MARDI 5 octobre, Journée mondiale des enseignantes et des enseignants
Célébrée depuis 1994 par l’UNESCO, la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants rappelle la place primordiale de l’éducation dans toute société. Un an et demi après le début de la crise sanitaire qui a fortement ébranlé le système d’éducation de par le monde, cette commémoration revêt une importance particulière, alors que nous avons retrouvé nos classes et la collégialité propre à notre profession. Difficile d’imaginer contexte plus exigeant que celui que nous avons traversé : nous avons dû ajouter à des tâches déjà nombreuses tous les défis de l’enseignement à distance, alors que rien ne nous y avait préparé·e·s et que la crise sanitaire faisait planer sur notre société de multiples incertitudes. C’est avec un bonheur certain que nous avons renoué cet automne les liens humains qui sont au centre de notre pratique.
Cette journée, c’est bien sûr l’occasion de souligner notre dévouement, notre professionnalisme, notre expertise, notre créativité, notre audace : des valeurs qui nous animent au quotidien et que la pandémie a mises en lumière. Cette journée, c’est aussi l’occasion de faire valoir notre rôle essentiel dans la société et d’exiger une juste reconnaissance de l’importance de notre travail.
Professeur·e·s et étudiant·e·s forment le cœur battant de l’institution qui est la nôtre. Chères professeures et chers professeurs, c’est votre passion, votre curiosité, votre humanisme, votre ouverture à l’autre et bien sûr votre savoir dont vous laissez la marque en chacun·e de vos étudiant·e·s, contribuant ainsi à façonner la société de demain.
Parce que nous avons très envie de fêter cette journée avec vous, nous vous invitons le 5 octobre à faire un tour au local C-170 afin de vous procurer un café bien chaud « pour emporter » offert gracieusement par votre syndicat (le contexte sanitaire ne permet pas une consommation sur place). Laissez-nous vous accueillir avec notre plus beau sourire et vous exprimer notre reconnaissance la plus solidaire!
C’est un rendez-vous!
Le Bureau syndical
Rappel : Journée portes ouvertes du syndicat le 5 octobre
Ce 5 octobre, Journée mondiale des enseignantes et des enseignants, le Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Sainte-Foy tient ses portes ouvertes! Venez discuter avec nous et succombez à la tentation de repartir avec un délicieux café. Si vous avez raté l’occasion de nous croiser lors de la tournée pommes-café, saisissez votre chance! (Notez que nous serons aussi heureux et heureuses de vous rencontrer à tout autre moment.)
Au plaisir de vous voir en grand nombre au C-170, dans le respect des normes sanitaires en vigueur.
Le Bureau syndical
Assemblée générale du SPPCSF – 29 septembre
Mercredi midi le 29 septembre s’est tenue, en présence, la deuxième assemblée générale du SPPCSF.
À cette occasion, les membres du bureau syndical ont présenté aux personnes s’étant déplacées une proposition de plan d’action pour l’année 2021-2022. Si ce plan a été bien reçu de manière générale, l’assemblée a tout de même souhaité y ajouter l’élément suivant, soit : « Entreprendre des actions en faveur de la vitalité du français au sein du réseau collégial notamment par la création d’un comité de sensibilisation et de mobilisation pour le français au cégep ».
Traditionnellement, le plan d’action détermine les dossiers syndicaux prioritaires pour l’année à venir dans le champ des relations de travail, de la pédagogie et de la vie collégiale, de la conciliation famille-travail, de la santé et sécurité au travail, de l’environnement et de la vie syndicale. Vous pouvez consulter l’ensemble du plan d’action tel qu’adopté ici.
L’assemblée, présidée avec enthousiasme par David Gagnon, a également procédé à l’élection de différentes personnes sur des postes restés vacants en mai dernier. Ainsi, les personnes suivantes ont été élues.
À la Table de la formation générale
- Karine Giguère – Éducation physique
- Susie Dufour – Secteur technique
- Jean Ruest – Secteur technique
- Benjamin René – Secteur préuniversitaire
Au Comité santé et mieux-être au travail
- Steve Laflamme
Au Jury local de l’Ordre de l’excellence en éducation
- Julie Simard-Maltais
Au Comité d’éthique et de la recherche
- Marie-Anne Turcotte
Enfin, la trésorière du SPPCSF, Mireille Drouin, a présenté les états financiers 2020-2021 non vérifiés (ceux-ci seront vérifiés en cours d’automne et présentés à nouveau en AG en novembre), de même que les prévisions budgétaires pour l’année à venir. Il vous est possible de consulter ici les chiffres dont il a été question.
Notez que la prochaine assemblée générale aura lieu le 27 octobre prochain.
Conseil général de la FEC-CSQ – L’entente de principe entérinée
Réunis en conseil général les 30 septembre et 1er octobre dernier, les représentant.e.s des syndicats membres de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) ont entériné l’entente de principe intervenue avec le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC).
