prouver hors de tout doute. Nombre de professeur.es reviennent aux évaluations à la main, en classe : Tricherie et intelligence artificielle | L’éléphant dans la salle de cours | La Presse 

Un projet de réduction des frais pour l’utilisation du transport en commun au Cégep Saint-Laurent suscite le mécontentement parce que les coûts sont chargés unilatéralement à l’ensemble des étudiant.es de la formation régulière à temps plein: Des frais pour le transport en commun dérangent au Cégep St-Laurent — 98.5 Montréal (985fm.ca) 

Vous pouvez consulter le bulletin des actualités de la CSQ en cliquant ici : Ma CSQ cette semaine.    

50e anniversaire du réseau des femmes

50e anniversaire du CAF

Les 21 et 22 mars fut célébré, au Château Frontenac, le 50e anniversaire du Comité d’action féministe. Pour l’occasion, plusieurs conférences ont mis en lumière à la fois les progrès accomplis et l’importance de la lutte sociale à poursuivre.

La dévalorisation du « care »

Naïma Hamrouni (UQTR) a présenté en quoi les tâches assurées de manière prédominante par les femmes sont dévalorisées dans notre société. Les femmes assument :

  • 2/3 du travail domestique;
  • ¾ du travail de soins (enfants, personnes âgées…);
  • la majorité de la charge mentale ménagère.

Même lorsque les femmes travaillent à temps plein, même lorsqu’elles sont mieux rémunérées que leur mari, elles continuent d’assumer l’essentiel de ces tâches. Les jeunes couples perpétuent cette inégalité.

Le maintien des privilèges des plus puissants et des mieux nantis se fait au prix de ce travail invisible, dont dépend notre société. C’est justement parce que ce travail invisible est essentiel qu’il nous faut le revaloriser.

L’intersectionnalité pour réfléchir et agir sur les inégalités

Isabelle Auclair et Jade St-Georges (Université Laval) ont présenté les iniquités qui subsistent dans notre société « égalitaire ».

Aujourd’hui encore demeurent pour les femmes des inégalités dans l’accès à l’emploi et dans les conditions de travail. Trop de femmes se heurtent à un plafond de verre, à des inégalités salariales, notamment en raison de leur sous-représentation dans les lieux de pouvoir, à leur surreprésentation dans les métiers du « care », aux obligations sociales (tâches domestiques, soin des enfants, des parents âgés) dont elles portent davantage la responsabilité que les hommes. En moyenne…

  • une femme obtient 89 cents pour chaque dollar gagné par un homme, lorsque tous deux travaillent à temps plein;
  • une femme racisée gagne 59,3 % du salaire d’un homme blanc.

Si la tendance actuelle se maintient, l’écart économique entre les sexes sera comblé, dans le monde, dans 267,6 ans.

Le mythe du mérite

Naïma Hamrouni (UQTR) explique pourquoi les postes de pouvoir ne sont pas nécessairement attribués « au mérite ». En Occident, les femmes sont les principales pourvoyeuses de soins, tandis que les sphères de pouvoir sont dominées par les hommes.

Au Québec, en 2015, les femmes représentaient moins de 30% des députés de l’Assemblée nationale. Ce chiffre monte à 42% en 2018 puis à 46% en 2022. Toutefois, les ministères avec les plus gros portefeuilles sont encore attribués à des hommes. 

D’aucuns justifient cette situation par les mythes suivant :

  • Le libre choix des femmes (qui ne veulent pas de ces fonctions);
  • La méritocratie (les plus compétents ont les postes de pouvoir);
  • L’essentialisme;
  • La discrimination inversée (l’action positive est discriminatoire envers les hommes blancs).

On sait au contraire que de nombreux facteurs sociaux contribuent à diriger les femmes vers des rôles de service. Les injustices structurelles peuvent être contrebalancées notamment par une action positive (femmes choisies à compétence égale) pour favoriser l’établissement d’un équilibre.

Bilan : participation des femmes aux instances

À la CSQ, le Programme d’accès à l’égalité syndicale a permis une meilleure représentation des travailleuses.

Le pourcentage des femmes représentées aux instances est passé de 66 % à 78 % entre 1994 et 2021. Pourtant, leur participation aux instances se chiffre à 59 %.

Au cégep de Sainte-Foy, les femmes représentent environ 60 % des professeur.es, et représentent également 60 % des membres élu.es du SPPCSF!

Demandes de congés 2024

Demandes de congés pour la session d’automne 2024 

La date limite pour demander un congé à la session d’automne 2024 est le 15 mai 2024. 

Pour vous aider dans votre demande, voici un lien vers le tableau des congés. Cette ressource peut être très utile pour connaître les différentes modalités des nombreux congés de la convention.  

fiche-conge_FEC_web.pdf (lacsq.org) 

Sur la page du syndicat, vous trouverez des modèles de lettre que vous pouvez utiliser pour rédiger votre demande. Les modèles sont à la fin de la page suivante :  

Convention collective et échelle salariale | Syndicat des professeurs du Cégep de Sainte-Foy (sppcsf.com) 

Finalement, les demandes de congés doivent être envoyées à l’adresse suivante : 

rh-enseignants@csfoy.ca 

N’hésitez pas à contacter Danny Lassiseraye, applicateur de la convention, si vous avez des questions au sujet des différents types de congés.  

Notez que les personnes intéressées par le congé en vue de l’obtention d’une maîtrise et de recyclage pour l’année 2024-2025 doivent transmettre le formulaire dûment rempli à Charles Boissonneault au plus tard le 3 mai 

Projet de répartition 24-25

Vers le projet de répartition : dépôt des groupes 

Les coordinations départementales ont reçu les prévisions des groupes en vue du projet de répartition 2024-2025.  

Nous invitions les coordinations à faire une vérification attentive des informations et à mettre le syndicat en CC (plus particulièrement Danny Lassiseraye) si certains éléments doivent être mentionnés au cheminement scolaire. Il sera alors plus facile pour le syndicat de faire le suivi lors des rencontres autour du projet de répartition.  

L’année 2024-2025 sera celle où nous verrons pour la première fois les effets du report de la date limite d’abandon pour les étudiant.es. Nous prévoyons une plus grande rétention dans nos groupes. À suivre…  

Voici les principales dates du projet de répartition : 

Le 22 mars, les coordinations ont reçu le dépôt des groupes. Chaque département a été invité à vérifier les différentes informations et à poser les questions nécessaires au cheminement scolaire. 

Du 5 avril au 11 avril, le syndicat reçoit le projet de répartition et invite les coordinations départementales à le consulter afin de s’assurer que le tout est conforme. Il s’en suit des allers-retours Collège-Syndicat pour discuter de certaines demandes d’ajouts ou de modifications formulées par les départements (2e et 3e rencontres). 

Le 25 avril, dernière étape du projet, c’est la présentation finale aux différentes coordinations du cégep par le cheminement scolaire. Par la suite, les départements pourront effectuer les démarches pour la répartition départementale de ces ressources. 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec votre bureau syndical.