Rappel : convocation à une assemblée générale
Mercredi 28 septembre 2022
à 12 h 10
au local G-286-288
L’ordre du jour modifié (incluant la présentation du plan d’action du SPPCSF pour l’année 2022-2023) vous a été acheminé par courriel le 22 septembre. Veuillez noter que l’assemblée débutera bel et bien à 12 h 10. Deux sujets seront au cœur de nos préoccupations lors de cette assemblée :
Positionnement de la FEC en faveur de la loi 101
Nous discuterons d’une proposition demandant à la FEC de prendre position en faveur de l’extension des clauses scolaires de la loi 101 aux cégeps, dans le respect et la protection des emplois. Venez nombreux et nombreuses alimenter la réflexion !
Élections partielles
L’assemblée sera aussi l’occasion, pour les membres du bureau syndical, de procéder à des élections partielles. Différentes places sont toujours vacantes aux comités suivants :
À la Table de la formation générale :
- Vacant (anglais)
- Vacant (éducation physique)
- Vacant (secteur préuniversitaire)
- Vacant (secteur technique)
- Vacant (secteur technique)
Au Comité d’action et de concertation en environnement :
- Vacant
Au Comité de la condition des femmes :
- Vacant
Au Comité d’information et d’action sociopolitique :
- Vacant
Vous pouvez soumettre dès maintenant votre candidature au syndicat à l’adresse sprofesseurs@csfoy.ca. Vous pourrez aussi le faire séance tenante.
30 septembre : la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Journée de commémoration, de guérison et d’enseignement, le 30 septembre nous rappelle chaque année la force des peuples autochtones, et les souffrances que ces derniers ont dû surmonter. C’est aussi la journée associée au chandail orange, qui est devenu le symbole des pensionnats où près de 150 000 enfants ont séjourné de force.
Le chandail orange tire sa signification de l’histoire de Phyllis Webstad, une Secwepemc du Nord que sa grand-mère avait vêtue d’un tout nouveau chandail orange pour son entrée au pensionnat. À son arrivée, elle a été forcée de revêtir d’autres vêtements et n’a plus jamais revu le cadeau de sa grand-mère. « La couleur orange m’a toujours rappelé que mes sentiments n’ont pas d’importance », témoigne-t-elle (voir John Boyko, L'encyclopédie canadienne).
Pour saluer la résilience, la résistance et la dignité des personnes issues des communautés autochtones, le SPPCSF invite tous ses membres à poser un geste de solidarité en portant un chandail orange le vendredi 30 septembre. Chaque enfant compte.
Discutons liberté académique, enfin!
Vous serez sans doute d’accord avec moi que la session a démarré sur les chapeaux de roues! Nous sommes plusieurs à nous demander si nous sommes bel et bien à la semaine 6 ou à la semaine 13.
C’est dans ce contexte que les travaux sur la liberté académique se sont amorcés, travaux que nous réclamions depuis plusieurs années déjà. En effet, les professeur·e·s avaient discuté de leurs préoccupations lors d’une journée de réflexion syndicale à la fin de l’année 2018. Le plaidoyer pour la liberté d’enseignement, publié l’année suivante, se voulait à la fois un résumé et une demande à la direction d’entamer une réelle discussion collective sur le sujet. Pour toutes sortes de raisons (dont la pandémie), cette discussion a été repoussée. (Ce n’est d’ailleurs peut-être pas une mauvaise chose au final. Le débat social et l’actualité nous ont amené·e·s à commencer nos travaux avec un point de départ qui aurait été différent il y a cinq ans.)
L’an dernier, notre directrice des études a mandaté la commission des études de mettre sur pied un groupe de travail sur la liberté académique. Bien que le syndicat se soit senti mis de côté à quelques moments durant le processus de création du comité, cette étape est derrière nous et le comité se met en marche. Aux côtés de la direction, d’étudiante·s, d’autres membres du personnel et bien sûr de professeur·e·s, le syndicat a finalement sa place sur le comité, à titre de gardien de la convention collective des enseignant·e·s, et plus particulièrement de la « nouvelle » annexe sur la liberté académique (annexe VIII-10).
