État des ressources enseignantes
Les représentant·e·s du bureau syndical ont rencontré les représentant·e·s du Collège le 1er décembre lors d’une rencontre collège-syndicat (RCS). Il a été question du bilan 2020-2021 et de l’état d’utilisation 2021-2022 de la masse salariale enseignante.
Bilan des ressources enseignantes pour 2020-2021
Les données sont en équivalent temps complet (ETC).
L’année 2020-2021 a été une excellente année en ce qui a trait à la masse salariale. La possibilité de demander des incomplets COVID a diminué le taux d’abandon, ce qui a permis un meilleur financement des cours (483,94 ETC). De plus, le ministère a injecté des ressources à la hauteur de 17,088 ETC pour pallier les difficultés occasionnées par la COVID-19 et l’enseignement à distance. Nous avons dû engager des professeur·e·s pour un total de 494,748 ETC afin de donner l’ensemble des cours et des libérations. Ainsi, nous avons bouclé l’année avec un surplus de 6,280 ETC.
Lorsque l’on additionne à ce surplus l’excédent déjà accumulé dans les années antérieures (un surplus de 5,071 ETC) et que l’on ajoute certains rajustements effectués par le ministère, nous arrivons à un surplus total accumulé de 10,221 ETC. Ce surplus (on parle de sous-embauche) est une excellente nouvelle et nous a permis de commencer l’année scolaire de 2021-2022 en bonne position.
État courant de l’utilisation des ressources pour 2020-2021 (prévision)
Le tableau de l’utilisation des ressources pour l’année en cours est beaucoup moins reluisant.
À la mi-parcours, on prévoit de faire un déficit de 15,307 ETC. En d’autres mots, si la tendance se maintient, on engagera des professeur·e·s pour 15,307 ETC de plus que le ministère nous finance (on parle du surembauche), ce qui n’est pas une bonne nouvelle. Cette année, les étudiant·e·s, principalement celles et ceux de deuxième année, ont beaucoup abandonné de cours avant la date limite. Le cégep n’a pas été financé pour ces abandons.
À la différence de l’année dernière, il y a beaucoup moins de financement particulier injecté par le ministère en lien avec la COVID-19. Qui plus est, avec la pandémie, les hôpitaux ont diminué la taille des groupes de stage en soins infirmiers de 6 à 3 ou 4 étudiant·e·s par groupes. Cela a nécessité l’engagement d’enseignant·e·s totalisant environ 10 ETC , ce qui a creusé le déficit. Malheureusement, nous ne sommes pas financés pour ces groupes de plus petites tailles. Des représentations seront faites pour demander au gouvernement un remboursement de ces dépenses hors de notre contrôle.
Heureusement, nous avions un surplus accumulé de l’an dernier, ce qui fait qu’en fin de compte, on prévoit un déficit total de 8,226 ETC. À ce sujet, nous avons reçu une bonne nouvelle : la signature de la nouvelle convention va nous permettre d’obtenir 2,7 ETC récurrents supplémentaires, principalement pour les coordinations de programme et de stage. Comme ces montants arrivent un peu trop tard, une grande partie de ces ressources aideront vraisemblablement à éponger notre déficit.
Nous sommes encore cette année dans une année atypique. Bien que le tableau soit sombre, il semble que ce soit seulement passager et que les prochaines années seront, nous l’espérons, beaucoup plus normales.
Une première rencontre pour le comité sur la persévérance des étudiant·e·s issu·e·s des Premières Nations et inuit·e·s
Il aura fallu quelques mois avant que la première rencontre du nouveau comité sur la persévérance des étudiant·e·s issu·e·s des Premières Nations et inuit·e·s ait lieu, mais elle aura permis de mettre au jour l’intérêt et les ambitions de tous les membres du comité assis autour de la table.
Le 24 novembre dernier, ceux-ci ont dressé le portrait des actions et des mesures qui se font déjà en nos murs par les différents acteurs de tous les milieux du cégep (API, SA, Socio, profs, etc.). En plus d’être éclairant et instructif, ce portrait de la situation a permis de constater que le Cégep de Sainte-Foy cheminait déjà dans la bonne direction. Entre autres, un local est mis à la disposition des étudiant·e·s autochtones, des mesures d’accommodements leur sont accessibles et, depuis quelques années déjà, une personne-ressource est engagée afin de les accompagner dans leur cheminement collégial.
Les défis demeurent toutefois entiers pour assurer la persévérance des étudiant·e·s autochtones qui sont malheureusement trop nombreuses et nombreux à nous quitter après une session au cégep. Le comité, qui se réunira davantage à l’hiver pourra, l’espère-t-on, contribuer à améliorer non seulement la persévérance, mais aussi la réussite de nos étudiant·e·s autochtones.
Revue de presse
La crédibilité de l’épreuve uniforme de langue 2021 est remise en question par plusieurs spécialistes, rapporte Fannie Bussières McNicoll dans son article paru à Radio-Canada. Rappelons que le taux de réussite de cette épreuve est passé à 96,5% lors de son exécution en ligne, alors qu’il s’élève habituellement à 80%.
Toujours à Radio-Canada, Véronique Prince souligne le fait que, malgré la pandémie, le niveau de diplomation au secondaire n’a pas diminué : il est comparable à ceux des années passées. Cette cohorte n’a toutefois pas eu à faire d’examens ministériels.
Dans un article de La Presse, on apprend qu’en Outaouais, une enseignante a été retirée de sa classe d’une école primaire en raison du port du hijab.
Enfin, dans une école anglophone de Montréal, un enseignant a été poignardé par un élève. On ne craint pas pour sa vie, affirme Geneviève Lajoie dans Le Journal de Québec.