Rappel - Assemblée générale extraordinaire le 25 avril
Le 25 avril prochain, à 12 h au local A-228, aura lieu une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle nous devrions être en mesure de vous présenter le fruit final des nombreuses heures de discussions que nous avons eues avec la direction à la «table technique» dans le cadre des négociations locales. Au nombre des demandes discutées à cette table, citons : une plus grande transparence quant aux informations transmises dans le projet de répartition, une entente sur la répartition des «cours multi» en sciences humaines, la durée du délai de désistement d’une charge d’enseignement pour les enseignant.e.s non permanent.e.s, la transmission des charges individuelles aux enseignant.e.s de la formation continue, un engagement à poursuivre nos discussions sur les difficultés d’application de la convention collective à la formation continue et le fractionnement partiel en heures des congés pour raisons familiales.
Ce sera l’occasion également de faire un bilan de cette ronde de négociation locale. Vous recevrez, au courant des prochaines semaines, un avis de convocation et un ordre du jour détaillé.
Au plaisir de vous y voir nombreux et nombreuses!
Rappel - Bonification des échelles salariales le 1er avril 2018
Veuillez prendre note que conformément à la nouvelle convention collective 2015-2020 (article 6-4.05), nous avons obtenu une bonification salariale de 2,0 % applicable au 1er avril 2018. Sur votre relevé salarial du 11 avril devrait conséquemment apparaitre une légèrement majoration.
Le coin des Verts : les coûts sociaux du transport automobile
Voici, en prévision du jour de la Terre, le troisième texte que vous présente le comité des Verts du SPPCSF.
Les coûts sociaux du transport automobile
Un texte de Sophie Descôteaux
Une question importante anime notre ville (et plusieurs autres!) depuis un bon moment et encore aujourd’hui : faut-il retravailler constamment le réseau routier pour répondre aux besoins grandissants des automobilistes ou faut-il investir dans les transports collectifs et dans l’aménagement urbain pour inciter le plus de gens possible à de déplacer à pied, à vélo ou en transport en commun ? Les avis sont bien sûr très partagés et suscitent même souvent de vives discussions.
Et si la question était posée autrement ? Si l’on se demandait quelle option (plus de routes ou plus de transports collectifs et actifs) représente le plus faible coût pour la collectivité ?
Un ingénieur des transports de la région de Vancouver, George Poulos, a analysé les données issues d’un calculateur de coûts associés au navettage des travailleurs de la zone métropolitaine[1],[2] vancouvéroise. M. Poulos en arrive à la conclusion que le coût associé à l’utilisation de la voiture comme méthode pour aller travailler est nettement plus élevé que les autres modes de transport.
Voici une présentation simplifiée des résultats de M. Poulos, tirée du Journal de Québec[3] :
- Si marcher vous coûte 1 $, la société paie 0,01 $
- Si vous déplacer à vélo coûte 1 $, la société paie 0,08 $
- Si prendre le bus vous coûte 1 $, la société paie 1,50 $
- Si utiliser la voiture vous coûte 1 $, la société paie 9,20 $
Pour chaque énoncé ci-haut, le coût « personnel », à gauche, est associé, par exemple, à l’achat d’équipement (chaussures, vélo, voiture) et à son entretien (réparation, essence, pneus, etc.), ou tout simplement au coût des droits de passage pour le transport en commun.
Les coûts estimés pour la société (les montants à droite) incluent quant à eux les impacts de la congestion, les conséquences de la pollution (qualité de l’air, conséquences des sels de déglaçage, etc.) et les frais de maintien des infrastructures routières[4].
Ainsi, selon les estimations précédentes (que l’auteur reconnaît comme n’étant pas parfaites), l’utilisation de la voiture serait environ 6 fois plus coûteuse pour la société que l’utilisation de l’autobus et respectivement plus de 100 et 900 fois plus coûteuse que le vélo ou la marche.
L’économiste et spécialiste en aménagement du territoire et développement régional, Jean Dubé, chercheur à l’Université Laval, regrettait récemment3, dans le contexte des discussions sur le 3e lien entre les deux rives à Québec, que les coûts associés à l’utilisation de la voiture, pour la société, soient « complètement évacués » du débat. En outre, il déplorait alors que les détracteurs des transports en commun refusent de payer pour ces services qu’eux-mêmes n’utilisent pas.
