Résumé de l’AG du 23 novembre

Le mercredi 23 novembre avait lieu la quatrième AG du SPPCSF de l’année 2022-2023. Voici un résumé des principales informations :

Informations et suivis

  • La situation postpandémique a créé une surcharge tant du côté des profs (cette surcharge a été portée à l’attention de la direction) que du côté de la direction, qui doit gérer davantage de situations complexes.
  • Le nombre des convocations est en hausse. Le syndicat rappelle aux profs de ne pas hésiter à demander à un membre du bureau syndical de les accompagner en cas de convocation. Si la convocation vient des ressources humaines, un accompagnement syndical est nécessaire.
  • Les discussions sur la disponibilité ont commencé de manière positive avec la direction. Une première ébauche de balises est en cours de rédaction du côté du syndicat, à la demande de la direction.
  • L’audience pour la RAC aura lieu le 16 décembre, mais une médiation devrait avoir lieu avant, si tout se déroule bien.
  • La communauté collégiale sera concertée lors de la révision de la politique de développement durable.

États financiers vérifiés et prévisions budgétaires

Les membres ont adopté les prévisions budgétaires 2022-2023. Celles-ci sont basées sur les états financiers vérifiés, qui ont aussi été présentés aux membres lors de l’assemblée. Le dernier exercice financier s’est d’ailleurs terminé sur un surplus, ce qui permettra au syndicat de commencer les prochaines négociations avec les fonds suffisants pour faire face aux besoins qui pourraient survenir, notamment s’il devient nécessaire de faire la grève.

Préoccupations des membres

Plusieurs préoccupations ont été soulevées :

  • En ce qui a trait à l’élaboration du programme de TES, la formation continue devra offrir des cours du nouveau programme alors que l’élaboration ne sera pas terminée du côté du régulier.
  • Une réservation des salons de la Salle Albert-Rousseau a été annulée par ce que la Salle Albert-Rousseau préfère offrir la préséance à d’éventuelles réservations pour des partys de Noël.
  • Dans la foulée du sondage « Santé et mieux-être » au travail, on se demande si des espaces communs supplémentaires pourraient être offerts aux employés.
  • On souligne que la pénurie de main-d’œuvre affecte la propreté du cégep.

Précarité et CI

En prévision de la prochaine rencontre en alliance qui réunira les syndicats de la FEC (dont le SPPCSF) et de la FNEEQ, les membres ont formulé plusieurs propositions concrètes afin de réduire la précarité et de diminuer la lourdeur de la tâche (en lien avec le calcul de la CI). Par ailleurs, les effets négatifs du salaire peu attractif (qui rend difficile l’embauche de personnel et aggrave la surtâche en raison des remplacements qui doivent être comblés à l’interne) et l’importance de l’autonomie départementale ont été mis en lumière.

 

Formation sur la présidence d’assemblée : changement d’heure et local

Veuillez noter que la formation du lundi 16 janvier sur la présidence d’assemblée, donnée par Martine Gagnon, aura finalement lieu à 9 h afin de ne pas entrer en concurrence avec la formation sur le cadre réglementaire prévue la même journée en après-midi. Le local est le A-227.

Si vous voulez participer à la formation sur la présidence d’assemblée, il est toujours temps de donner votre nom à Annie Lelièvre en écrivant au sprofesseurs@csfoy.ca.

 

Direction, vision et mobilisation

Le 31 octobre dernier a eu lieu le dépôt symbolique du cahier de demandes sectorielles à la direction. Force est d’admettre que l’action de mobilisation (les affiches « Je dépose pour… » placardées dans le corridor de la direction) a créé des tensions qui se sont répercutées sur le climat de la rencontre.

Comme syndicat, nous souhaitons à la fois établir une communication fructueuse avec la direction et mettre en place des actions de visibilité dans le cadre des négociations de notre convention collective. L’importance que nous accordons à la défense de nos conditions de travail ne nous permet pas de sacrifier les actions de mobilisation qui, pour avoir un certain effet, doivent être visibles, donc être un peu dérangeantes. Il est nécessaire, pour nous, de distinguer les actions liées aux négociations (qui visent, au-delà de la direction, la partie patronale) et les dossiers locaux qui engagent directement la direction du cégep de Sainte-Foy et pour lesquels nous espérons la plus grande collégialité.

