RAPPEL - Portes ouvertes : affichons nos couleurs !

Nous vous rappelons que nous vous invitons à porter un macaron (ou l’auto-collant) Profs en négo lors de l’activité Portes ouvertes qui a lieu ce soir, de 18 h 30 à 20 h 30.

Le but premier de cette soirée demeure bien sûr, pour nous, de faire connaître la qualité des programmes et de l’enseignement offerts au cégep de Sainte-Foy. Nous avons une communauté engagée et passionnée, et nous sommes fières et fiers de la faire découvrir et d’ainsi recruter les étudiant·e·s qui, demain, par leur présence, donneront tout son sens à notre mission éducative.

Mais parce que nous croyons fermement à cette mission, parce que nous souhaitons avoir les moyens d’encadrer davantage nos étudiant·e·s dans leurs apprentissages, parce que nous avons besoin de temps pour construire ces apprentissages avec eux alors que les offres patronales ne disent pas un mot sur la lourdeur de la tâche qui est la nôtre, nous vous invitons à afficher les couleurs de la négociation en cours.

Si vous n'avez pas déjà votre macaron ou si vous avez des questions, contactez Christine Lévesque (clevesque@csfoy.ca) ou passez au syndicat. Par ce geste significatif, nous voulons souligner l’importance des négociations en cours pour les professeur·e·s.

 

Résumé de l’AG du 25 janvier

Pour cette toute première AG de la session d’hiver, le bureau syndical était très heureux d’accueillir Amélie-Elsa Ferland-Raymond à la présidence! Les membres réuni·e·s sur Zoom ont discuté des propositions patronales, de mobilisation et de disponibilité. Voici un résumé de la rencontre.

 

Présentation des offres patronales intersectorielles

Édith Pouliot a rappelé à l’Assemblée que l’intersectoriel touche principalement le salaire, les droits parentaux, la retraite et les disparités régionales. Deux principes guident le gouvernement dans ses offres intersectorielles et sectorielles : la volonté d’accroître la force de travail et de valoriser le personnel (il s’agit dans les deux cas d’augmenter la capacité des employés en place de pallier la pénurie de main-d’œuvre). Voici les aspects les plus marquants :

  • Faire durer la convention collective 5 ans (au lieu des trois années prévues par la loi);
  • Augmenter la rémunération de 9 % sur 5 ans (alors que le taux d’inflation de l’année 2022, donc pour une seule année, se chiffre à 6,6 % selon les banques privées);
  • Coordonner le RRQ et le RREGOP et modifier le régime de retraite pour favoriser la rétention du personnel.

Le Front commun a déjà rejeté les offres patronales le 12 janvier.

Présentation des offres patronales sectorielles

Une particularité des négociations de la prochaine convention collective réside dans le fait qu’un représentant du Bureau de négociation gouvernemental siégera aux tables sectorielles. Le dépôt se décline en 4 thèmes, où n’apparaît rien sur la précarité ni sur la lourdeur de la tâche :

  1. Actualiser l’offre de service et de formation: principalement par une offre de formation à distance, par la RAC aux fins de diplomation et par la formation à l’extérieur des horaires habituels.
  2. Adapter l’organisation du travail aux besoins des étudiantes et des étudiants: notamment par la révision de l’accès aux congés, par la requalification des MED et la simplification administrative du traitement de ces cas, par une meilleure gestion de l’acquisition de la permanence, par le développement des compétences…
  3. Faire face aux enjeux de la main-d’œuvre: en révisant l’utilité de la clause du double emploi, en valorisant la recherche, en balisant l’admissibilité aux congés pour invalidité…
  4. Mettre à jour certaines conditions de travail: ce thème englobe tous les autres aspects, dont les mesures disciplinaires, l’arbitrage, l’enseignement hors des sessions régulières, l’utilisation des ressources, les changements technologiques…

À l’unanimité, l’Assemblée a voté le rejet des offres contenues dans le dépôt patronal, ce dernier témoignant d’une vision inquiétante de l’enseignement collégial, centrée sur l’enseignement à distance.

Plan de mobilisation

Adopté à l’unanimité par l’Assemblée, le plan de mobilisation prévoit notamment entre nos murs la publicisation du rejet des offres patronales, une activité de visibilité aux Portes ouvertes, une sympathique activité intersyndicale pour la Saint-Valentin… Vous serez informé·e·s dans l’Hebdo, par courriel et sur la page FB du SPPCSF des événements, qu’ils soient locaux, en alliance ou en Front commun.

