Visibilité à l’activité Portes ouvertes 

Affichez vos couleurs! 

Ce samedi 18 novembre aura lieu une importante activité de recrutement pour le Cégep de Sainte-Foy : les Portes ouvertes. À cette occasion, nous recevrons la visite de nombreux futurs étudiants et de leurs parents.  

Nous vous demandons, lors de ces Portes ouvertes, d’afficher le visuel Profs en négo ou celui du Front commun, soit en portant le t-shirt, le macaron ou le bandana. Le personnel de soutien se joindra à nous en affichant le visuel du Front commun.  

Kiosque syndical lors des Portes ouvertes 

Fait à noter, pendant les Portes ouvertes, le syndicat tiendra un kiosque d’information dans le dégagé G afin de répondre aux questions des parents (ou des futurs étudiants). Vous pouvez rediriger vers nous toutes les personnes posant des questions sur les négociations et la grève. Nous serons heureux de les renseigner et de leur fournir de la documentation.  

 

Grève du 6 novembre 

Vous étiez belles et beaux, nombreuses et nombreux pour clamer devant tous que nos cégeps ont besoin d’amour. Vous voici, en quelques photos.

Merci d’avoir été là! 

 

Œuvrer uni.es à notre but commun 

Vous l’avez entendu dire à plus d’une occasion : la grève que nous vivons au cours des présentes négociations est historique. Peu de fois dans l’histoire du Québec avons-nous vu 420 000 travailleuses et travailleurs s’unir en Front commun pour parler d’une seule voix à un gouvernement. Cette solidarité est d’autant plus nécessaire que l’injustice salariale est criante et les besoins, importants.  

Rarement les bureaux syndicaux ont autant travaillé de concert. Entre fédérations, entre cégeps au sein de l’alliance mais aussi, au local, entre les employé.es de soutien, les profs, les professionnel.les, les éducateur.trices spécialisé.es… Les différents bureaux syndicaux ont appris à reconnaître leurs forces et à prendre appui sur celles des autres. Ensemble, vos représentant.es mettent en commun leur plume, leur énergie, leurs capacités logistiques, si bien que nous avons développé un réel plaisir à œuvrer uni.es à notre but commun.  

Cette solidarité, cette ouverture, nous devons aussi la faire vivre chez nos membres. Pas seulement entre nos collègues du même corps d’emploi, dans les cercles relativement fermés que constituent la communauté des profs ou celle des employé.es de soutien, mais véritablement sein de la grande collectivité que représentent les employé.es du cégep de Sainte-Foy.  

Pour favoriser cette rencontre, les bureaux syndicaux du cégep de Sainte-Foy ont décidé de structurer autrement les prochaines manifestations, en regroupant les mêmes services (prise des présences, nourriture, divertissement) au même endroit. Finis les chapiteaux séparés par corps d’emploi, donc. Nous vous demanderons vraisemblablement de participer à des activités qui encourageront une plus grande mixité. Même en s’unissant, nos réalités spécifiques ne seront pas effacées : nous porterons ensemble la voix de chacun, nous assurant que tous demeurent visibles. C’est de la polyphonie, voix distinctes résonnant ensemble, que résultent les plus belles harmonies.  

Même dans les unions les plus solidaires, des tensions peuvent surgir. Nous désignerons des personnes responsables au sein des bureaux syndicaux pour recueillir vos critiques, vos demandes ou vos malaises, par exemple, en raison d’un commentaire malvenu. Nous espérons ainsi éviter tout commentaire désobligeant ou empreint de préjugé, certains ayant été émis (en très petit nombre, il est vrai) lors de la dernière manifestation. 

Ces trois journées de grève sont une occasion de resserrer nos liens, de créer une plus grande solidarité afin que, plus que jamais, nous parlions d’une seule voix.  

 

Des nouvelles des femmes à travers le monde 

Cette semaine, votre Comité d’actions féministes (CAF) vous présente un survol de nouvelles marquantes des derniers mois concernant les femmes à travers le monde. 

Cet automne, le prix Nobel de la paix 2023 a couronné vendredi la militante iranienne Narges Mohammadi, actuellement emprisonnée en Iran, où des femmes, tête nue, se battent pour leurs droits malgré la violente répression. Non loin de là, en Afghanistan, la situation des femmes continue de se détériorer et des personnes québécoises militent pour une aide accrue à celles-ci. 

Au Québec, plusieurs femmes sont des figures inspirantes et des modèles de détermination. Le journaliste Mario Girard en a rencontré quatre, soit la Dre Mylène Drouin, Pauline Marois, François David et Louise Arbour. Notons par ailleurs qu’une féministe reconnue, Yolande Geadah, est décédée le 24 août dernier. 

Nous apprenions également que le 24 octobre, les Islandaises ont fait la grève le temps d’une journée, manifestant pour mettre fin aux inégalités salariales et à la violence basée sur le genre. Résultat : les écoles sont demeurées fermées, les transports publics ont été retardés, les hôpitaux se sont retrouvés en sous-effectifs et les chambres d’hôtel n’ont pas été nettoyées. La première ministre du pays elle-même a participé à cette grève.  

Pendant ce temps, au Québec, certaines personnes se questionnent sur le potentiel de révolte des femmes, notamment dans un contexte de négociations collectives qui piétine et où elles sont les principales touchées. 

Finalement, un sondage nous révélait tout récemment que 20 % des jeunes Québécoises et Québécois de 18-34 ans perçoivent le féminisme comme « une stratégie pour permettre aux femmes de contrôler la société ». On en conclut que beaucoup d’éducation reste à faire. 

 

Revue de presse 

Si vous avez les blues… lisez le texte de Jean-Sébastien Bélanger, professeur de philosophie, publié sur le site de TVA nouvelles. « Offrir des salaires concurrentiels et procéder, compte tenu de l’inflation, aux bonifications qui s’imposent ne devrait pas constituer un objectif syndical autant qu’une responsabilité collective que nous avons comme société de créer un contexte favorable à un enseignement de qualité. » 

La fédération des femmes du Québec soutient les revendications du Front commun, lit-on dans Le Devoir.  

Le PQ affirme que le gouvernement Legault a produit une mise à jour économique agressive pour justifier son refus d’augmenter les salaires du personnel des services publics, affirme Caroline Plante dans Le Devoir. 

Dans Le Devoir, Marie-Andrée Chouinard rédige un éditorial dans lequel elle analyse le rapport de force dans les présentes négociations. Le Journal de Québec rapporte lui aussi que les syndicats ont la faveur de l’opinion publique.  

Luc Papineau, enseignant, explique dans Le Journal de Québec pourquoi il fait la grève.  

Des étudiant.es ont fait la grève vendredi pour réclamer des stages rémunérés, rapporte Radio-Canada. 

Le Front commun conteste le projet de loi 23 de Legault, portant sur la réforme scolaire, lit-on sous la plus de Daphnée Dion-Viens dans Le Journal de Québec. 

Vous pouvez consulter le bulletin des actualités de la CSQ en cliquant ici : Ma CSQ cette semaine