Même si nous souhaitons que nos actions de mobilisation ne heurtent pas la direction, avec qui nous désirons entretenir une collaboration non seulement fructueuse, mais cordiale, nous continuerons, par les moyens qui sont à notre portée, d’attirer l’attention sur les préoccupations qui sont les nôtres en lien avec nos conditions de travail, afin que les très nombreuses difficultés auxquelles nous faisons face soient reconnues.

Une deuxième rencontre a eu lieu avec nos interlocutrices pour compléter les discussions laissées en suspens le 31 octobre. Lors de cette deuxième rencontre, la direction générale a terminé de nous exposer sa vision et en a clarifié plusieurs aspects. Cette vision place l’étudiant au centre des décisions à prendre et implique des transformations à venir afin de s’adapter aux réalités du marché du travail et des besoins des étudiant·e·s. Différents ministères mettent de la pression sur les collèges, pression à laquelle nos directions disent s’opposer lorsqu’il le faut en les ramenant au fonctionnement « sur le terrain ». De notre côté, nous avons déposé le cahier de demandes sectorielles et présenté les priorités syndicales pour l’année 2022-2023.

Bref, nous pensons que notre militantisme est nécessaire et qu’au final, tous gagneront à ce que la profession enseignante soit reconnue à sa juste valeur. C’est en plaçant également le corps enseignant au cœur des décisions à prendre et en lui permettant d’exercer son métier dans les conditions les plus favorables possibles que l’étudiant pourra, véritablement, bénéficier de l’attention et du soutien qui sont nécessaires à sa réussite.

 

6 décembre : volontaires recherché·e·s

Nous recherchons des volontaires afin de distribuer des rubans blancs le 6 décembre aux membres de la communauté collégiale.

La distribution aura lieu en matinée et sur l’heure du midi. Le lieu de rendez-vous est à 7 h 30 ou à 11 h 30 au local syndical.

Si vous souhaitez célébrer avec nous la mémoire des étudiantes de Polytechnique en soulignant la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, écrivez à sprofesseurs@csfoy.ca.

 

Projection du documentaire Je vous salue salope

Dans le cadre de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes aura lieu, le 6 décembre au Petit Amphi, la projection du film documentaire Je vous salue salope.

Réalisé par Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist, ce long-métrage de 80 minutes nous plonge dans la misogynie dont sont victimes les femmes sur les médias sociaux. On suit le parcours de quatre femmes (deux politiciennes, une spécialiste des réseaux sociaux et une future enseignante québécoise) qui, au quotidien, font face à la haine décomplexée contre les femmes dans l’espace virtuel. Prendre conscience de cette violence et la dénoncer, c’est ce que nous invite à faire ce documentaire bouleversant.

La projection débutera à 18 h 15.

 

Revue de presse

Hausse de l’anxiété et des symptômes dépressifs, augmentation des demandes de soutien psychologique : la pandémie a exacerbé les difficultés vécues par les étdiant·e·s, rappelle Léa Carrier dans La Presse.

Toujours dans La Presse, la même journaliste rapporte la confusion autour de l’attribution des bourses incitant les étudiant·e·s à poursuivre leurs études en région.

Radio-Canada souligne les protestations qui continuent, du côté des stagiaires universitaires. Ceux-ci réclament un salaire pour les stages effectués dans le cadre de leur formation. À l’UQAM, Youri Nabbad rapporte au Journal de Québec que des grévistes pourraient être pénalisés pour n’avoir pas complété leur stage. Dans cette université, la grève est suspendue après des avancées dans le dossier du harcèlement en milieu de stage.

Vous vous sentez abattu·e·s par la grisaille de novembre et le climat politique international? Allez lire ce plaidoyer d’une entrepreneure québécoise, Laurence Vincent, qui propose, dans La Presse, de faire de l’Éducation (avec un grand « E ») notre projet de société.