RAPPEL – Changement de date de la prochaine assemblée générale
Nous vous rappelons que la prochaine assemblée générale du SPPCSF aura lieu le mercredi 26 avril et non le 19.
Un avis de convocation et un ordre du jour vous parviendront sous peu par courriel.
Au plaisir de vous y voir!
LA RÉPARTITION DE LA TÂCHE D’ENSEIGNEMENT : une responsabilité départementale et disciplinaire
L’un des articles de notre convention collective (4-1.07) prévoit qu’il est de la responsabilité collective du département de «répartir et pondérer les activités pédagogiques, incluant les charges d’enseignement, en fonction des ressources allouées [nombre d’ETC], et des activités relatives à la reconnaissance du temps de travail [i.e. 173 heures]».
Il s’agit là, bien sûr, de l’un des plus importants et des plus difficiles mandats qu’il est donné de réaliser au cours de l’année académique. En revanche, le fait d’assumer cette responsabilité constitue aussi un gage d’autonomie professionnelle puisque nous avons la possibilité de définir nos propres règles de répartition pour – espérons-le – le plus grand bien de notre vie départementale et des étudiant.e.s à qui nous enseignons.
Il faut rappeler que si cette répartition se fait selon les règles internes propres au département, elle doit d’abord et avant tout être équitable. C’est en effet la seule balise clairement identifiée dans le texte de la convention collective (8-5.03). On doit donc faire en sorte que la « lourdeur » de la tâche soit répartie équitablement, ce qui ne se résume évidemment pas à distribuer les tâches selon l’ancienneté, ni même à s’appuyer sur le seul calcul de la charge individuelle (c.i.). D'autres variables doivent également être prises en compte.
Par ailleurs, il est important de souligner que dans les départements multidisciplinaires, bien que le responsable ultime de la répartition équitable de la tâche demeure le département, les membres de chacune des disciplines doivent aussi s’assurer d’une répartition équitable de leurs cours. On pourrait résumer la situation ainsi : dans les départements multidisciplinaires, la responsabilité nommée à l’article 8-5.03 de la convention collective est en partie assumée par les disciplines. Il est donc crucial que ces disciplines se dotent de moyens permettant d’atteindre cette équité.
Avant d’énumérer quelques modèles de répartition, rappelons qu’en dernière instance, le Collège doit tout de même approuver la répartition de la tâche départementale.
Des principes de répartition de la tâche d’enseignement :
- La façon dont la tâche est répartie (le modèle et les règles de répartition) devrait idéalement se retrouver dans les règles de régie interne du département.
- Les règles de répartition peuvent varier d’un département à l’autre ; certains principes communs peuvent toutefois servir de guide.
- Idéalement, à chaque session ou à chaque année, le département devrait s’assurer de vérifier s’il est pertinent d’apporter des changements à son mode de répartition.
Des incontournables à considérer
L’obligation de donner tous les cours :
Afin que le département respecte l’obligation de donner tous les cours dont il est responsable dans une discipline donnée, le partage de l’expertise est essentiel. En ce sens, les chasses gardées sont à éviter.
Le respect des intérêts individuels des membres du département :
Le mode de répartition choisi devrait permettre à chaque membre du département de pouvoir bénéficier d’un véritable premier choix, si possible dans un horizon maximal de deux ou trois ans.
L’équité entre les charges de travail :
L’équité doit être évaluée sur l’ensemble de l’année scolaire. Ainsi, un déséquilibre de charge est possible d’une session à l’autre (dans le respect évidemment des paramètres de la convention collective) ;
Le calcul de la charge individuelle (c.i.) est certes un indicateur important à considérer, mais il n’est pas le seul.
D'autres aspects entrent également en considération, même s’ils ne sont pas toujours quantifiables :
- L’hétérogénéité des étudiant.e.s qui composent un cours ;
- La nécessité d’une mise à jour importante d’un cours ;
- La différence entre des cours de début (étudiant.e.s de 1ère session) ou de fin de DEC ;
- L’élaboration d’un nouveau cours ;
- Le nombre de préparations différentes ;
- Les changements de pratiques pédagogiques à effectuer ;
- Le perfectionnement nécessaire ;
- La nécessité de participer à des comités en lien avec le cours donné ;
- Le nombre total d’étudiant.e.s confié.e.s à un.e enseignant.e ;
- Etc.
