Retour sur le Congrès de la CSQ 2018
C’est sous le thème « Notre pouvoir, l’action » qu’avait lieu, du 26 au 29 juin 2018, le 42e Congrès de la CSQ. Ce congrès a été marqué par le départ de Louise Chabot, qui a passé trente années à la CSQ (dont les six dernières années à sa présidence), et par l’élection d’un nouvel exécutif[1]. Le congrès a été aussi l’occasion d’adopter une série de recommandations qui s’intégreront au plan de travail du prochain triennat, soit jusqu’au prochain congrès de la CSQ en 2021. De ces recommandations émergent certaines actions, dont celle d’élaborer un projet collectif visant à faire contrepoids à la tendance actuelle à la marchandisation des services publics, notamment en éducation, en santé, et dans le secteur de la petite enfance. L’ensemble des recommandations adoptées au congrès vous sera transmis aussitôt que nous aurons une version finalisée d’un cahier de ces recommandations, qui devrait être disponible au cours du mois de septembre prochain.
Le congrès a également été l’occasion de modifier les statuts de la centrale. Une proposition à l’effet de pouvoir confirmer, par un vote majoritaire, une candidature unique à un poste au sein de l’exécutif a été rejetée par une large proportion des participants. Le SPPCSF, qui était favorable à cette proposition, préconisait plutôt que chaque membre élu d’un exécutif obtienne l’appui d’une majorité de délégués, que cette personne soit seule ou non sur le poste pour lequel elle pose sa candidature. D’ailleurs, la procédure d’élection des membres du bureau syndical au SPPCSF respecte cette façon de faire.
Dans la foulée de l’imbroglio entre la CSQ et le Syndicat de l’enseignement de la région de Québec[2], le congrès a également adopté une proposition visant à modifier le règlement relatif aux conditions de désaffiliation de la centrale en rendant cette procédure beaucoup plus contraignante pour les syndicats affiliés. Le SPPCSF s’est essentiellement opposé à l’ensemble de cette proposition, défendant le principe de l’autonomie du syndicat local et de son assemblée générale dans la détermination des paramètres qui encadrent sa vie démocratique, ceci incluant évidemment toute procédure de désaffiliation. Il faut savoir que, comme le prévoit le règlement relatif à aux cas de désaffiliation, l’adoption de cette proposition aura pour effet de venir modifier les statuts et règlements du SPPCSF. Nous aurons donc l’occasion d’en discuter bientôt.
[1] http://www.lacsq.org/actualites/toutes-les-actualites/nouvelle/news/un-nouvel-executif-elu-a-la-csq/
[2] https://www.journaldequebec.com/2018/06/29/bras-de-fer-entre-le-syndicat-denseignants-de-quebec-et-sa-centrale-syndicale