« Après une tournée des assemblées générales qui nous aura permis d’aller à la rencontre de nos membres, nous avons été à même de constater que la majorité de nos syndicats s’était exprimée en faveur de cette entente de principe. Nous sommes donc maintenant en mesure de finaliser les travaux en vue du renouvellement de notre convention collective » a déclaré Lucie Piché, présidente de la FEC-CSQ, dans le communiqué de presse que vous trouverez ici.
Quelques-uns des gains
Grâce à cette entente, les enseignant.e.es du secteur de l’enseignement régulier obtiennent que les ressources dédiées au soutien des étudiantes et étudiants en situation de handicap (EESH) ou à besoins particuliers (EEBP) figurent désormais à la convention collective et qu’une part d’entre elles puisse aller directement « dans les salles de classe ». Les profs de cégep de la FEC-CSQ obtiennent également des ressources pour la coordination des programmes d’études de même que pour la coordination des stages dans les programmes techniques. Des sommes particulières ont également été consenties aux fins de la coordination des stages en Soins infirmiers. La reconnaissance de la liberté académique et la recherche disciplinaire sont désormais inscrites à la convention collective. De plus, la Fédération a réussi à s’entendre avec son vis-à-vis sur un rehaussement des sommes visant à soutenir les demandes de perfectionnement enseignant.
On constate également des améliorations notables à la rémunération des enseignant.e.s chargé.e.s de cours de la formation continue, de même qu’une amélioration de la sécurité d’emploi et des assouplissements à la tâche des profs précaires du secteur de l’enseignement régulier.
À quand une rétroaction salariale ?
Plusieurs des délégué.e.s présent.e.s ont profité de cette rencontre pour questionner le comité de négo sur le moment où les professeur.e.s obtiendront leur rétroaction salariale, la nouvelle convention collective étant en vigueur depuis le 2 avril 2020. On nous a informé que la partie patronale avait 120 jours après la signature de la convention pour procéder. Il semblerait que la convention des professionnel.les prévoit un délai de 90 jours, et que celui-ci soit plutôt de 45 jours dans la convention du personnel de soutien. Le comité de négo espère donc pouvoir diminuer le délai prévu à notre contrat de travail. Mais en attendant, il est préférable de ne pas espérer de rétroaction avant le printemps, la convention n’étant pas encore complètement écrite, donc certainement pas encore signée.
La FNEEQ en processus de conciliation
Du côté de la FNEEQ, il semble que l’on ne soit toujours pas prêt à entériner l’entente de principe. Cette fédération syndicale serait désormais en processus de conciliation avec la partie patronale alors que certains objets demeurent en litige, les parties ne s’entendant pas sur ce qui a été convenu verbalement.
Déjà dans le viseur : la prochaine négo
Étant donné que notre nouvelle convention collective sera d’une durée de trois ans (2020-2023), les balises de la loi impliquent que nous devrons remettre notre cahier de négo au plus tard le 31 octobre 2022, soit dans à peine un an! Quand on sait que le processus de consultation prend un temps considérable, on constate que vos représentant.e.s syndicaux n’auront pas l’occasion de se tourner les pouces…
Non seulement sera-t-il nécessaire de faire un bilan de la plus récente négociation rapidement, il faudra en plus réfléchir aux types de consultations qu’on souhaite mener et aux demandes que nous voulons remettre sur la table. Vous serez très certainement questionné.e.s à ce sujet très bientôt!
Revue de presse
Les résultats d’un questionnaire mené par la Commission scientifique et technique indépendante sur la reconnaissance de la liberté académique dans le milieu universitaire révélaient cette semaine qu’une majorité de professeur·e·s ont pratiqué l’autocensure dans le cadre de leurs activités d’enseignement. La ministre McCann se dit préoccupée par la liberté académique et promet une réponse forte, rapporte Hugo Pilon-Larose dans La Presse. À Radio-Canada, c’est aussi le sujet de l’article d’Anne Marie Lecomte.
À l’occasion de la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (30 septembre), Vanessa Courville écrit dans les pages du Devoir une lettre touchante où elle remet en question les attentes du système scolaire envers les Autochtones, alors même que ceux-ci n’évoluent pas dans un contexte de sécurité culturelle. Dans le même ordre d’idées, Christopher P. Manfredi, vice-principal exécutif et vice-principal aux études de l’Université McGill, affirme dans son texte l’importance d’assurer l’accessibilité des études supérieures aux Autochtones.
Dans les pages du Journal de Québec, on peut lire l’opposition des professeur·e·s de l’Université Laval à un projet donnant plus de pouvoir au CA dans l’article de Daphnée Dion-Viens. Sylvain Dancause soulève les ressemblances dans le combat des membres des professions infirmière et enseignante pour obtenir de meilleures conditions de travail. Enfin, Le Journal de Québec souligne le paraphe, par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), de l’entente avec Québec.