Conseil général FEC des 2 et 3 mai, à Québec
Le dernier CG de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep a été l’occasion d’adopter le deuxième cahier de consultation sur les demandes sectorielles, et ce, dans le but d’amorcer une deuxième phase de consultation qui se déroulera du 14 mai au 13 septembre 2019. À cet égard, il faut souligner que le début des négociations des secteurs public et parapublic se fera officiellement l’automne prochain. Tout comme le feront d’autres organisations syndicales, la FEC-CSQ compte déposer, à l’attention de la partie patronale, son cahier de demandes touchant les conditions d’exercice de la profession enseignante au niveau collégial le 31 octobre prochain (au plus tard).
Les différents collèges affiliés à la FEC ont le loisir de choisir entre la fin de la présente session d’enseignement ou encore la période de la rentrée d’août pour procéder localement à cette seconde étape de consultation de leurs membres. Les membres de votre Bureau syndical ont plutôt choisi de solliciter votre collaboration dans ce dossier au moment de la rentrée. Des documents de consultation vous seront de nouveau transmis. Par ailleurs, nous recevrons notre collègue Nadine Bédard-St-Pierre, membre du Comité de négociation de la FEC, lors d’une assemblée générale qui se tiendra chez nous le mercredi 4 septembre prochain. Nadine pourra alors nous apporter un éclairage plus complet sur l’ensemble des travaux qu’il nous faudra compléter en ce qui a trait à la négociation entourant le renouvellement de notre convention collective en 2020.
En ce qui touche au volet mobilisation de la négo, il faut préciser qu’au moment où se déroulait ce CG des 2 et 3 mai, les représentants pour l’action et la mobilisation (RAM) des différents cégeps de la FEC venaient tout juste de remettre au comité négo leur bilan des actions menées localement au cours de l’hiver et du printemps 2019. (La date de remise des bilans ayant été le vendredi 29 avril, on peut présumer qu’une analyse des données recueillies dans l’ensemble des syndicats sera éventuellement disponible.) En ce qui concerne les étapes à venir, on prévoit à l’automne 2019 une importante période de transmission d’information et de sensibilisation de nos membres quant aux enjeux qui seront mis de l’avant lors de la prochaine ronde de négociations. Cette étape sera marquée par les moments clés que représentent le dépôt du cahier des demandes sectorielles à la fin d’octobre et la réception des offres patronales qui devraient être transmises en décembre. À l’hiver 2020 sera amorcé le travail de discussions aux différentes tables de négociations. On compte alors donner de la visibilité à nos demandes auprès de nos membres, mais aussi auprès des directions des cégeps, du gouvernement ainsi que de l’ensemble de la population, et ce, tout en prévoyant des actions ponctuelles pour soutenir notre Comité négo et pouvoir établir un rapport de force avec la partie patronale. Rappelons que la date du 31 mars 2020 marquera l’échéance de notre actuelle convention collective.
Projet d’alliance FEC et FNEEQ
Il a été de nouveau question lors de ce CG du projet d’alliance entre la FEC et la FNEEQ afin de pouvoir rassembler un plus vaste ensemble des syndicats de cégeps lors de la prochaine ronde de négociations. Nous avons peu de choses à dire à ce sujet pour le moment sinon que de rappeler que les cégeps affiliés à la FEC demeurent toujours ouverts à une telle alliance, bien que les règles internes de la FNEEQ ne laissent aucune place à ce qu’il puisse y avoir deux porte paroles qui puissent s’exprimer au nom des deux fédérations représentées. On a retenu l’idée qu’il pourrait à tout le moins être possible de faire entendre conjointement les points de vue des deux fédérations au regard de certains sujets ou dossiers plus ponctuels lors de la négo.
Candidatures au bureau exécutif 2019-2022 et aux différents comités de la FEC-CSQ
Les candidatures ont été officiellement annoncées. Des décisions seront prises à ce sujet et des postes seront attribués lors du Congrès qui se tiendra en juin, en Mauricie.
Révision des Statuts et règlements de la FEC-CSQ
Le président de notre syndicat local, Paul-Émile Houle, a présenté la synthèse écrite des différentes modifications que nous avons choisi d’acheminer en CG, tout comme l’ont fait les représentants de quelques autres syndicats. Les membres du Bureau exécutif ainsi que nos collègues des autres syndicats de la FEC en ont pris bonne note.
Rapport du comité des pratiques syndicales
Le tout nouveau comité des pratiques syndicales de la FEC a transmis le résultat de ses travaux. Un vent de fraîcheur est apporté par d’intéressantes observations dudit comité en ce qui a trait aux façons de faire à la FEC. Ainsi, le comité a proposé notamment que la FEC-CSQ puisse adopter une déclaration de principes permettant de guider ses décisions et ses actions, et que l’on puisse réfléchir à ce que les prises de décisions soient plus consensuelles en CG.