En guise de conclusion, voici un lien vers une infographie qui donne une bonne idée de coût personnel que représente le navettage par voiture : http://www.investmentzen.com/news/the-true-cost-of-car-commuting-to-work-hint-its-a-lot-more-than-you-think/
La situation décrite dans cette infographie est bien sûr adaptée aux États-Unis, et contient probablement elle aussi quelques chiffres qui mériteraient d’être vérifiés, mais elle nous fait tout de même réfléchir.
[1] https://www.thediscourse.ca/cities/full-cost-commute
[2] https://www.citylab.com/transportation/2015/04/the-social-costs-of-driving-in-vancouver-in-1-chart/389805/
[3] http://www.journaldequebec.com/2017/05/01/privilegier-lautomobile-coute-tres-cher-a-la-societe
[4] https://pricetags.ca/2014/09/03/george-poulos-comprehensive-costs-of-transportation-in-vancouver-1/
Session de perfectionnement à la présidence d’assemblées délibérantes offerte à la CSQ
Le 8 mai prochain, dans ses locaux de Québec[i], la CSQ offre une session de perfectionnement à la présidence d’assemblées délibérantes. Si vous avez déjà présidé des assemblées ou que vous vous y connaissez déjà en la matière, vous auriez l’occasion d’approfondir vos connaissances dans le domaine.
Il est toutefois important de noter que ces sessions ne s'adressent qu'aux personnes qui ont déjà suivi la session d'initiation à la présidence d’assemblées délibérantes et qui ont eu l'occasion de présider des assemblées, ou encore, aux personnes qui n'ont pas suivi la session d'initiation, mais qui ont une bonne expérience en la matière.
OBJECTIFS
Ces sessions visent à :
- Approfondir la manière de maîtriser les procédures;
- Développer de bonnes attitudes pour agir efficacement;
- Traiter de problèmes vécus.
IMPORTANT
Vous devez avoir avec vous un (1) exemplaire de votre code ou règlement de procédures d'assemblées.
Si vous avez des questions particulières, il vous est demandé de les préparer ou de mettre sur papier les problèmes que vous avez rencontrés, afin de pouvoir en discuter en groupe pendant la session.
INSCRIPTIONS
Pour participer à l’une ou l’autre de ces sessions, vous devez vous inscrire (avant le 1er mai pour Québec et avant le 9 mai pour Montréal) auprès d’Annie Paradis à la CSQ Québec au 418 649-8888, poste 3043 ou par courriel à paradis.annie@lacsq.org. Les inscriptions à ces sessions sont obligatoires.
[i] 320, rue St-Joseph Est, Québec (Québec) G1K 9E7 (Salles du Faubourg SS-028 et SS-029)
Rappel - Prochain Réseau d’action sociopolitique de la CSQ
Les 26 et 27 avril prochains, à l’Hôtel Château Laurier, aura lieu le Réseau d’action sociopolitique (RASP) de la CSQ, sous le thème «La justice fiscale et les inégalités économiques». Vous pouvez consulter l’ordre du jour ici : Ordre du jour_RASP
Les RASP sont des moments d’échange et d’information destinés à toutes et tous les membres des syndicats affiliés à la CSQ.
Si vous souhaitez y participer, communiquez avec Chantal Aubin (aubin.chantal@lacsq.org) en mentionnant votre syndicat (SPPCSF) et votre fédération (FEC).
Article traitant des difficultés des élèves de la réforme lors de la transition vers le cégep
Dans un texte paru dans le Journal de Québec, Daphnée Dion-Viens présente les résultats d’une enquête, menée par une équipe de chercheurs dirigée par Simon Larose, auprès de 806 élèves issus de la réforme. Les réponses de ces élèves ont été comparées à celles de 569 étudiant.e.s qui n’ont pas connu la réforme au secondaire et le constat est le suivant : les élèves de la réforme vivraient davantage de difficultés lors de leur arrivée au cégep et les plus faibles parmi eux auraient moins bien réussi.
L’article aborde aussi le sujet des acquis en mathématiques : l’enquête de Simon Larose aurait permis de constater que les exigences en mathématiques, au cégep, seraient «des années-lumière» de ce que les élèves ont appris au secondaire dans la séquence [Technico-Sciences]», d’où, peut-être, la situation constatée par plusieurs professeur.e.s en ce qui a trait à la numératie.