Le 6 décembre – Polytechnique : il y a trente ans…

Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

ruban blanc 2013Trente ans déjà. Trente ans que s’est produit cet événement désormais reconnu comme un féminicide, un attentat antiféministe (voir l'article de la Presse...).

Le 6 décembre 1989, à l’Université de Montréal, tombaient sous les balles d’une arme automatique quatorze jeunes femmes, quatorze étudiantes ou employées de la Polytechnique, prises pour cibles pour seules raisons d’avoir été femmes et d’avoir choisi une voie traditionnellement masculine. Jour noir dans l’histoire du Québec, chaque 6 décembre est, depuis, l’occasion de souligner la perte pour la société québécoise de ces jeunes femmes d’exception, dont nous honorons aujourd’hui la mémoire; celle de Michèle Richard, Maud Haviernick, Maryse Laganière, Sonya Pelletier, Annie Saint-Arneault, Nathalie Croteau, Anne-Marie Lemay, Annie Turcotte, Barbara Daigneault, Geneviève Bergeron, Anne-Marie Edwards, Hélène Colgan, Maryse Leclerc, Barbara Maria Klueznik Widajewicz.

Photo victimes 6 déc

Le 6 décembre est également l’occasion de dénoncer toutes formes de violence à l’égard des femmes. Vendredi, vous aurez l’occasion de marquer votre appui à la cause de femmes victimes de violence en vous procurant un ruban blanc. De ce fait, vous poserez un geste de solidarité et de reconnaissance de la douleur de ces femmes.

Vous aurez également l’occasion d’acheter des billets pour le spectacle-bénéfice organisé par le Comité de la condition des femmes (CCF), qui aura lieu le 7 mars prochain, et qui vise à amasser des fonds pour Viol-Secours. Les billets sont en vente au cours de 30$ chacun, 20$ pour les étudiant.e.s, au bureau syndical (local C-170) ou auprès des membres du CCF.

Merci de votre appui.

 

La vision proposée par notre nouvelle directrice des études : une culture renouvelée au Cégep de Sainte-Foy ?

Comme cela nous avait déjà été annoncé, Mme Sophie-Emmanuelle Genest, notre nouvelle directrice des études, effectue présentement un retour progressif au collège, au terme d’un congé pour raisons de santé. Lors de la réunion des coordinations du 14 novembre 2019, elle a pu présenter sa vision personnelle de la gestion de la direction des études. Les membres du Bureau syndical avaient été invités à assister à la présentation.

D’entrée de jeu, Sophie-Emmanuelle a clairement donné le ton à la communication qu’elle souhaitait nous livrer. Elle croit qu’il faut « être soi-même » lorsque l’on exerce son métier. Elle croit également qu’il nous faut privilégier la créativité, et ce, tout particulièrement dans le domaine de l’enseignement. La vision de Sophie-Emmanuelle annonce aussi la fin des façons de faire en vase clos – la fin « des silos », pour reprendre l’expression qu’elle a utilisée.

Par ailleurs, elle a insisté sur l’aspect de la réussite de nos élèves, mais en tenant compte du fait que nous formons également des citoyens et des citoyennes à travers notre travail. Pour reprendre les mots de Sophie-Emmanuelle, « si les profs sont bien, qu’on les accompagne et qu’on les soutient comme il le faut, les élèves vont le sentir, et c’est sûr que cela va améliorer la réussite ». Pour elle, un projet éducatif viable doit viser à conjuguer nos efforts, car « nous formons », toutes et tous, ensemble, ce qu’il convient d’appeler « la direction des études ».

Sa vision de la gestion repose sur quatre piliers à partir desquels la direction des études devrait exercer son leadership, poser ses actions, et prendre ses décisions. Sophie-Emmanuelle a ainsi formulé ce qui constituait chacun de ces quatre piliers :

  • Pilier 1 - Soutenir l’enseignement ;
  • Pilier 2 - Reconnaître l’expertise et la contribution de tous ;
  • Pilier 3 - __________________[1] …l’autonomie professionnelle ;
  • Pilier 4 - Favoriser le perfectionnement et la formation continue du personnel enseignant.

Enfin, Sophie-Emmanuelle souhaite favoriser un climat de confiance mutuelle. Elle compte assurer sa présence sur le terrain à travers sa volonté de travailler avec l’ensemble de nos professeur.e.s. Nous laisserons le soin à Sophie-Emmanuelle d’expliquer sa vision de la gestion lors de la tournée qu’elle a entreprise pour visiter l’ensemble des départements. Ces visites ont déjà commencé et se feront tout au long des mois de décembre et de janvier.

