INFORMATION, CONSEIL ET SOUTIEN
Que vous travailliez au cégep de Sainte-Foy depuis de nombreuses années ou que vous fassiez votre rentrée avec nous pour la toute première fois, sachez que votre syndicat est là pour vous. N’hésitez pas à faire appel à nous pour répondre à vos questions (contrat de travail, conditions de travail, rôles, fonctions et responsabilités des professeurs…) ou pour vous accompagner, si la situation se présente, lors de convocations par la Direction. Vous représenter et vous soutenir est le propre de notre travail.
Notez également que si vous vivez une situation difficile à l’intérieur de votre département ou avec d’autres membres de la communauté collégiale, nous sommes là pour vous épauler : nous vous écouterons, nous vous conseillerons au meilleur de nos connaissances et nous vous présenterons, au besoin, les différentes ressources disponibles au cégep.
N’oubliez pas que nos discussions demeurent confidentielles et qu’aucune démarche n’est entreprise sans votre aval. Vous pouvez donc venir nous parler en toute quiétude.
Par ailleurs, si vous éprouvez des difficultés d’ordre matériel ou pédagogique, vous pouvez nous en faire part : nous nous assurerons que vos besoins (qui sont souvent partagés par nombre d’entre nous) sont entendus.
Composition du bureau syndical 2022
- Édith Pouliot : présidente (coordination)
- Mireille Drouin : vice-présidente (application de la convention collective)
- Christine Lévesque : vice-présidente (trésorerie et mobilisation)
- Danny Lassiseraye : vice-président (administration)
- Geneviève Boudreau : vice-présidente (secrétariat)
Disponibilités du bureau syndical 2022-2023
Cliquez ici pour prendre connaissance des disponibilités du bureau syndical.
Vos représentant·e·s du syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Sainte-Foy (SPPCSF-CSQ)
Abonnez-vous à la page Facebook du SPPCSF
Vous désirez avoir des informations rapides sur l’actualité collégiale et syndicale? Vous souhaitez échanger avec notre communauté dans un lieu convivial et informel? Nous vous invitons à devenir membres de la page Facebook « SPPCSF en privé ». Les membres du bureau syndical y relaient des articles qui touchent de près les professeur·e·s et y donnent des informations sur des sujets d’intérêt général avec plus de rapidité et de flexibilité que ce que permet l’Hebdo. Vous pouvez poser des questions sur des enjeux communs et y obtenir des clarifications.
Tout en vous invitant à adhérer à la plateforme si vous utilisez déjà ce média, nous souhaitons vous préciser que les informations importantes vous seront toujours communiquées soit dans l’Hebdo, soit par courriel. La page « SPPCSF en privé » constitue un complément aux communications officielles, mais ne les remplace pas.
*Malgré sa mention « en privé », la page Facebook du syndicat, à l’exemple de tous les médias sociaux, n’est pas un lieu parfaitement confidentiel. Nous vous demandons d’être vigilant·e·s : si un enjeu particulièrement sensible suscite des réactions vives, nous vous invitons à nous écrire plutôt en privé ou à nous rencontrer au local du syndicat.*
Nous espérons vous retrouver nombreux et nombreuses dans ce lieu privilégié de discussion, qui réunit déjà près de 340 membres!
Inauguration de la Rubrique éditoriale
L’Hebdo du SPPCSF inaugure une nouvelle section qui apparaîtra occasionnellement : la Rubrique éditoriale. Celle-ci accueillera des textes de professeur·e·s sur des sujets touchant immédiatement la communauté collégiale (aucun texte ne doit bien entendu cibler des individus). Les textes paraissant dans la Rubrique pourront être anonymisés et ils seront alors endossés par le Bureau syndical. Comme le cas de tout texte paraissant dans l’Hebdo, les contributions seront d’abord lues par le Bureau syndical avant d’être publiées si elles s’inscrivent dans les valeurs qui sont celles de notre communauté : le dialogue, l’esprit critique, le respect et le bien commun (l’Hebdo devant témoigner de préoccupations qui touchent l’ensemble de ses membres).
Par cette initiative, le SPPCSF souhaite réserver un espace où accueillir les nouvelles idées, où mettre en valeur la créativité et la liberté d’expression; un espace où nos membres auront la possibilité de réfléchir à nos pratiques et à nos valeurs afin d’alimenter notre communauté, de permettre l’émulation, le rêve et la remise en question. Nous espérons recevoir une diversité de textes qui jetteront un regard éclairé sur notre réalité : l’enseignement collégial au Cégep de Sainte-Foy et la société dans laquelle s’inscrit cet enseignement.