Quelques idées de modèles de répartition de la tâche
- La liste des priorités d’attribution des cours est établie initialement. Après chaque session, tous les membres du département augmentent d’un rang dans la priorité, sauf le premier, qui passe au dernier rang. On peut aussi appliquer une telle liste dans des sous-groupes de cours de la discipline.
- Le département détermine, pour chaque cours, un niveau de difficulté ou de lourdeur. Une fois la répartition réalisée, les niveaux sont additionnés. La personne qui possède le plus haut niveau choisit au premier rang la session suivante, et celle qui a le plus faible niveau choisit au dernier rang.
- Le département accorde une priorité sur un cours pour une durée de deux ou trois sessions (ou deux ou trois ans, si le cours est offert une session sur deux). Au terme de ce délai, le cours est remis dans la banque de cours offerts. Dans ce cas, on peut spécifier que la professeure ou le professeur qui vient de libérer le cours n’a aucune priorité sur celui-ci dans la répartition en cours.
- Le département tient compte des cinq dernières sessions. Il additionne le nombre de préparations différentes attribuées par chacun de ses membres. L’ordre de priorité va de la personne qui a effectué le plus grand nombre de préparations différentes à celle qui en a fait le moins.
- Certains départements vont même jusqu’à procéder par tirage au sort dans le cas où plusieurs enseignant.e.s tiendraient mordicus à un cours la même session.
- Les règles de certains départements peuvent permettre à tous les membres du département d’obtenir, pour la moitié de leur tâche, les cours souhaités (premiers choix), l’autre moitié devant témoigner d’un compromis.
Comme on le constate, il existe de multiples façons de s’assurer de l’équité de la tâche. Il revient donc aux membres du département de choisir les mécanismes qui conviennent le mieux à leur propre situation.
Congé pour l’obtention d’un diplôme de maitrise (article 7-6.00)
Pour une deuxième année, les libérations pour formation menant à l’obtention d’un diplôme de maitrise sont accessibles à toutes les enseignantes et à tous les enseignants, mais prioritairement à celles et ceux « ayant atteint 19 de scolarité et qui étaient à l’échelon 17 en 2015-2016 » (clause 7-6.03).
La Direction du personnel devrait cette semaine faire parvenir aux professeur.e.s toute l’information pertinente pour effectuer une demande. Sachez dès maintenant que les demandes de projet, adressées au Comité patronal de négociation des collèges (CPNC), doivent se faire avant le 15 mai.
N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d’information sur ce congé.
Rappel - 1er mai : Journée internationale des travailleuses et des travailleurs
Dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, la Coalition pour la Justice sociale organise une manifestation, sous la forme d’une grande marche familiale dont le point de rassemblement, dès 17 h 30, est la place de l’Université.
Les grands thèmes de cette année seront, notamment, le salaire minimum à 15 $ / h et les prestations d’aide sociale.
Voici le lien vers la page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/185916641913307/
Appel de candidatures à la FEC
Afin de répondre à une demande croissante dans les cégeps qu’elle représente, la FEC procède en ce moment à un appel de candidatures. La personne élue sera libérée à la hauteur de 50 % et travaillera dans le domaine des relations de travail.
Intéressé(e) ? Vous pouvez lire l’appel de candidature ici...
Les cégeps dans l’actualité : la délicate question des rapports intimes entre professeur.e.s et étudiant.e.s
La semaine dernière, il y a été question à quelques reprises, dans les fils d’actualité, des relations d’ordre intime qui peuvent prendre forme entre les professeur.e.s et les étudiant.e.s. Des journalistes de La Presse et du Devoir se sont penchés sur la question et, à ce sujet, ont cité l’avis rédigé par le Comité de la condition des femmes de la FEC (CCF-FEC) et envoyé à la ministre Hélène David dans le cadre de la consultation sur les violences à caractère sexuel dans les collèges et universités du Québec. Nous vous laissons ici l’occasion de lire les deux articles parus, de même que l’avis lui-même.
Cliquez ici pour lire le texte de Rima Elkouri...
Cliquez ici pour lire l’article de Marco Fortier...
Cliquez ici pour lire l’avis du CCF-FEC transmis à la ministre David...
En prévision du 1er mai : note socioéconomique de l’IRIS à propos du salaire minimum à 15 $/h
Voilà quelque temps que la question du salaire minimum à 15 $/h défraie la manchette. L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), par le biais de Mathieu Dufour et Pierre-Antoine Harvey, met une autre fois le sujet de l’avant, cette fois en abordant la question des retombées fiscales d’une hausse du salaire minimum.