Assemblée générale du 29 septembre

Le mercredi 29 septembre à 12h, au local double J-286 et J-288, se tiendra la deuxième assemblée syndicale de l’automne 2021. Nous vous y présenterons le plan d’action pour l’année à venir ainsi que les états financiers non vérifiés et prévisionnels. Nous procéderons également à des élections partielles pour pourvoir les postes vacants aux comités suivants :

Au Comité Santé et sécurité au travail (SST)

  • 1 poste vacant, sans égard à la discipline

Au Jury local de l’Ordre de l’excellence en éducation

  • 1 poste vacant, sans égard à la discipline

Au Comité d’éthique et à la recherche

  • 1 poste vacant
    – Un·e représentant·e d’une discipline ou d’une technique humaine

À la Table de la formation générale (TFG) :

  • 4 postes vacants :
    – Un·e représentant·e d’éducation physique
    – Deux représentant·e·s du secteur technique
    – Un.e représentant·e du secteur préuniversitaire

Si vous souhaitez vous présenter à l’un de ces postes, il suffit de remplir le bulletin de candidature joint au courriel du 22 septembre. Vous aurez également l’occasion de vous présenter séance tenante si vous le désirez.

Au plaisir de vous accueillir en grand nombre à cette réunion en présence!

Le Bureau syndical

 

La gestion de nos disponibilités

Dans quelle mesure le corps professoral du Cégep de Sainte-Foy profite-t-il d’une marge de manœuvre réelle en ce qui concerne la gestion de son horaire et de ses disponibilités? Voilà une question qui préoccupe les membres du SPPCSF depuis un certain temps déjà.

La semaine dernière, les enseignant·e·s recevaient un courriel concernant la levée de cours du 24 septembre et les consignes liées à leur participation à la marche, indiquant que « les membres du personnel » devaient en informer leur supérieur·e afin de prévoir un congé ou une reprise de temps dans le cas d’une participation. On ne spécifiait pas quels corps d’emplois étaient concernés. Or, dans la mesure où les enseignant·e·s constituent la majorité des « membres du personnel », il apparaît normal qu’elles et ils se soient senti·e·s interpellé·e·s.

Si la Direction a effectivement corrigé le tir dans un courriel quelques jours plus tard, soulignant que les profs n’étaient pas soumis·e·s à cette directive, ce premier message aura été suffisant pour susciter bon nombre de questions et plusieurs irritations chez les collègues.

Il n’en fallait pas plus pour remettre sur le tapis la question de la gestion de la disponibilité des enseignant·e·s. Si la convention donne une certaine liberté aux professeur·e·s à propos de leur lieu de travail (article 8-8.05) et de la gestion de leurs disponibilités (8-8.01), la crainte et le mécontentement liés au fait de devoir rendre des comptes au Collège plus que nécessaire demeurent bien présents dans les esprits.

La question se pose encore davantage dans le contexte où le personnel enseignant a plus que démontré, au cours de la dernière année et demie, qu’il était capable de gérer lui-même ses disponibilités et son lieu de travail sans que la qualité de sa prestation ne soit affectée.

Cette année, la gestion du temps de travail des profs, et son contrôle par la Direction, risque d’occuper votre syndicat. Une question importante, indéniablement rattachée à l’autonomie professionnelle des enseignant·e·s à l’enseignement supérieur.

 

À qui de choisir la Direction générale?

Alors que nous sommes à la veille de connaître le nom de notre prochain·e directeur ou directrice général·e, nous prenons quelques instants pour analyser le processus de sélection de cette personne. Puisque nous ne savons rien des candidatures déposées ni de l’individu qui sera choisi, cet article vise uniquement à porter un regard critique sur une démarche qui exclut complètement le corps enseignant, les professionnel·le·s et les employé·e·s de soutien (et, de ce fait, qui perd en crédibilité et en légitimité) et non à critiquer le ou la candidat·e retenu·e.

Cette année, malgré les arguments des représentant·e·s des profs sur le Conseil d’administration du Collège, aucun membre interne n’a été élu au comité de sélection. Le problème n’est pas tant le fait que la personne s’étant présentée n’ait pas été retenue par les autres membres du CA (nous sommes bien sûr en faveur de la démocratie élective), mais plutôt que d’autres membres du Conseil aient déployé beaucoup d’énergie pour convaincre l’assemblée que ce n’était pas une bonne idée qu’un·e membre interne au Cégep participe au processus d’embauche.

On nous a affirmé que ces grandes résistances s’expliquaient par le fait qu’il serait, semble-t-il, inconfortable pour les candidat·e·s de faire face aux personnes qui seront éventuellement leurs employé·e·s – ou non.

Que sous-entend-on ici? Que les professeur·e·s, les professionnel·le·s et les employé·e·s de soutien ne sont pas capables d’agir avec discrétion? Avec discernement? Avec bienveillance? Et l’inconfort lié au fait de ne pas avoir été choisi·e n’est-il pas inhérent à tout processus de sélection auquel une personne décide de se soumettre?

Ces arguments sont d’autant plus surprenants que les enseignant·e·s ont démontré par le passé être tout à fait en mesure de participer au processus de manière constructive et respectueuse. En effet, lors de la précédente sélection à la Direction générale, l’un d’entre nous avait été élu au comité de sélection. Cet apport d’un professeur aura assurément ajouté à la légitimité de la précédente directrice générale et à la confiance que lui a témoignée le personnel du Cégep de Sainte-Foy.

