Prochaine assemblée générale : 22 mars
Afin de vous aider dans la gestion de votre agenda très chargé, nous vous rappelons que la prochaine AG du Syndicat des professeures et professeurs du cégep de Sainte-Foy aura lieu le 22 mars à 12 h.
Un avis de convocation plus officiel vous parviendra au courant des prochaines semaines.
INVITATION : formation à l’animation/présidence d’assemblée délibérante
Le mardi 6 juin prochain, de 9 h à 12 h, un conseiller de la CSQ viendra offrir en nos murs une formation portant sur l’animation d’une assemblée délibérante.
Si vous souhaitez participer à cette demi-journée de formation pour améliorer vos compétences en animation d’assemblée départementale, de programme, syndicale ou, plus modestement, si vous ne désirez que mieux comprendre les règles qui régissent les débats auxquels vous prenez part à titre de professeur.e.s, vous êtes les bienvenu.e.s !
Vous avez jusqu’au 23 mai à 16 h pour vous inscrire auprès d’Annie Lelièvre par téléphone au poste 3852, ou en écrivant à sprofesseurs@cegep-ste-foy.qc.ca
Rappel - Journée internationale des femmes : Lancement de la campagne « Sans oui, c’est non »
Mercredi, 8 mars, de 10h00 à 14h00 : Dégagé A et dégagé G
Kiosques de la campagne « Sans oui, c’est non »
À la suite du lancement de la campagne par la Fédération des cégeps lundi le 13 février, c’est au tour du Cégep de Sainte-Foy de faire son lancement officiel de la campagne « Sans oui, c’est non ». Cette activité se fera sous forme de kiosques d’information. Il y aura deux kiosques : un au dégagé A et un autre au dégagé G de 10h00 à 14h00. Vous y verrez des membres du comité collégial de la campagne « Sans oui, c’est non », dont font partie le comité féministe de l’association étudiante, des professeures du Comité de la condition des femmes du SPPCSF et la direction du collège. Venez nous voir !
Posez un geste local de solidarité !
Des épinglettes à l’effigie de la Journée internationale des femmes seront en vente au coût de 3$ aux kiosques de la campagne « Sans oui, c’est non ». Les sommes recueillies seront versées à Viol-Secours, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de la région de Québec. Les épinglettes sont également disponibles au bureau syndical à partir de maintenant ! Venez la chercher et poser un geste de solidarité !
Isabelle Marcoux
Comité collégial de la campagne « Sans oui, c’est non »
Comité de la condition des femmes du SPPCSF
Violences sexuelles sur les campus universitaires et dans les collèges du Québec : Journée de réflexion de la ministre Hélène David
Par Isabelle Marcoux, membre du bureau syndical et du Comité de la condition des femmes du SPPCSF
Le 23 février dernier, la ministre Hélène David en était à sa troisième journée de réflexion sur les violences sexuelles dans les établissements d’études supérieures. Sylvie Fradette, Silvie Lemelin et moi-même représentions le Comité de la condition des femmes de la FEC-CSQ qui a contribué à ces réflexions par son avis envoyé à la ministre en janvier dernier et par sa participation à cette journée à Québec (journée fort positive d’ailleurs). Pour ma part, j’ai perçu une ministre ouverte, engagée, à l’écoute des réflexions qui venaient de divers horizons, mais qui convergeaient vers des propositions communes pour l’élaboration de la future loi-cadre afin de doter les universités et les cégeps d’une politique visant à prévenir et lutter contre les violences sexuelles dans leur milieu.
La consultation et la journée de réflexion portaient sur trois thèmes, soit la prévention et la sensibilisation, la gestion de plainte et l’accompagnement des victimes ainsi que la sécurité des personnes. Voici quelques pistes qui sont ressorties de ces trois thématiques pour orienter la loi-cadre de la ministre.
Concernant le premier thème à propos de la prévention et la sensibilisation, il a été proposé, entre autres, de se doter d’outils de communication et d’intervention, d’avoir une campagne de sensibilisation gouvernementale, de doter les établissements d’une politique distincte sur les violences sexuelles, de documenter le phénomène par des recherches et de s’assurer d’un engagement fort (et nécessaire) des établissements dans cette lutte en assurant un réel leadership. Une collaboration étroite avec les organismes régionaux tels que les CALACS est aussi fortement souhaitée.
