Rappel de la date limite pour les congés — 15 mai 2022

Nous tenons à vous rappeler que la date limite pour les demandes des différents types de congés pour l’an prochain est le 15 mai (les congés parentaux sont exclus, car ils sont traités d’une façon différente). Voici le document de la FEC-CSQ qui décrit les différents types de congés.

Vous pourrez trouver les différents modèles de lettre de demande sur cette page web (à la fin du document).

Les demandes doivent être envoyées à l’adresse suivante : rh-enseignants@csfoy.ca

Nouveau congé de recherche sans salaire

Cette année, il y a un nouveau congé dans la convention collective, le congé pour recherche sans salaire (voir article 7-7.00 dans la convention à la page 191). Ce congé est réservé aux personnes ayant trois ans d’ancienneté et plus. Il permet d’obtenir un congé partiel ou complet pour occuper des travaux de recherche. L’ancienneté est comptabilisée comme si la personne était au travail et, après le congé, il est possible de racheter la période non cotisée au RREGOP. La personne devra dans ce cas racheter la part de l’employeur et celle de l’employé·e. Ce congé est très semblable au congé de perfectionnement sans salaire.

Le congé de recherche doit être d’une durée minimum d’une session jusqu’à un maximum de deux années.

Comme pour les autres congés, la demande doit être faite par écrit. La date limite est aussi le 15 mai. À noter que ce congé n’est pas encore dans le tableau des congés de la FEC.

Si vous avez des questions au sujet des congés, n’hésitez pas à contacter Jonathan Pellicelli.

 

Rencontre avec Optania : un épilogue

Le jeudi 14 avril 14 h, les membres du bureau syndical ont rencontré la compagnie Optania, à la demande de celle-ci. La compagnie était représentée par Louis-Raphael Tremblay, président, et Philippe Dicaire, vice-président, vente et marketing.

 

Mise en contexte

Rappelons qu’un article publié dans l’Hebdo le 15 février dernier, intitulé « Je n’adopterai pas Ali », avait suscité une vive réaction d’Optania. La compagnie avait exigé le retrait de l’article des publications de la FEC-CSQ.

La rencontre

Force est de constater que la rencontre s’est déroulée dans une atmosphère détendue. Optania a eu l’occasion d’apporter des explications détaillées et éclairantes sur les interrogations qui demeuraient à la suite de l’implantation du robot conversationnel Ali dans notre cégep. La compagnie a également pu comprendre que les principaux irritants provenaient du fait que les professeur·e·s, disposant de trop peu d’informations, n’avaient pas été inclus·e·s dans le processus d’implantation, situation qui ne sera pas répétée dans les projets à venir auprès de nouveaux établissements d’enseignement.

Épilogue

Optania n’exige plus le retrait de l’article. Nous reconnaissons par ailleurs qu’Ali peut former un outil intéressant pour rejoindre des jeunes ayant de la difficulté à demander du soutien dans des contextes de vulnérabilité et pour les diriger vers les bonnes ressources. Son efficacité nous sera démontrée à l’usage.

Bien sûr, la question de la place que nous souhaitons accorder à la technologie dans nos institutions demeure entière. Dans une société où le rôle de l’enseignant·e est trop souvent dévalorisé, nous formulons simplement le vœu que, sans nier l’importance et l’efficacité des outils technologiques, la relation prof-élève soit le premier élément considéré par les décideurs lorsque vient le temps de réfléchir à la réussite académique.

 

Revue de presse

La FEC-CSQ a diffusé sur sa page FB une pétition visant à protéger les lanceurs d’alerte du milieu de l’enseignement et à défendre la liberté académique des professeur·e·s. Cette pétition sera déposée à l’Assemblée nationale. Vous pouvez la signer ici.

L’émission « C’est jamais pareil » de Radio-Canada souligne le fait que les cégeps de Jonquière et de Chicoutimi demandent à leur tour l’application de la loi 101 aux cégeps. Désormais, vingt-sept cégeps se sont prononcés en faveur de l’extension des clauses de la loi 101 au niveau collégial.

Dans Le Journal de Québec, Daphnée Dion-Viens met en lumière les résultats d’un sondage révélant que les parents québécois sont favorables à un système scolaire imitant le modèle finlandais, où écoles privées et publiques sont financées à 100 %. Les élèves n’y sont toutefois pas sélectionné·e·s.