On peut également arguer que, dans le privé, ça ne se fait pas que des employé·e·s choisissent leur patron. D’abord, même si cela est rare, c’est faux. Ensuite, le milieu collégial est non seulement public, mais aussi, par essence, collégial, c’est-à-dire que les choix y sont pris en groupe en vue de couvrir toutes les perspectives afin qu’il en ressorte les décisions correspondant aux besoins du plus grand nombre.

Dans ce contexte, est-il vraiment judicieux de mettre de côté le point de vue des membres internes du Collège, et d’espérer ensuite que tout se passera rondement, sans contestation des choix pris sans nous consulter et « pour notre bien »?

Nous sommes inquiètes et inquiets de la suite des choses. Si nous espérons tout de même sincèrement que cette transition se révélera fluide et que la personne qui sera le ou la prochain·e capitaine du gros bateau qu’est le Cégep de Sainte-Foy saura obtenir l’aval et le soutien du corps professoral et des autres membres du personnel, nous ne pouvons que déplorer la façon dont les événements se sont déroulés. Nous demeurons dans l’incompréhension et la frustration causées par le fait que certain·e·s membres du Conseil d’administration n’aient pas jugé nécessaire d’éviter les écueils en amont et mettent ainsi à risque l’équilibre des relations de travail au Cégep de Sainte-Foy. Nous nous croisons les doigts pour l’avenir.

 

Journée portes ouvertes du syndicat le 5 octobre

Devant le succès remporté par la traditionnelle tournée pommes-café, le Bureau syndical n’a pas pu résister à l’envie de prolonger les festivités en conviant les profs à une journée portes ouvertes, le 5 octobre, au local C-170!

Au cours de la semaine du 20 septembre, vos représentant·e·s ont arpenté les corridors des départements afin d’offrir une collation aux profs. Nous avons ainsi pu nouer des liens avec les nouveaux membres de notre communauté enseignante et retrouver avec joie des visages connus. Moments d’échange et de partage, cette tournée est, pour nous, l’occasion de vous dire que nous demeurons à l’écoute de vos préoccupations et de vous manifester notre soutien.

Puisqu’il nous a été impossible de toutes et tous vous rencontrer lors de la tournée pommes-café, nous vous invitons à venir vous chercher un « café pour emporter » offert gracieusement par votre syndicat. Nous serons heureux de vous recevoir dans le respect des normes sanitaires en vigueur (le café ne pourra pas être consommé dans les locaux du syndicat).

Le 5 octobre, c’est également la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Vous offrir le café pendant cette journée, c’est pour nous une autre manière de vous célébrer, vous, professeures et professeurs du Cégep de Sainte-Foy!

Au plaisir de vous accueillir!

Le Bureau syndical

 

Une nouvelle année pour le comité de la condition des femmes

Une nouvelle année d’implication auprès du Comité de la condition des femmes commence pour moi et les membres du groupe. Comme plusieurs points d’actualité féministes me semblent importants, je me permets de vous écrire ces quelques lignes.

La première réunion du CCF-FEC s’est tenue de façon virtuelle le 24 septembre en matinée. Nous y avons confirmé le plan de travail pour l’année à venir. Plusieurs dossiers seront amorcés ou suivis, notamment ceux en lien avec les violences sexuelles dans les cégeps, le harcèlement sexuel, le sexisme et la violence dans les instances de la FEC, la conciliation famille-travail-études et la préparation du congrès de la FEC.

En attendant mon premier Réseau de la condition des femmes en présence les 14 et 15 octobre prochain, au Château Laurier, je vous rappelle que tout le monde est invité à la Marche mondiale des femmes (MMF) qui se tiendra le 17 octobre prochain à Québec comme ailleurs! Toutes les informations sont disponibles ici : Marche mondiale des femmes.

Sabrina Clitandre, responsable locale du CCF

 

Revue de presse

Dans La Presse +, la journaliste Fanny Lévesque souligne le cas d’une enseignante qui, selon des témoignages, n’a pas respecté les mesures sanitaires en vigueur. Une éclosion dans sa classe conduit le ministre Roberge à conclure que l’établissement pourrait imposer des conséquences. C’est aussi le sujet de cet article de Radio-Canada.

Marie-Ève Morasse, dans La Presse, rappelle la lutte de la Coalition pour le maintien du DEC qualifiant en soins infirmiers, alors que le rapport sur les états généraux de la profession infirmière propose notamment que « les infirmières ne puissent plus entrer dans la profession par une formation collégiale ». Le ministre Dubé n’a pas donné son appui à cette recommandation des commissaires.

La Presse canadienne rapporte le plaidoyer du sociologue Guy Rocher pour les cégeps en français dans le cadre de la consultation menée sur le projet de loi 96. Rappelons que, pour l’instant, la position du gouvernement consiste à geler le nombre d’inscriptions dans les cégeps anglophones. Dans Le Devoir, Marco Fortier expose la position du chercheur Frédéric Lacroix, pour qui le libre choix de la langue d’enseignement au collégial facilite l’anglicisation de la métropole.