Congrès FEC-CSQ des 3-4-5 juin 2019 (Mauricie)
Rappelons enfin que le thème central du prochain congrès FEC-CSQ sera le Syndicalisme enseignant à l’ère du numérique. Un compte-rendu de ce congrès vous sera livré dans notre Hebdo syndical au moment de la rentrée, aussi bien en ce qui a trait aux travaux qui s’y feront qu’en ce qui touche aux conférences et échanges prévus autour du sujet du numérique.
Les professeur.e.s et les étudiant.e.s demandent une politique de féminisation
C’est dans une lettre envoyée le 29 avril dernier et adressée à Madame Jasmine Gauthier, directrice générale du Collège, que votre Syndicat et l’Association étudiante ont formulé conjointement une demande officielle afin que le Cégep de Sainte-Foy se dote d’une politique de rédaction inclusive. Il est souhaité que cette nouvelle politique ait un caractère prescriptif pour les documents administratifs et les publications officielles du Collège, et un caractère incitatif pour toutes les autres formes d’expression orale et écrite.
Appuyés par leurs assemblées générales respectives, le SPPCSF et l’AÉCSF considèrent qu’à une époque où l’inclusion apparaît, plus que jamais, incontournable, il est évident que le Cégep de Sainte-Foy doit démontrer que celle-ci est possible dans les différentes communications.
De telles approches sont déjà en place dans plusieurs collèges, depuis plus de deux décennies dans certains cas (depuis 1990 au Cégep régional de Lanaudière et depuis 1993 au Cégep de Rimouski, notamment ; les Cégeps de Victoriaville et Drummondville encouragent aussi de telles façons de faire). En mai 2018, la rectrice de l’Université Laval, Mme Sophie D’Amours, annonce que son établissement privilégiera désormais la rédaction épicène[1] pour ses documents institutionnels, en visant des formulations non genrées.
Il est communément admis que la féminisation linguistique des documents (une autre manière d’identifier la rédaction inclusive) est réalisable sans alourdir les textes. L’Office québécois de la langue française (OQLF) recommande lui-même la féminisation des textes et l’abandon du masculin générique. Ainsi, il souligne :
« Il faut employer le masculin générique avec parcimonie pour désigner un ensemble mixte constitué d’hommes et de femmes. L’emploi d’une note préliminaire comme : dans ce texte, le masculin englobe les deux genres et est utilisé pour alléger le texte ne permet pas d’assurer une égale représentation des femmes et des hommes dans le texte. Ce type de note est désuet puisque la féminisation linguistique est de nos jours bien présente dans l’usage.[2] »
Dans le but de mettre en place cette future politique et de changer les pratiques de rédaction, le Syndicat et l’Association étudiante ont aussi proposé la création d’un comité de rédaction inclusive. Ce comité ponctuel pourrait être constitué des membres de la communauté collégiale (enseignant.e.s, étudiant.e.s, conseillèr.e.s pédagogiques, agent.e.s de bureau, agent.e.s de communication, cadres, etc.) et avoir pour mandat d’élaborer un guide pratique local de rédaction qui permettrait aux membres de la communauté de s’approprier cette façon d’incorporer la diversité sexuelle dans les différentes communications au Collège.
Pour l’instant, nous sommes en attente des réactions de Madame Gauthier concernant la lettre. Nous vous tiendrons au courant de la suite des choses.
[1] Qui constitue une forme de féminisation linguistique.
[2] Site internet de l’Office québécois de la langue française : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3912
Le Comité de la condition des femmes remet 1 000 $ à Viol-Secours
Nous vous le mentionnions il y a quelques semaines déjà, 647 $ qui ont été amassés grâce à la vente de broches et aux dons individuels lors de l’activité du 8 mars, organisée par le Comité de la condition des femmes.
À ce montant, il a été décidé d’ajouter 353 $ à la somme afin que soit remis à Viol-Secours un chèque de 1 000 $, ce qui a été fait le 24 avril dernier. Ce montant constitue, pour l’organisme, l’équivalent des frais annuels de déplacement lors de leurs activités de sensibilisation.
Une fois de plus, merci à toutes et à tous.
Les membres du comité de la condition des femmes
Sur la photo : Marie Pouliot (CCF), Christine Lévesque (CCF, Isabelle Marcoux CCF), Jasmine Gauthier (directrice générale du Cégep de Sainte-Foy), Julie Tremblay (directrice générale de Viol-Secours), Amélie-Elsa Ferland-Raymond (CCF) et Édith Pouliot (CCF). Absente sur la photo : Lynda Simard (CCF).