Disponibilité

Le document de travail concernant l’entente sur la disponibilité a été présenté aux membres, qui ont émis quelques commentaires et suggestions. Nous sommes conscients du fait que ce dossier est important pour notre communauté et nous continuons nos démarches auprès de la Direction afin de parvenir à une entente locale dès que possible.

Nous vous donnons rendez-vous le 8 février pour une présentation de la version de travail du deuxième cahier de demandes sectorielles.

 

Réseau de la condition des femmes

La dernière rencontre du Réseau s’est tenue le 12 janvier à Laval, sous le thème Les enjeux des femmes à l’ère du numérique.

Des conférences ont souligné la complexité des enjeux qui touchent les femmes dans un monde où les interactions virtuelles prennent une importance considérable. Karine Gentelet (UQO) a exposé la difficulté de représenter adéquatement les groupes marginalisés dans les données prises en utilisant la technologie, alors que les exclusions sont amplifiées par les usages technologiques. Marie-Pier Bernard Pelletier (TÉLUQ, CRIMT) a abordé la problématique de la représentation des femmes dans les instances syndicales.

Léa Clermont-Dion a présenté le processus de création du film documentaire Je vous salue salope, qui avait été présenté par le SPPCSF à ses membres l’automne dernier. Si vous désirez visionner ce film ou des parties de ce film en classe, nous vous rappelons qu’il est disponible à notre bibliothèque.

Les membres présentes au réseau se sont prononcées de manière consultative en faveur d’une participation en présence aux activités.

L’année 2023 représente le 50e anniversaire du comité de la condition des femmes. Un rassemblement est prévu en 2024 pour souligner cet événement marquant! Au fil du temps, le nom du comité a évolué : Comité Laure Gaudreault (1973), Comité de la condition des femmes (1980). Pour son 50e anniversaire, le comité cherche un nouveau nom!

La prochaine rencontre aura lieu en mars à Victoriaville sous le thème de la justice reproductive.

 

Rabais pour entretenir, rénover ou vendre une propriété

En tant que membres de la CSQ, nous profitons désormais de rabais chez RénoAssistance, ProAssistance et DuProprio en raison d’un nouveau partenariat. Le détail des offres est disponible sur la page web des partenaires : cliquez ici.

 

Revue de presse

La Fédération des cégeps dénonce l’écart entre la réussite des étudiant·e·s des niveaux collégial et universitaire à l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, rapporte Alice Girard-Bossé dans La Presse.

Dans Le Journal de Québec, Daphnée Dion-Viens souligne les bouleversements que cause ChatGPT dans les salles de classe. Alors même que les offres patronales sectorielles insistent sur l’accroissement de l’offre de cours à distance, la journaliste affirme que de nombreux professeurs renoncent aux évaluations à distance afin de s’assurer de l’intégrité des travaux.

Radio-Canada met en lumière le taux d’échec alarmant des élèves de cinquième secondaire à l’épreuve uniforme de français. Cette baisse du taux de réussite serait liée aux répercussions de la pandémie sur l’enseignement. C’est aussi le sujet de Marie-Eve Morasse dans La Presse. Le français n’est toutefois pas la seule matière qui n’est pas maîtrisée. Daphnée Dion-Viens dans Le Journal de Québec fait état des piètres performances des élèves à l’examen ministériel de mathématiques.

Les lacunes de l’enseignement primaire et secondaire sont l’objet de cet éditorial de Patrick Lagacé, dans La Presse. Il y met en lumière les répercussions de ces lacunes, notamment au niveau collégial.

La Fédération étudiante collégiale du Québec réclame l’instauration d’un test de français pour tous les élèves dès leur arrivée au cégep afin d’avoir un meilleur accès à la classe de renforcement, que la Fédération propose de considérer comme un cours complémentaire, écrit Daphnée Dion-Viens dans Le Journal de Québec.

Dans La Presse, Hugo Pilon-Larose résume les priorités du ministre Drainville en matière d’éducation. On y retrouve sans surprise la pénurie d’enseignants et la faiblesse du français écrit des élèves.

Pour contrer la pénurie de profs, la Fédération des centres de services scolaires pense à augmenter le nombre d’élèves par classe, rapporte Daphnée Dion-Viens dans Le Journal de Québec. Le ministre Drainville a rejeté cette proposition, peut-on lire dans Le Journal de Québec.