Au syndicat des professeur·e·s, nous voyons de bon augure les discussions qui ont cours depuis quelques semaines. C’est avec un grand intérêt que nous prenons part à une démarche plus profonde, plus collective que ce qui a pu se faire dans d’autres cégeps (à notre connaissance du moins). Puisque bien que certains collèges se sont prononcés en faveur de la liberté académique ou ont même conclu des ententes avec leur syndicat, ce que nous désirions, au SPPCSF, c’était une appropriation collective des enjeux liés à la liberté académique.
Lors de la journée périscolaire du 11 octobre, tou·te·s les employé·e·s du collège seront consulté·e·s pour alimenter le groupe de travail qui doit élaborer un énoncé de principes sur la liberté académique. Nous pouvons nous permettre d’espérer que cet énoncé mène à des recommandations et des actions concrètes, qui protègent les professeur·e·s non seulement dans le contexte de la classe, mais également dans leurs travaux de recherche et dans l’exercice de leur liberté d’expression.
Nous vous invitons donc à participer activement à la demi-journée du 11 octobre, et ce, malgré les horaires chargés, durant la semaine de lecture de surcroît. Le sujet mérite qu’on s’y consacre. Par votre participation, nous espérons parvenir à un énoncé de principes suffisamment fort pour que les professeur·e·s soient protégé·e·s de tout dérapage dans des situations mettant en cause la liberté académique. C’est l’occasion de réaffirmer que la qualité de l’enseignement dépend de la protection que l’on assure aux professeur·e·s qu’ils et elles peuvent remplir en toute quiétude la mission de l’enseignement supérieur : développer l’esprit critique de nos étudiant·e·s.
Demande de renforts pour la présidence des assemblées syndicales
La banque de volontaires à laquelle nous avons recours afin d’assurer la présidence des assemblées du SPPCSF s’est réduite ces dernières années. Cette tâche repose actuellement sur les épaules de quelques membres seulement, parfois indisponibles pour de multiples raisons, si bien que les mêmes personnes sont souvent sollicitées.
Vous êtes nombreux et nombreuses à assurer une tâche similaire au sein de vos départements, lors des assemblées. Nous faisons appel à vous : un syndicat, c’est d’abord et avant tout la force du nombre, et une responsabilité partagée devient bien légère. Si jamais la présidence d’assemblée est une forme d’engagement syndical envisageable pour vous, signalez-nous votre intérêt. Vous pourriez alors être appelé·e à présider une assemblée au cours de l’année. Donner votre nom ne vous engage à rien dans l’immédiat : les présidences sont gérées une à la fois, selon les disponibilités du moment.
Pour celles et ceux qui voudraient donner un coup de pouce, mais qui ne se sentent pas prêt·e·s, nous organiserons une formation prochainement. Vous pouvez tout de même nous signaler votre intérêt à recevoir une telle formation, nous vous contacterons au moment opportun.
Pour nous indiquer votre intérêt pour la présidence d’assemblée, écrivez à sprofesseurs@csfoy.ca.
Merci!
Les membres du bureau du SPPCSF
Revue de presse
Dans Le Devoir, Étienne Lajoie rapporte que le modèle des cégeps est un succès et favorise la poursuite des études universitaires.
Dans La Presse, Léa Carrier et Henri Ouellette-Vézina exposent les inquiétudes que suscite un nouveau programme du gouvernement du Québec. Ce programme vise à accroître le financement privé dans les établissements d’enseignement collégial par le biais des fondations.
Le fait que les enseignant·e·s du primaire et du secondaire doivent piger dans leur banque de congés lorsqu’elles et ils sont atteint·e·s de la COVID pose problème. À lire dans La Presse.
Isabelle Porter, dans Le Devoir, indique que la campagne Je vote en couleurs de la CSQ a été la cible du directeur général des élections en raison d’un tableau comparatif des cinq principaux partis politiques qui n’incluait pas les 22 autres partis qui existent au Québec.