Prochaine assemblée générale : le 29 novembre à 12 h 15 au local J.286/288
Le 29 novembre prochain, à 12 h 15, aura lieu la dernière assemblée générale régulière de l’automne 2017! Il y sera question, entre autres, des états financiers modifiés et de la négociation des ententes locales.
Au plaisir de vous y voir nombreuses et nombreux!
LA RÉPARTITION DE LA TÂCHE D’ENSEIGNEMENT : une responsabilité départementale et disciplinaire
L’un des articles de notre convention collective (4-1.07) prévoit qu’il est de la responsabilité collective du département de «répartir et pondérer les activités pédagogiques, incluant les charges d’enseignement, en fonction des ressources allouées [nombre d’ETC], et des activités relatives à la reconnaissance du temps de travail [i.e. 173 heures]».
Il s’agit là, bien sûr, de l’un des plus importants et des plus difficiles mandats qu’il est donné de réaliser au cours de l’année académique. En revanche, le fait d’assumer cette responsabilité constitue aussi un gage d’autonomie professionnelle puisque nous avons la possibilité de définir nos propres règles de répartition pour – espérons-le – le plus grand bien de notre vie départementale et des étudiant.e.s à qui nous enseignons.
Il faut rappeler que si cette répartition se fait selon les règles internes propres au département, elle doit d’abord et avant tout être équitable. C’est en effet la seule balise clairement identifiée dans le texte de la convention collective (8-5.03). On doit donc faire en sorte que la « lourdeur » de la tâche soit répartie équitablement, ce qui ne se résume évidemment pas à distribuer les tâches selon l’ancienneté, ni même à s’appuyer sur le seul calcul de la charge individuelle (c.i.). D'autres variables doivent également être prises en compte.
Par ailleurs, il est important de souligner que dans les départements multidisciplinaires, bien que le responsable ultime de la répartition équitable de la tâche demeure le département, les membres de chacune des disciplines doivent aussi s’assurer d’une répartition équitable de leurs cours. On pourrait résumer la situation ainsi : dans les départements multidisciplinaires, la responsabilité nommée à l’article 8-5.03 de la convention collective est en partie assumée par les disciplines. Il est donc crucial que ces disciplines se dotent de moyens permettant d’atteindre cette équité.
Avant d’énumérer quelques modèles de répartition, rappelons qu’en dernière instance, le Collège doit tout de même approuver la répartition de la tâche départementale.
Des principes de répartition de la tâche d’enseignement :
- La façon dont la tâche est répartie (le modèle et les règles de répartition) devrait idéalement se retrouver dans les règles de régie interne du département.
- Les règles de répartition peuvent varier d’un département à l’autre ; certains principes communs peuvent toutefois servir de guide.
- Idéalement, à chaque session ou à chaque année, le département devrait s’assurer de vérifier s’il est pertinent d’apporter des changements à son mode de répartition.
Des incontournables à considérer
L’obligation de donner tous les cours :
Afin que le département respecte l’obligation de donner tous les cours dont il est responsable dans une discipline donnée, le partage de l’expertise est essentiel. En ce sens, les chasses gardées sont à éviter.
Le respect des intérêts individuels des membres du département :
Le mode de répartition choisi devrait permettre à chaque membre du département de pouvoir bénéficier d’un véritable premier choix, si possible dans un horizon maximal de deux ou trois ans.
L’équité entre les charges de travail :
L’équité doit être évaluée sur l’ensemble de l’année scolaire. Ainsi, un déséquilibre de charge est possible d’une session à l’autre (dans le respect évidemment des paramètres de la convention collective) ;
Le calcul de la charge individuelle (c.i.) est certes un indicateur important à considérer, mais il n’est pas le seul.
D'autres aspects entrent également en considération, même s’ils ne sont pas toujours quantifiables :
- L’hétérogénéité des étudiant.e.s qui composent un cours ;
- La nécessité d’une mise à jour importante d’un cours ;
- La différence entre des cours de début (étudiant.e.s de 1ère session) ou de fin de DEC ;
- L’élaboration d’un nouveau cours ;
- Le nombre de préparations différentes ;
- Les changements de pratiques pédagogiques à effectuer ;
- Le perfectionnement nécessaire ;
- La nécessité de participer à des comités en lien avec le cours donné ;
- Le nombre total d’étudiant.e.s confié.e.s à un.e enseignant.e ;
- Etc.
Quelques idées de modèles de répartition de la tâche
- La liste des priorités d’attribution des cours est établie initialement. Après chaque session, tous les membres du département augmentent d’un rang dans la priorité, sauf le premier, qui passe au dernier rang. On peut aussi appliquer une telle liste dans des sous-groupes de cours de la discipline.
- Le département détermine, pour chaque cours, un niveau de difficulté ou de lourdeur. Une fois la répartition réalisée, les niveaux sont additionnés. La personne qui possède le plus haut niveau choisit au premier rang la session suivante, et celle qui a le plus faible niveau choisit au dernier rang.