Si un sujet concernant de près notre communauté vous tient à cœur, vous pouvez nous faire parvenir vos propositions au sprofesseurs@csfoy.ca.
Le bourdonnement de la rentrée
La couverture médiatique qui a été faite de la rentrée dresse un tableau plutôt inquiétant : les articles et entrevues insistent largement sur les lacunes des étudiant·e·s au sortir de deux ans de pandémie, sur le stress que représente l’adaptation au niveau collégial, sur les impacts financiers de l’inflation sur la communauté étudiante, sur la hausse du décrochage, sur la pénurie d’enseignant·e·s… Est-ce bien là tout ce qu’il y a à dire sur la rentrée? Le tableau est-il réellement si négatif?
Ce que la couverture médiatique ne dit pas, ce sont les sourires (enfin) retrouvés, les yeux brillants, les conversations démultipliées qui forment le bourdonnement de la ruche que constitue notre cégep. Ce qu’elle laisse de côté, c’est le dévouement des profs, des professionnel·le·s, des cadres et de tout le personnel qui, depuis des semaines, préparent cette rentrée dans l’enthousiasme, avec rigueur et souci du détail. Ce qu’elle tait, c’est la fébrilité des élèves, leurs hochements de tête encourageants en classe (« Oui, on vous suit! »), leur curiosité et les nouvelles amitiés qui se nouent sous nos yeux (« J’peux m’asseoir ici? C’est quoi ton nom? »).
Il y a le stress, les pénuries, les difficultés financières, les lacunes : les défis sont légion. Il y a aussi une communauté mobilisée autour de tout ce que l’éducation a de plus beau à offrir : l’apprentissage des savoirs, l’apprentissage de soi et l’apprentissage de l’Autre. Entre nos murs, des centaines de personnes veillent à ce que chaque individu se développe dans la voie qu’il a choisie.
À la rentrée, nous retrouvons (un peu fébriles nous aussi, avouons-le) le bourdonnement de la ruche qu’est le cégep de Sainte-Foy. Ce bourdonnement sourd aux médias, il suffit pourtant de passer la porte Métro pour n’entendre que lui. Pour une bonne part, ce sont nos élèves qui le produisent.
C’est un bourdonnement où la joie surpasse, et de loin, les appréhensions. Toute rentrée a toujours (comment les médias peuvent-ils l’oublier?) un petit air de fête.
À toute notre communauté, le SPPCSF souhaite une heureuse rentrée!
Revue de presse
Dans son éditorial, Marc Cassivi relève le cas troublant d’une enseignante américaine traquée sur les réseaux sociaux par la mère d’un de ses élèves, la femme relevant chaque broutille qui entacherait, même de manière absurdement négligeable, son exemplarité. L’éditorialiste conclut en ces mots : « Et on se demande pourquoi le quart des jeunes enseignants québécois décrochent après cinq ans… » À lire sur les pages de La Presse.
Daphnée Dion-Viens, dans Le Journal de Québec, fait état de la hausse du décrochage scolaire au niveau secondaire depuis le début de la pandémie, qui aurait augmenté de 30 % en deux ans.
Dans les pages du Devoir, Anne-Marie Provost rapporte la position de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), qui dénonce le refus du ministre de l’Éducation de reconnaître l’ampleur de la pénurie d’enseignant·e·s et de professionnel·le·s dans le réseau scolaire. La situation est également présentée dans ce reportage de Radio-Canada. L’importance d’améliorer les conditions de travail dans le milieu de l’enseignement ressurgit dans cet article du Journal de Québec.
Pour contrebalancer le stress qu’on associe à la rentrée, la docteure Geneviève Beaulieu, en entrevue à TVA Nouvelles, incite les parents à profiter du moment présent et à diminuer l’importance accordée à la performance.
Les chercheurs de l’IRIS ne croient pas que l’indexation des frais de scolarité soit la voie à suivre pour le Québec afin de financer les universités. La hausse des revenus du gouvernement du Québec pourrait ainsi servir à établir la gratuité scolaire, peut-on lire dans un article de La Presse canadienne.
Marco Fortier, dans les pages du Devoir, revient sur la légère baisse des inscriptions à la session d’automne dans les institutions d’enseignement collégial.