Pour ce qui est de la gestion des plaintes et l’accompagnement des victimes, il a été recommandé, entre autres, de faire connaitre clairement les politiques, d’élaborer un processus de traitement de plaintes clair, d’avoir des personnes ressources formées et qualifiées et d’offrir rapidement du soutien à l’interne et à l’externe pour les victimes. Il est aussi essentiel de rendre la politique et les ressources visibles et accessibles.
En ce qui a trait à la question de la sécurité, bien qu’il faille éviter les discours alarmistes et la surveillance excessive, il est nécessaire d’offrir un environnement sécuritaire et d’instaurer une culture institutionnelle forte de respect, qui incite à la dénonciation et qui renforce le pouvoir d’agir des individus. Aussi, il faut inciter les directions, le personnel des affaires étudiantes et les associations étudiantes à identifier les endroits et moments à risque de violences sexuelles afin de mettre en place des mesures efficaces et inciter l’encadrement des activités sociales.
En conclusion, les conditions de réussite amenées par les participants et la ministre ont été la nécessité d’un leadership fort du gouvernement et des établissements, une collaboration étroite entre les différents acteurs, une compréhension commune des concepts reliés aux violences à caractère sexuel et, bien sûr, un financement adéquat pour la mise sur pied d’une prévention et d’une lutte efficaces contre toute forme de violences sexuelles dans les établissements d’études supérieures.
Le projet de loi pourrait être déposé à la fin de la présente session parlementaire. La ministre assure qu’un budget est prêt pour assurer la mise en place des différentes mesures.
L’avis du CCF-FEC est disponible en ligne : cliquez ici...
Réseau des femmes de la CSQ : un réseau où la FEC-CSQ était bien représentée !
Par Isabelle Marcoux, membre du bureau syndical et du comité de la condition des femmes du SPPCSF
Je vous propose ici un bref retour sur le Réseau des femmes qui a eu lieu les 16 et 17 février derniers à Drummonville, auquel une soixantaine de délégué.e.s des comités de la condition des femmes issu.e.s des divers syndicats de la CSQ ont participé. La délégation de la FEC était effectivement bien représentée par une douzaine de représentantes et deux présentations fort intéressantes !
Le réseau a débuté par une présentation de la conjoncture sociopolitique par monsieur Jean-François Piché, conseiller à la CSQ. Cette présentation avait trois volets : « l’effet Trump », le recul de Justin Trudeau sur la réforme du mode de scrutin au fédéral et le repositionnement des partis politiques au provincial. L’avant-midi s’est poursuivi sur le thème du 8 mars, journée internationale des femmes. Quelques participantes y ont présenté les activités respectives qu’elles tiendront dans leur milieu lors de cette journée.
En après-midi, monsieur Jacques Pétrin, membre du Comité pour la diversité sexuelle de la CSQ, a fait une présentation intitulée «Comprendre la diversité sexuelle et l’identité de genre». Ensuite, Marie-Josée Rousse a présenté la « Semaine de la relève » organisée par la CSQ, qui invite ses membres à y participer activement. Cet événement, qui se teindra le 27 et 28 avril 2017 à Orford, se veut une occasion de réfléchir, de partager et de se donner les moyens pour favoriser le renouveau syndical et d’agir ensemble pour une société plus juste et égalitaire. Voici le lien internet : http://releve.lacsq.org/
La journée s’est terminée par une présentation de Mme Paula Duguay, fondatrice de « Maman va à l’école», qui a pour but de promouvoir l’éducation et vise particulièrement les mères de famille monoparentales qui n’ont pas de diplôme secondaire. Voici le lien : http://mamanvaalecole.lacsq.org/
La journée de vendredi fut une journée fortement représentée par les membres de la FEC. Effectivement, la journée a débuté par une présentation sur « les rapports sociaux égalitaires » de Mme Lucie Piché, présidente de la FEC, et Mme Myriam Beauchesne, membre du comité de la fédération des femmes de la FEC. Cette présentation visait à sensibiliser les personnes présentes à la construction sociale des inégalités liées à l’apparence sexuelle. Cette présentation a d’ailleurs été filmée afin d’être disponible pour une éventuelle utilisation dans nos milieux.