- Le département accorde une priorité sur un cours pour une durée de deux ou trois sessions (ou deux ou trois ans, si le cours est offert une session sur deux). Au terme de ce délai, le cours est remis dans la banque de cours offerts. Dans ce cas, on peut spécifier que la professeure ou le professeur qui vient de libérer le cours n’a aucune priorité sur celui-ci dans la répartition en cours.
- Le département tient compte des cinq dernières sessions. Il additionne le nombre de préparations différentes attribuées par chacun de ses membres. L’ordre de priorité va de la personne qui a effectué le plus grand nombre de préparations différentes à celle qui en a fait le moins.
- Certains départements vont même jusqu’à procéder par tirage au sort dans le cas où plusieurs enseignant.e.s tiendraient mordicus à un cours la même session.
- Les règles de certains départements peuvent permettre à tous les membres du département d’obtenir, pour la moitié de leur tâche, les cours souhaités (premiers choix), l’autre moitié devant témoigner d’un compromis.
Comme on le constate, il existe de multiples façons de s’assurer de l’équité de la tâche. Il revient donc aux membres du département de choisir les mécanismes qui conviennent le mieux à leur propre situation.
23 novembre : manifestation contre les paradis fiscaux
La publication et la médiatisation des Paradise papers a montré que nous sommes aux prises avec un sérieux problème d’évasion fiscale qui, aux yeux de nombreux organismes et intervenants économiques, appauvrit les sociétés.
Dans la foulée de ces révélations, le collectif Échec aux paradis fiscaux organise une manifestation, devant le Parlement du Québec, le 23 novembre prochain. La FEC, profitant de la tenue d’un conseil général dans les locaux de la CSQ, organise un départ collectif vers la colline parlementaire afin de participer à ladite manifestation. Des membres du bureau syndical du SPPCSF seront présents, de même qu’une délégation de la FEC.
Deux autobus partiront de la CSQ (sur la rue St-Joseph) à 11 h 30 pour un retour prévu vers 13 h 15. Une boîte à lunch sera disponible pour les personnes dans l’autobus.
Si vous souhaitez participer, remplissez le formulaire joint plus bas et envoyez-le avant le 16 novembre à l’adresse sprofesseurs@cegep-ste-foy.qc.ca (en précisant si vous avez des allergies alimentaires, dans le cas où vous souhaitez avoir une boîte à lunch).
Au plaisir de vous y voir!
Cliquez ici pour télécharger le formulaire d’inscription...
Vaste enquête de la CSQ sur le numérique en éducation
Si vous enseignez au cégep depuis quelques années, vous avez vu l’ère du numérique s’implanter de façon très importante dans le milieu de l’éducation. Pensons notamment au volume de MIO que vous recevez !
La CSQ, consciente des impacts que peut avoir le numérique au travail, dans la vie personnelle et dans la façon de conjuguer les deux, a mis sur pied une vaste enquête afin de faire un portrait de la situation dans le monde de l’éducation : comment y vit-on l’entrée dans l’ère du numérique ?
Un questionnaire a ainsi été développé et nous vous invitons à y répondre afin de nourrir la réflexion. C’est un petit 15 minutes de votre journée qui sera bien investi puisque vos réponses serviront à faire un portrait de l’état de la situation : votre tâche s’est-elle complexifiée ? S’est-elle alourdie ? L’établissement d’enseignement attend-il de vous que vous intégriez le numérique dans vos cours ? Avez-vous été formé.e en conséquence ? Ressentez-vous le besoin de recevoir davantage de formation ?
Vous pouvez répondre jusqu’au 17 novembre en cliquant ici : https://fr.surveymonkey.com/r/numerique-csq
Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec nous à l’adresse sprofesseurs@cegep-ste-foy.qc.ca. Vous pouvez également communiquer directement avec les responsables de cette recherche à la CSQ, France Bernier et Matthieu Pelard, à l’adresse numerique@lacsq.org.
En participant, les personnes qui le souhaitent auront la chance de gagner un billet de Loto Voyages de la Fondation Monique-Fitz-Back. Deux billets seront offerts pour remercier les membres d’avoir pris le temps de répondre au questionnaire.
En vous remerciant pour votre précieuse collaboration,
Les membres du bureau syndical
Syndicat des professeures et professeurs du cégep de Ste-Foy (SPPCSF-CSQ)
La CSQ prend position dans la question de la ségrégation scolaire
Récemment, Gabriel Nadeau-Dubois et Alexandre Cloutier ont dénoncé ce qu’ils appellent la ségrégation scolaire, à savoir la mise en place dans les écoles de projets ou de profils particuliers qui, malgré leurs objectifs pour la plupart louables, séparent les élèves plus performants de ceux qui vivent davantage de difficultés. L’avis de messieurs Cloutier et Nadeau-Dubois est que cette situation attaque directement la mixité dans les écoles, ce qui pénalise l’ensemble du réseau.
La CSQ, la semaine dernière, a manifesté son appui au mouvement de dénonciation de la ségrégation scolaire. Nous relayons, à ce titre, un article émanant directement de la centrale.