Commémoration des événements de Polytechnique
Le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes à l’avenir prometteur ont tragiquement perdu la vie lorsqu’elles ont été victimes d’un féminicide. Nous nous souvenons de Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Klucznik-Widajewicz, Maryse Laganière, Maryse Leclerc, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault, Annie Turcotte. En leur souvenir, nous entreprendrons des actions de commémoration.
Distribution de rubans blancs
Le 6 décembre, en tout début de journée et sur l’heure du midi, des rubans blancs seront distribués à la communauté du cégep de Sainte-Foy. Nous vous invitons à porter le ruban à la fois pour honorer la mémoire des disparues et pour afficher votre soutien à toutes les femmes victimes de violence.
Projection du documentaire Je vous salue salope
Toujours le 6 décembre aura lieu, à 18 h 15 au Petit Amphi, la projection du film documentaire Je vous salue salope. Réalisé par Léa Clermont-Dion et Guylaine Maroist, ce long-métrage de 80 minutes nous plonge dans la misogynie dont sont victimes les femmes sur les médias sociaux. Prendre conscience de cette violence et la dénoncer, c’est ce que nous invite à faire ce documentaire profondément bouleversant.
12 jours d’action contre les violences faites aux femmes
Annuellement, du 25 novembre au 6 décembre, se déroulent les 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes. C’est l’occasion de sensibiliser largement notre communauté à cet enjeu, de favoriser la solidarité et l’action et de diffuser les ressources disponibles pour soutenir les victimes. Pour avoir accès à la campagne 2023, vous pouvez cliquer ici.
Informations du Front commun
Nous avons reçu des nouvelles du Front commun. Voici donc les grandes lignes de l’Info-négo, le bulletin d’information du Front commun.
Négociations et conditions de retraite
Les dernières nouvelles du RREGOP placent le Front commun en bonne posture pour exiger l’amélioration des conditions de retraite à la table des négociations. Notamment, le Front commun propose d’améliorer la retraite progressive en allongeant la durée maximale de 5 à 7 ans et d’instaurer un mécanisme de revalorisation de la rente pour une retraite après 65 ans. Le Front commun souhaite aussi augmenter l’âge maximal de participation au RREGOP à 71 ans, ajuster le taux d’intérêt de la compensation de la réduction actuarielle et instaurer un mécanisme de prestation anticipée permettant à la personne salariée de plus de 55 ans en retraite progressive de recevoir le versement d’un montant du régime de retraite avant la prise effective de la retraite.
Amélioration des critères « social » et « environnemental » de la stratégie d’investissement de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
Les cotisations salariales du RREGOP ne doivent pas contribuer à la crise climatique et doivent respecter des principes de justice sociale. Nos investissements miseront sur les énergies renouvelables et sur le respect des droits de la personne.
Bientôt, les offres patronales…
Le Conseil du trésor n’a pas encore procédé au dépôt de ses offres. Nous savons toutefois qu’une réduction du RREGOP équivalente à la récente bonification du Régime des rentes du Québec (RRQ) est souhaitée par le gouvernement, tout comme la résorption du déficit structurel du Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE) par son intégration dans le RREGO. Le Front commun veillera à protéger les acquis du RREGOP dans les présentes négociations.
De bonnes nouvelles du RREGOP
Le portrait très positif de la situation financière du RREGOP en date du 31 décembre 2020 permet d’établir à la baisse le taux de cotisation des personnes participantes pour les trois prochaines années (2023 à 2025).
Ce portrait positif s’explique par les rendements supérieurs à ceux attendus pour les années 2019 à 2021.
Quel effet cela aura-t-il concrètement sur mes cotisations ?
À l’échelon 17, cette baisse du taux de cotisation représente environ 5 $ par semaine, ce qui veut dire que l’an prochain, environ 10 $ de moins seront retirés par paie pour une personne à cet échelon.
Réseau de la condition des femmes et des jeunes de la CSQ
Les 17 et 18 novembre, lors du Réseau de la condition des femmes, des sujets ont particulièrement retenu notre attention. Nous vous en proposons un bref résumé.
Le mythe de l’égalité
Syndicalement et professionnellement, des obstacles systémiques empêchent encore le plein accès à l’égalité pour les femmes, qui demeurent souvent sous-représentées dans les départements les plus hiérarchiques des entreprises. C’est aussi le cas des personnes s’identifiant comme appartenant à un groupe minorisé. Devant ce problème systémique, les solutions systémiques sont à prioriser (révision des règlements institutionnels, mesures de soutien et d’accompagnement, séances d’information et formations intégrant une approche systémique et intersectionnelle, etc.).
La violence conjugale, c’est aussi notre affaire
Une formation a été offerte afin de mieux comprendre les manifestations et les répercussions de la violence conjugale pour que les milieux de travail y soient mieux sensibilisés. Le cadre légal qui régit les entreprises au Québec prévoit pour les employeurs des obligations, dont celle d’octroyer aux victimes certains congés et de mettre en place des mesures visant à assurer la santé et la sécurité de l’ensemble des personnels. Votre syndicat peut aussi vous fournir une liste de ressources spécialisées en violence conjugale et vous accompagner dans les démarches à effectuer auprès de l’employeur.
Si vous êtes victimes ou témoins d’une situation de violence conjugale, n’hésitez pas à venir nous en parler : les rencontres sont confidentielles.
Un appui aux femmes iraniennes
Depuis la mort tragique de Mahsa Amini, le peuple iranien exprime sa colère. Pour afficher leur appui aux femmes iraniennes dans leur lutte pour faire reconnaître leurs droits, des participantes du Réseau se sont coupé une mèche de cheveux qui sera envoyée à la députée Ruba Ghazal. Il est urgent d’agir et de manifester notre solidarité aux femmes iraniennes!
Revue de presse
Dans La Presse, Léa Carrier met en lumière la hausse inquiétante des heures travaillées par les élèves, la pénurie de main-d’œuvre (et les emplois mieux rémunérés auxquels elle donne accès) ayant un impact négatif sur le décrochage scolaire.
Toujours dans La Presse, Caroline Senneville, présidente de la CSN, profite des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes pour rappeler la fragilité de nos acquis devant la montée du conservatisme et la misogynie décomplexée qui a cours sur les réseaux sociaux.
Les écoles de Québec sont pleines à craquer, rappelle Daphnée Dion-Viens dans Le Journal de Québec. Les établissements réclament des agrandissements et de nouvelles constructions. On peut se demander ce qui arrivera quand ces élèves entreront au cégep…
La même journaliste rapporte également dans Le Journal de Québec que le spectre d’une grève plane sur l’Université Laval, alors que la surcharge des professeur·e·s est devenue endémique.
En Colombie-Britannique, afin de régler, entre autres, le problème de pénurie de professeurs, une entente de principe a été ratifiée. Celle-ci permet aux enseignant·e·s de la Colombie-Britannique de figurer parmi les mieux payé·e·s du pays, peut-on lire à Radio-Canada.