RAPPEL — CONVOCATION À UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Nous sommes très heureuses et heureux de vous convier à la sixième assemblée générale de l’année 2021-2022 du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Sainte-Foy (SPPCSF)

Mercredi 23 mars 2022 à 12 h 10
Au local double J-286-288

Lors de cette assemblée, il sera question des préoccupations liées aux grèves étudiantes des 22 et 25 mars.

Nous envisagerons également de faire deux modifications aux statuts et règlements du SPPCSF. La première concerne le moment où sont présentés les états financiers; la seconde, la durée des mandats à la présidence et à l’application de la convention collective au sein du comité exécutif su SPPCSF.

Les autres sujets abordés seront ceux du délai lié au désistement d’une tâche enseignante et de la liberté académique.

Nous espérons vous voir en grand nombre!

 

Pourquoi le SPPCSF soutient-il l’association étudiante dans sa demande de levée de cours ?

En tant qu’organisation syndicale, nous défendons le droit de faire la grève. Les piliers de la démocratie que sont le droit d’association et de faire la grève doivent être défendus, que nous soyons d’accord ou non avec les causes mises de l’avant lors de ces journées de grève (pour la gratuité scolaire et contre l’inaction climatique). À partir du moment où les étudiant·e·s votent pour deux journées de grève conformément à leurs statuts (consultation par référendum, respect du quorum, etc.), nous jugeons que cette décision devrait avoir l’effet désiré par le groupe qui l’a votée. Puisqu’il s’agit bien de cela : l’effet d’une grève.

Quand la grève est entérinée par une assemblée générale, c’est parce que les autres moyens de pression n’ont pas suffi à faire changer les choses. C’est un moyen utilisé en dernier recours, parce que c’est un moyen qui dérange. Et c’est ça le but d’une grève, déranger.

C’est pour cette raison, pour le maintien d’une saine démocratie, que nous dénonçons toute action qui viserait à contourner ou affaiblir l’effet d’une grève. Dans notre société, le droit de grève est essentiel, il est même garanti et protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. Et le droit de faire la grève, c’est le droit de déranger pour se faire entendre. Dans une société démocratique où une grève est exercée, nous nous retrouvons parfois dans le camp des dérangeants, parfois dans celui des dérangés. Dans tous les cas, il faut être solidaires.

Notre contrat de travail et les lois en vigueur font en sorte que nous ne pouvons refuser d’entrer au travail les 22 et 25 mars prochains. Par contre, il nous est possible de choisir de déplacer nos évaluations et de minimiser les impacts de la tenue des cours pour les personnes qui choisiront d’aller manifester. Quoi qu’il en soit, nous sommes légitimé·e·s de nous demander quels seront les impacts des choix institutionnels sur nos propres grèves dans le futur.

Solidairement,

L’équipe du bureau syndical

 

Soutenir la carboneutralité au Cégep de Sainte-Foy

Le 24 novembre dernier, les professeures et professeurs du Cégep de Sainte-Foy ont appuyé à l’unanimité, en assemblée générale, une proposition recommandant d’éviter l’utilisation des énergies fossiles comme énergie de chauffage du collège. Les professeur·e·s ont exprimé le souhait que la fournaise à l’énergie fossile polluante (gaz naturel) soit remplacée au profit de l’utilisation d’une énergie beaucoup moins émettrice de GES.

La Direction maintient toutefois la décision de chauffer le cégep au gaz naturel. Il est vrai que le gaz naturel peut provenir de sources renouvelables. « Cependant, bien que le GNR soit en théorie carboneutre, la part réelle des approvisionnements durables est très limitée. Il est question d’injecter 5 % de GNR en 2025 et 10 % en 2030. Cela veut dire que 90 % du gaz brûlé serait toujours d’origine fossile et en très grande majorité de schiste, une énergie sale associée à de fortes émissions de GES », indique le site Éco habitation dans cet article. Considérant que la combustion de gaz naturel est le plus grand secteur d’émission de GES sous le contrôle direct du collège, nous vous invitons à signer la pétition suivante afin de souligner votre appui à la cause de la carboneutralité du Cégep de Sainte-Foy : pétition pour un Cégep de Sainte-Foy carboneutre.

 

Revue de presse

À Radio-Canada, on revient sur l’annonce d’un financement récurrent de 325 000 $ pour le Cégep virtuel.

Toujours à Radio-Canada, La Presse canadienne rapporte la mobilisation de nombreux·ses étudiant·e·s qui demandent à leur université d’abandonner les investissements dans les combustibles fossiles.

Dans La Presse, Léa Carrier explique le choix de l’Université Laval de se doter de balises claires afin de vérifier l’identité de ses étudiant·e·s autochtones à la suite de fraudes identitaires. La conseillère principale en matière de réconciliation et d’éducation autochtone à l’Université Laval, Michèle Audette, a expliqué la procédure aux facultés.

Dans Le Soleil, Pierre Saint-Arnaud revient sur l’annonce faite par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, d’un investissement de 10,6 millions $ visant à numériser les données des Centres de services scolaires. Ces données seront analysées au moyen d’une intelligence artificielle.