Rappel : convocation à l’AG du 12 avril
Nous vous convions à la huitième assemblée générale du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Sainte-Foy (SPPCSF) de l’année 2022-2023.
Mercredi 12 avril 2023 à 12 h 10
au local G-261/263
Lors de cette assemblée, nous vous informerons sur les dossiers en cours, notamment la liberté académique, les négociations et la disponibilité.
Nous nous prononcerons également sur une modification de nos Statuts et règlements quant au moment des élections du SPPCSF. Un avis de motion vous est parvenu à ce sujet par courriel le 22 mars.
Cette assemblée sera aussi l’occasion d’élire le ou la président·e d’élections du bureau syndical.
Par ailleurs, nous désirons vous soumettre la procédure d’élection de la personne qui sera la représentante en santé et en sécurité du travail pour le Cégep Sainte-Foy, en conformité avec la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (PL 59).
À mercredi!
Les membres du bureau syndical (SPPCSF)
Rappel : conférence et discussion autour de ChatGPT
Au Petit Amphithéâtre (A-126)
Le mercredi 19 avril de 12 h à 14 h
Nous vous rappelons que le SPPCSF a invité le conseiller pédagogique Alexandre Laflamme, de l’Université Laval, à présenter ChatGPT à notre communauté, sous l’angle de son utilisation en contexte d’enseignement supérieur.
Thèmes abordés :
- La technologie et les données derrière ChatGPT.
- Démonstration de l’utilisation de ChatGPT.
- Défis et enjeux en enseignement supérieur.
- Potentiel pédagogique pour les personnes enseignantes et étudiantes.
- Évaluation des apprentissages.
- Reconnaissance et détection de l’intelligence artificielle dans les évaluations.
La présentation sera suivie d’une discussion sur les préoccupations de nos membres et sur les actions à entreprendre localement.
Au plaisir de vous y voir en grand nombre!
Avortement — état de situation
Les 16 et 17 mars dernier se tenait à Victoriaville le troisième réseau des femmes de l’année 2022-2023, sous le thème de la justice reproductive. Le texte qui suit dépeint le résumé d’une des conférences offertes aux femmes présentes. Nous remercions Amélie-Elsa Ferland-Raymond pour le résumé.
Lors de cette conférence portant sur l’état de situation concernant l’avortement, nous avons appris qu’une femme sur trois aura recours à l’avortement au cours de sa vie reproductive. Cette intervention constitue le seul droit accordé aux femmes en tant que femmes, en raison de leur biologie. Dans cette perspective, le contrôle de l’avortement témoigne d’une volonté de contrôle du corps des femmes.
Une représentante de la Fédération du Québec pour la planification des naissances est venue présenter la campagne « Ta raison, c’est la bonne », visant à informer sur le droit et l’accès à l’avortement. Au cœur de la campagne se retrouve l’idée qu’il n’y a pas de hiérarchie des raisons pour recourir à l’avortement. https://www.taraison.ca/
L’intervenante a par ailleurs rappelé que, contrairement aux croyances populaires, 88 % des avortements ont lieu alors que la grossesse n’a pas atteint sa 12e semaine, que les avortements tardifs (24 semaines et plus) sont de l’ordre d’une vingtaine par année et que l’avortement n’est en aucun temps utilisé comme un moyen de contraception (pour que ce soit le cas, il faudrait qu’on compte plus d’avortements que de naissances dans une année). D’ailleurs, la moitié des femmes ayant eu recours à l’avortement utilisaient un moyen de contraception.
Revue de presse
Dans Le Devoir, Stéphane Baillargeon signe un article qui réfléchit aux applications pédagogiques. Il cite notamment Simon Collin de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité numérique en éducation de l’UQUAM : « Pour les élèves du primaire jusqu’aux étudiants du baccalauréat, l’école a pour but de développer des compétences. Il faut donc se demander dans quelle mesure la performance de l’outil soutient ou interfère dans le développement des compétences. »
À Radio-Canada, Sébastien Desrosiers est revenu sur la fin des forums : les discussions au sujet du renouvellement des conventions collectives auront lieu aux tables de négociation, comme le souhaitaient les syndicats.
Dans les pages du Devoir, 50 professeur·e·s de l’Université Laval cosignent une lettre pour défendre leur vision de l’université, une vision où prévalent « le droit à la liberté académique, le principe fondamental de la collégialité et l’obligation de transparence de l’administration. » Les cosignataires rappellent que l’université ne peut être gouvernée par des principes de rentabilité : il s’agit de protéger le savoir, la plus grande richesse qui soit.