Les luttes démocratiques

 

Bien que nos enjeux diffèrent parfois et qu’il nous soit impossible d’être toujours sur la même longueur d’onde avec l’Association étudiante, nous sommes heureux et heureuses de travailler en collaboration avec elle lorsque cela est possible. Même si le sujet ne le laissait pas présager au départ, nous arrivons souvent à discuter et à faire des compromis. C’est notamment le cas actuellement en ce qui a trait au processus de révision de notes. En effet, le travail de réflexion sur le processus de révision de notes qui était à notre plan de travail a trouvé un écho favorable auprès de l’Association. Le Syndicat et l’Asso pensent ainsi être bientôt prêts à proposer conjointement à la Direction un nouveau formulaire de demande de révision de notes, qui réduira, à notre humble avis, plusieurs irritants du processus actuel.

Mais au-delà des enjeux qui peuvent unir ou diviser le SPPCSF et l’Association étudiante, nous ne pouvons qu’appuyer sans retenue toutes les démarches démocratiques entamées par celle-ci, que nous soyons d’accord ou non avec leur contenu. Récemment, l’association étudiante a entrepris des démarches pour tenir un référendum via Omnivox sur la tenue de deux journées de grève (pour la gratuité scolaire le 22 mars et contre l’inaction en matière de climat le 25 mars) et lancer des pétitions. Il semble qu’elle se soit heurtée à quelques difficultés. Selon nous, l’exercice démocratique ne devrait en aucun cas être entravé, et les moyens de mettre en œuvre cette démocratie devraient être facilités. Pour dire les choses plus clairement, nous croyons fermement que l’accès à Omnivox pour tenir des votes, peu importe leur sujet, devrait être accordé automatiquement à toutes les associations qui en font la demande. Il en va du droit d’association et de la nécessité de discuter, de soumettre des idées, de débattre.

 

Bilan de la Journée internationale des droits des femmes au SPPCSF

Le 8 mars dernier, nous sommes allé·e·s à votre rencontre afin de souligner la Journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, nous vous avons offert une broche signalant votre appui à cette cause : votre engagement pour une société équitable, où hommes et femmes ont non seulement les mêmes droits, mais aussi les mêmes avantages et les mêmes possibilités de s’épanouir.

Cette année, nous avons choisi de recueillir des dons pour un organisme faisant de la prévention et des interventions auprès de femmes vivant des relations où elles subissent de la violence, soit l’organisme Violence info. Notre communauté a répondu à l’appel : jusqu’à présent, nous avons amassé une somme de près de 300 $, qui sera égalée par le Syndicat.

Si vous étiez absent·e·s lors de notre tournée, sachez qu’il est toujours possible de vous procurer une broche L’avenir est féministe. Par ailleurs, si vous voulez appuyer Violence info, notez que nous recueillerons vos dons jusqu’au 18 mars. Pour faire un don ou pour obtenir votre broche, vous n’avez qu’à vous présenter au local C-170.16.

Vous pouvez en apprendre plus sur l’organisme ou lui faire parvenir directement vos dons en cliquant ici.

 

Revue de presse

 

Le projet de refonte de la Charte de la langue française ne prévoit aucune mesure pour protéger les langues autochtones ni pour faciliter le parcours académique des membres des communautés autochtones évoluant dans des milieux à prédominance anglophone, déplore Denis Gros-Louis, directeur général du Conseil en éducation des Premières Nations, dans un article de Charles-Émile L’Italien-Marcotte.

À l'occasion du Mois de prévention de la fraude (le mois de mars), la journaliste Stella Dupuis rappelle dans un article l’importance d’enseigner aux jeunes adultes les risques liés à la fraude.

Afin de favoriser l’embauche de femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, des mathématiques et de l’ingénierie, Québec modifie les critères du Programme de formation de courte durée pour les stages en génie et technologie de l’information, écrit Lia Lévesque dans Le Soleil.