CG FEC-CSQ, 1er et 2 juin 2023
Le 1er et le 2 juin avait lieu le conseil général de la FEC-CSQ. Parmi les nombreux dossiers abordés, voici quelques faits saillants :
Liberté académique
Dans ce dossier, la FEC revendique le respect de la liberté académique au niveau collégial. Plusieurs actions sont entreprises, notamment la réalisation d’un sondage de nos membres pour comparer les enjeux de la liberté académique au cégep à ceux mis en lumière dans le milieu universitaire par le rapport Cloutier. Le résultat de ce sondage sera diffusé en août. À partir des résultats, la FEC se positionnera sur la nécessité de produire un énoncé de principes.
FAD
Les conclusions du sondage effectué auprès des membres devraient être présentées à la rentrée.
Loi 14
La loi 14 bouleversera profondément la rentrée à l’automne 2023 dans les cégeps anglophones. La prochaine cohorte qui ne fait pas partie des ayants droit devra passer l’EUL. Trois cours de français sont offerts pour mieux préparer les étudiants (deux proviennent de la conversion de cours de français langue seconde, un troisième remplace un cours à option). Trois cours disciplinaires seront donnés en français (obligatoire). Des mesures pour privilégier l’inscription des ayants droit dans les cégeps anglophones seront établies.
CCF
Le CCF change de nom! Il s’appelle désormais le Comité d’action féministe de la FEC (CAFFEC). On cherche toujours des candidates pour s’engager : n’hésitez pas à nous faire signe si le dossier vous intéresse. Sylvie St-Amant est élue à la présidence de la FFQ.
Finances
À la suite des travaux du comité sur la péréquation, les deux propositions suivantes ont été adoptées à l’unanimité :
Proposition 1 : Modifier la politique financière de la FEC-CSQ de façon à ce que la Fédération assume chaque année les dépenses liées à l’instance fédérative la plus coûteuse (incluant le Congrès) afin de réduire les coûts pour les syndicats locaux et de diminuer les variations d’écart du montant total de la péréquation.
Proposition 2 : Modifier la politique financière de la FEC-CSQ de manière à ce que la personne élue à la trésorerie présente chaque année, au CG de l’automne portant sur la présentation des états financiers, une analyse des dépenses de péréquation, et ce, préalablement à l’émission des factures ou des remboursements aux syndicats. La personne élue à la trésorerie pourra alors recommander ou non au CG que la FEC injecte une somme supplémentaire dans la péréquation en fonction de cette analyse et des résultats financiers de l’année précédente, et ce, particulièrement pour les années de négociation.
L’adoption de ces propositions permettra de diminuer la pression liée à la péréquation pour le SPPCSF. Si l’on prend pour exemple l’année 2021-2022, cela représenterait localement une économie de 10 000 $.
La retraite et les négos
La proposition gouvernementale consiste à augmenter à 57 ans l’âge minimum de la retraite sans pénalité après 35 ans de services. Pour chaque année de service, le pourcentage de rente passera de 2% à 1,4%, ce qui causera un appauvrissement.
Cours défis
Les membres ont adopté une position forte visant à réaffirmer la pertinence de la formation générale et, en particulier, du premier cours de littérature (à la suite du positionnement de la Fédération des cégeps et de la Fédération étudiante collégiale du Québec). La FEC, notamment, continue de dénoncer l’école à trois vitesses, de revendiquer du financement supplémentaire pour les étudiant.e.s nécessitant du soutien, de demander une meilleure accessibilité au cours de renforcement en français et de s’opposer à la formation à la carte ainsi qu’à l’inclusion, dans les devis, de l’enseignement systématique de la grammaire.