Bien entendu, le Syndicat voit dans cette vision nouvelle des éléments très positifs. Nous voyons aussi d’un très bon œil le choix de la nouvelle directrice de faire cette tournée pour rencontrer personnellement les enseignant.e.s dans leurs départements respectifs. Déjà, en ce qui touche à plusieurs dossiers, les enseignant.e.s peuvent percevoir certains changements qui vont dans le sens de la vision exprimée par Sophie-Emmanuelle.

En terminant, nous ne pouvons que souhaiter que cette vision puisse mener à des changements concrets dans la gestion effectuée par nos patron.ne.s, et que ces changements puissent se répercuter sur la culture de notre Cégep.

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[1] Sophie-Emmanuelle Genest nous a indiqué, lors de sa communication, avoir de la difficulté à apposer un verbe en lien avec l’autonomie professionnelle. Elle a donc proposé ces termes, de vive voix, pour mieux illustrer sa pensée autour de cet aspect : accorder, s’appuyer sur, mettre de l’avant, miser, renforcer…

 

Compte rendu du CG FEC des 21 et 22 novembre 2019

FEC-CSQ_V_acron-long_CMYKLes syndicats de la FEC-CSQ se sont réunis en Conseil général les jeudi 21 et vendredi 22 novembre dernier, à Québec. À cette occasion, on a informé les délégations de l’adhésion d’un nouveau syndicat à notre fédération : le Syndicat du personnel enseignant de Gaspé à Montréal. Nous les en félicitons.

Négo 2020

En ce qui a trait à la Négo 2020, il a encore été question des relations FEC-FNEEQ, qui posent toujours problème, notamment à cause de nettes différences dans les échéanciers mis en place par chacune des fédérations. Le dépôt de demandes davantage ciblées de la part de la FNEEQ ne se fera qu’au cours de l’hiver 2020, alors que les plus importantes demandes de la FEC ont été faites dès cet automne. On n’en est donc pas au même point dans nos démarches respectives. Une entente entre les deux fédérations est-elle toujours possible? On croit que sur certains éléments ponctuels, la chose sera toujours faisable. Mais unanimement, nous ne souhaitons pas être à la remorque de la FNEEQ, tout comme nous ne souhaitons pas avoir le sentiment d’être sous surveillance en ce qui touche à nos choix et décisions au regard de la négociation. Les propositions suivantes ont ainsi été adoptées, à l’unanimité, en vue d’amorcer un processus de coordination entre la FEC et la FNEEQ :

CONSIDÉRANT l’importance de mettre en place des mécanismes de coordination entre la FEC et la FNEEQ afin d’assurer la meilleure défense des intérêts des membres que nous représentons et de la profession enseignante dans son ensemble dans le cadre de la négociation 2020 de notre convention collective ;

CONSIDÉRANT, nonobstant ce qui précède, l’état d’avancement différencié des travaux des comités de négociation de nos deux organisations syndicales en ce qui a trait aux demandes sectorielles à négocier avec le CPNC[1] ;

Il est proposé :

Que soient dès maintenant instaurées des lignes de communication efficaces entre les représentant.e.s politiques, d’une part, et les porte-paroles, d’autre part, des deux fédérations;

Que dans la foulée du dépôt patronal de décembre, le comité de négociation de la FEC propose au comité de négociation de la FNEEQ de tenir une séance de travail afin d’échanger sur leurs analyses respectives des différents éléments contenus dans les dépôts patronaux reçus.

Mobilisation

Le Comité Mob est à pied d’œuvre pour être prêt pour la rentrée d’hiver. Plein d’idées s’échangent entre syndicats de notre fédération. On aura du nouveau à vous communiquer pour le mois de janvier. En attendant, une première livraison de T-shirts que nous avons commandés pour nos membres est arrivée! Vous pouvez passer chercher votre commande au bureau syndical, local C.170-16.

Dossiers en cours

La FEC travaille par ailleurs sur différents dossiers, notamment celui de la PEQ – le Programme de l’expérience québécoise  –, dans lequel le ministre Jolin-Barrette a erré de façon désastreuse et dont les décisions auraient pu gravement affecter le nombre d’inscriptions dans certains cégeps.

On travaille également sur les nombreuses révisions de programmes (en Sciences humaines, en Sciences de la nature, en Bureautique, Gestion de commence et Comptabilité et gestion), pour lesquelles notre présidente et collègue, Lucie Piché, a réclamé haut et fort davantage de consultation de la part du ministère.

… et le dépôt patronal

En guise de conclusion, surveillez bien les infos à venir en ce qui concerne le dépôt patronal qui devra être fait d’ici le 16 décembre prochain. Il sera alors utile de comparer le contenu de notre cahier de demandes FEC avec le contenu de ce dépôt…

[1] Partie patronale dans la Négo.