Résumé du CG du 4 novembre
Vendredi dernier, les représentant·e·s des syndicats de la FEC étaient réuni·e·s en conseil général. Voici les principaux éléments qui ont été au cœur des discussions.
Élections à la FEC
Louis-Philippe Paulet, du cégep de Sorel-Tracy, a été élu à la trésorerie. Julie Payot, du collège Bois-de-Boulogne, a été élue quant à elle au poste de soutien en relations de travail. Désormais, il n’y a plus de postes vacants à la FEC!
Loi spéciale en Ontario
Une loi spéciale a été adoptée en Ontario pour imposer une convention de quatre ans aux employé·e·s de soutien du réseau scolaire. Cette loi spéciale rend la grève illégale et expose les syndiqués à de très lourdes pénalités financières. Avec courage, les employé·e·s de soutien contestent cette loi qui crée un préjudice important à la démocratie.
Pour cette raison, la FEC a adopté à l’unanimité une proposition qui appuie le personnel de soutien du réseau scolaire ontarien dans son mouvement de grève pour l’amélioration de ses conditions de travail. De plus, un montant de 1000 $ sera versé pour aider l’organisation syndicale à faire face à la loi spéciale votée par le gouvernement Ford.
Financement des cégeps
Pierre Avignon a présenté un projet de recherche mené par le chercheur Martin Maltais (UQAR), qui a pour mandat de produire un rapport sur l’évolution de l’utilisation des ressources dans le milieu collégial. La compréhension de l’utilisation faite des ressources enseignantes permettra éventuellement de favoriser leur réappropriation.
L’enveloppe budgétaire accordée au réseau collégial représente environ 2 % du budget de l’État. S’il y a eu un certain réinvestissement dans les dernières années, ces ressources ne semblent pas avoir été réinjectées en enseignement : ce sont surtout les postes de cadres et de professionnels (en particulier de conseillers pédagogiques) qui ont augmenté.
Comme de nombreuses sommes injectées par les annonces gouvernementales vont dans l’enveloppe S (et non dans l’enveloppe E, régie par la convention et réservée à l’enseignement), les ressources enseignantes qui y sont liées sont plus fluctuantes et, pour cela, elles ne peuvent pas contribuer à l’octroi de postes, ce qui accentue la précarité des enseignant·e·s du réseau collégial. Il se forme ainsi un décalage entre la répartition de la tâche et l’information liée aux ressources. Plus précisément, si environ 12 000 ETC sont conventionnés, c’est plutôt 14 000 ETC qui existent dans le réseau. Par conséquent, 2 000 ETC sont flottants, ce qui accroît la précarisation.
Le comité CHIFFRE (Comité Hautement Informé pour Faire du Financement en Enseignement) a été créé pour discuter de ces questions à la FEC.
CCF
Le Comité de la condition des femmes a présenté son plan de travail pour le triennat en cours. À ses activités régulières se greffent plusieurs activités thématiques sur les violences à caractère sexuel, sur la prévention des violences dans les instances de la FEC, sur la conciliation famille-travail-études-vie personnelle, sur la violence conjugale dans les milieux de travail, sur les négociations, sur l’accès à l’égalité à l’emploi, sur l’accès à l’égalité syndicale et sur l’intersectionnalité.
Comités interrondes
Malheureusement, peu de travaux avancent dans les comités interrondes, notamment en raison de l’annulation des réunions. Des discussions devraient toutefois avoir rapidement lieu sur le financement du programme de soins infirmiers.
Le comité interronde sur la FAD est parvenu à terminer le questionnaire de consultation des directions sur la formation à distance. Le questionnaire destiné au personnel enseignant est en travail. Les deux questionnaires devraient être achevés à temps pour être acheminés au début du mois de décembre. Les recommandations seront formulées ensuite.