Rappel - Appel de candidatures pour le bureau syndical
Le 26 avril prochain, lors d’une assemblée générale extraordinaire, vous serez appelé·e·s à élire vos représentant·e·s aux postes du bureau syndical :
- Présidence
- 1re vice-présidence
- 2e vice-présidence
- 3e vice-présidence
- 4e vice-présidence
La période de mises en candidature se termine le 25 avril à 12 h. Vous aurez également l’occasion de poser votre candidature séance tenante. Vous trouverez le formulaire de mises en candidature, un document d’information sur la procédure d’élections et les informations sur le bureau syndical dans le courriel que vous avez reçu le 12 avril.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute question à ce sujet!
Résumé de l’ASPPC des 13 et 14 avril
Réunis en instance commune de l’ASPPC les 13 et 14 avril derniers, les représentants syndicaux de tous les cégeps ont discuté entre autres de négociation, de mobilisation et de l’avancement sur les différents comités interrondes. Ce fut également l’occasion de démontrer notre présence aux directions des études qui se réunissaient au même moment au Delta Trois-Rivières et de faire une visite au bureau de Sonia Lebel, non loin de là.
Le comité de négociation de l’alliance (FEC-Fneeq) a présenté le dépôt patronal précisé reçu à la table sectorielle le 6 avril. La présentation faite par le comité patronal de négociation des collèges (CPNC) a permis au comité de négociation de confirmer les priorités patronales comme l’enseignement à distance, la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC), l’éclatement du cadre horaire (de soirs et de fins de semaine) et la possibilité d’obliger le perfectionnement en fonction des priorités décidées par le collège (numérique par exemple).
La négociation est plus centralisée que jamais. Les représentants du bureau de négociation gouvernemental (BNG), instance créée par le Conseil du Trésor, fait bien sentir sa présence à chacune des tables sectorielles et intersectorielle. Les priorités gouvernementales (comme l’éclatement du cadre horaire pour répondre à l’enjeu de main d’œuvre et l’accent mis sur la santé globale) transcendent tous les dépôts sectoriels.
Le CPNC affirme que le gouvernement veut régler les négociations d’ici juin. Pourtant, leur dernier dépôt ne constitue par une nouvelle offre, il s’agit plutôt d’une offre précisée. Le dépôt reçu le 16 décembre a d’ailleurs déjà été rejeté.
Au cours de cette rencontre de l’alliance, les représentants syndicaux ont ensuite tenu des ateliers de réflexion sur l’intensification de la mobilisation et la grève et ont pu entendre des rapports détaillés de l’état d’avancement des différents comités interrondes mis en place lors de la dernière négociation.
Le comité consultatif sur la tâche, qui a le mandat de réfléchir aux problèmes liés au modèle de la charge individuelle (c.i.), a permis de conclure que le modèle est complexe et ne permet pas de répondre aux problèmes de calcul de la tâche mais qu’il sera toutefois difficile de trouver un meilleur modèle. Le comité consultatif sur les frontières de fonction entre les professionnel.le.s et les professeur.e.s traite entre autres de l’aide à la réussite, de la recherche et de formation continue (RAC). Enfin, les avancées sur le comité interronde sur la formation à distance (FAD) sont minces malgré des débuts prometteurs et le nombre de rencontres qui ont eu lieu. La partie patronale a mené une enquête de son côté auprès des directions et la partie syndicale lancera également prochainement son questionnaire sur le sujet.
La réalité des femmes sans enfant
Les 16 et 17 mars dernier se tenait à Victoriaville le troisième réseau des femmes de l’année 2022-2023, sous le thème de la justice reproductive. Le texte qui suit présente le résumé d’une des conférences offertes aux femmes présentes. Nous remercions Amélie-Elsa Ferland-Raymond pour ce résumé.
Catherine-Emmanuelle Delisle, créatrice du blogue femmesansenfant.com, a fermé ce troisième Réseau des femmes avec sa conférence sur la réalité des femmes sans enfant, par circonstance ou par choix.
Créatrice d’un blogue dont l’objectif est de rendre visibles les femmes sans enfant, de même que de rallier, d’informer et de célébrer les vies sans enfant, Madame Delisle est venue témoigner de la difficulté d’être une femme sans enfant dans une société où l’identité féminine est encore fortement associée au rôle de mère dans l’imaginaire et les représentations collectives.
Il a ainsi été question des défis auxquels font face les femmes sans enfant par circonstances, qu’il s’agisse de honte, du sentiment d’être mise à part des autres femmes, du sentiment de vide existentiel dans certains cas, de jalousie et d’envie ou d’isolement. Quant aux femmes sans enfant par choix, Madame Delisle a évoqué les inconvénients et la souffrance liés à la pression de se conformer aux attentes sociales de maternité, aux jugements, aux iniquités au travail et à l’invisibilité sociale.
Cette conférence aura été particulièrement émotive pour plusieurs, alors que le poids du rôle maternel, perçu comme un incontournable pour les femmes, pèse encore sur elles en 2023, avec ce que cela implique de préjugés, de pressions et de critiques adressées aux femmes qui ne peuvent pas, ou ne souhaitent pas, s’inscrire dans ce rôle.