Par la suite, Mme Silvie Lemelin, vice-présidente et responsable politique du dossier de la condition des femmes à la FEC, a présenté l’avis du Comité de la condition des femmes FEC-CSQ présenté à madame Hélène Davis, ministre responsable de l’Enseignement supérieur. Cet avis est celui pour lutter contre les violences sexuelles dans les milieux d’études supérieures. Pour consulter cet avis...
Le réseau s’est conclu sur une présentation sur le droit de la famille de Mme Sylvie Lévesque de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ). Pour en savoir plus sur cet organisation : http://www.fafmrq.org/
Bref, ce réseau a permis encore une fois de nourrir les participantes dans leur analyse féministe, de susciter leur plus grande participation dans les instances syndicales tout en les mobilisant en vue de créer un monde plus égalitaire!
Retour sur le conseil général de la FEC du 23 et 24 février 2017
Jeudi et vendredi dernier, vos représentant.e.s du SPPCSF, accompagné.e.s d’un délégué, ont assisté à un conseil général (CG) de la FEC dans les locaux de la CSQ à Québec.
Lors de ce CG, il a été question du processus par lequel la FEC passera afin d’élire une personne qui sera libérée, dès l’an prochain, afin de donner de l’assistance aux syndicats locaux en matière de relations de travail, le but étant de pouvoir aider les représentant.e.s lorsque des dossiers sont complexes du point de vue juridique, et ce, à coût raisonnable. Lorsque les procédures d’élection ont été adoptées, nous avons ensuite procédé à une appropriation collective des résultats du bilan de la négo nationale de 2015. Les commentaires que certain.e.s d’entre vous ont laissés dans le sondage de l’automne dernier ont entre autres servi à nourrir cette réflexion!
Vendredi matin, Ruth Philion, professeure en adaptation scolaire à l’UQO, a fait une conférence intitulée « Enjeux et défis de la conception universelle de l’apprentissage », ce qui rejoint le dossier des étudiantes et étudiants en situation de handicap (EESH). En effet, devant l’augmentation importante du nombre de EESH (en moyenne 30 % par année), des questions se posent quant à la gestion que la situation demande. Madame Philion a, à ce titre, fait valoir la pertinence des modalités d’enseignement inclusives (variété des méthodes pédagogiques, flexibilité des méthodes d’évaluation, accessibilité accrue aux notes de cours, etc.) afin de rejoindre les divers profils d’apprenant.e.s dans nos classes.
Ensuite, les membres du comité de la condition des femmes de la FEC (CCF-FEC) ont fait un compte rendu des nombreux dossiers sur lesquels elles travaillent cette année, à savoir : organisation des activités pour le 8 mars, participation aux journées de consultation de la ministre David sur les violences sexuelles et suivi du programme d’accès à l’égalité syndicale.
La matinée de vendredi s’est conclue sur une réflexion quant à l’avenir du prix Nicole-Fortin, qui récompense l’engagement citoyen et les projets autour d’enjeux politiques, sociaux ou gouvernementaux.
Ce CG s’est conclu, vendredi, sur une réflexion concernant le programme d’accès à l’égalité en emploi (PAÉE), programme visant à intégrer les femmes, les Autochtones, les minorités visibles et ethniques ainsi que les personnes handicapées dans les différents types d’emplois. La FEC a, à ce sujet, fait valoir que malgré l’obligation de la loi et malgré que le processus soit entamé dans les cégeps, les directions se font parfois lentes pour donner suite à ce dossier. Il appert donc que les syndicats doivent continuer à faire pression sur leur direction afin qu’elle donne suite et poursuive ces travaux.
Ces CG sont, vous l’aurez constaté, une occasion très intéressante d’aborder les divers enjeux ayant une incidence directe en enseignement. N’hésitez pas à vous joindre à nous la prochaine fois!