Vote de grève : assemblée du 4 octobre

C’est officiel : le Front commun entreprend une consultation de ses membres pour se doter d’un mandat pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Devant l’immobilisme du gouvernement caquiste, devant ses offres dérisoires qui ne tiennent pas compte de l’inflation ni de la réalité du marché du travail, nous devons passer à l’action.

C’est pourquoi le SPPCSF réunit ses membres afin de se prononcer sur le mandat de grève dont ils souhaitent se doter. Le vote aura lieu le 4 octobre à 19 h, à l’hôtel Plaza, au 3031 boulevard Laurier.

Veuillez noter que vous devez obligatoirement avoir payé votre carte de membre au montant symbolique de 2 $ pour pouvoir voter. Vous pouvez vous présenter au bureau syndical ou écrire à sprofesseurs@csfoy.ca (paiement Interac) pour vous la procurer. Nous vous demandons de le faire dès maintenant, dans les jours qui précèdent l’assemblée, pour nous aider dans l’organisation de la soirée. Il sera toutefois toujours possible aux retardataires de payer leur carte sur place en se présentant à l’avance à l’assemblée, à partir de 17 h 30. Aucune carte ne sera vendue une fois l’assemblée commencée.

Vous recevrez plus de détails sous peu.

Nous vous attendons en très grand nombre pour cet événement important!

 

Les acronymes enfin expliqués!

Le langage syndical vous a toujours paru hermétique? Nous avons pensé à vous! Voici l’organigramme présenté à la dernière assemblée syndicale, ainsi qu’un rappel de la signification des acronymes qu’il contient.

SPPCSF : Il s’agit du Syndicat des professeures et des professeurs du cégep de Sainte-Foy (le syndicat qui vous représente localement, à l’échelle du cégep).

FEC-CSQ : La FEC est la Fédération de l’enseignement collégial. Elle regroupe plusieurs syndicats locaux, dont le SPPCSF. Il s’agit donc de notre fédération. D’autres fédérations existent, comme la FNEEQ (Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, dont font partie nos voisins de Garneau et de Limoilou, par exemple).

ASPPC : Dans le cadre de la présente négociation, pour traiter des enjeux sectoriels (donc liés à la réalité de l’enseignement collégial), la FEC et la FNEEQ ont décidé de former une alliance, l’ASPPC (Alliance des syndicats de professeures et de professeurs de cégep).

CSQ : La CSQ (la Centrale des syndicats du Québec) regroupe plusieurs fédérations, dont la FEC (la nôtre), la FSE (la Fédération des syndicats de l’enseignement), la FPPC (la Fédération du personnel professionnel des collèges), etc. La CSN (Confédération des syndicats nationaux) et la FTQ (Fédération des travailleurs et des travailleuses du Québec) sont elles aussi des centrales syndicales. L'APTS (l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux) est un syndicat non affilié à une centrale, mais qui s'est joint aux trois grandes centrales dans le Front commun.

Front commun : Dans le cadre de cette négociation, tout ce qui touche l’intersectoriel (les salaires, les droits parentaux, la retraite…) est négocié dans une union historique : le Front commun. C’est pourquoi nous avons autant de poids : nous sommes 420 000 travailleuses et travailleurs des services publics, qui parlons d’une même voix.

 

Sondage sur la liberté académique

Lundi, vous avez reçu par courriel un lien vers un sondage sur la liberté académique lancé par notre fédération syndicale, la FEC-CSQ. Nous souhaitons ici réitérer l'importance de répondre massivement à ce sondage.

Considérant les difficultés que nous avons vécues l'année dernière pour faire reconnaître par notre direction l'entièreté de la liberté académique (d'enseignement, de recherche et d'expression), nous souhaitons que les professeur.e.s du Cégep de Ste-Foy soient bien représenté.e.s dans les résultats de ce sondage, d'autant plus que nous constituons 22% des membres de la fédération. En d'autres mots, d'autres cégeps, qui ont travaillé ce dossier et qui ont eu plus de facilité à se rapprocher, à l’échelle locale, de ce qui se fait dans le milieu universitaire (régi par la loi 32), ne voient sans doute pas l'enjeu de la même manière que nous. Nous vous rappelons que, contrairement à celle du milieu universitaire, la liberté académique du milieu collégial n’est pas protégée par la loi 32. Nous comptons sur vous pour que votre participation au sondage permette une réelle représentativité.

Si vous avez des questions à ce sujet, passez nous voir au local syndical pour un brin de jasette.

Vous avez jusqu'au 2 octobre pour remplir le sondage qui vous est parvenu par courriel le lundi 11 septembre.

 

Revue de presse

Dans Le Devoir, on annonce que le Front commun souhaite se doter d’un mandat de grève illimité. L’article souligne les hausses salariales dérisoires de 9 %, alors même que la SQ a droit à 21 % et que les députés ont reçu une hausse de 30 %... L’entente de principe prévoyant des hausses salariales de 21% a par ailleurs été rejetée par les policiers en raison, notamment, de l’inflation, indique Philippe Teisceira-Lessard dans La Presse.

Toujours dans Le Devoir, Michel David signe une chronique percutante sur les négociations dans le secteur public. Il rappelle que « [si] une entente se révèle impossible, le danger n’est pas de voir les dirigeants syndicaux recommander à leurs membres de défier une éventuelle loi spéciale ordonnant un retour au travail, comme cela avait été le cas en 1972, mais plutôt de provoquer une désaffection généralisée dans l’ensemble du secteur public. »

Au Nouveau-Brunswick, les enseignants ont maintenant une nouvelle entente de principes. Échelonnée sur 5 ans, elle prévoirait des hausses de 15 % et une révision de l’échelle salariale, mais les détails ne sont pas encore officiellement connus, indique Radio-Canada.

À Radio-Canada, Marie-Christine Gagnon rapporte que les membres du Syndicat des enseignants de la région de Québec (SERQ) se sont prononcés à 96,5 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun.

Marie-Claude Balboeuf, dans La Presse, trace le portrait d’une population étudiante pratiquant de plus en plus l’absentéisme en classe.

L’English week du cégep Garneau a fait couler de l’encre dans La Presse, tandis que c’est la destruction en 2020 de la sculpture L’oiseau qui a encore attiré l'attention sur le cégep de Sainte-Foy à Radio-Canada.

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