Demandes de congés pour la session d’hiver 2022
La date limite pour demander un congé à la session d’hiver 2022 est le 15 novembre 2021.
- Pour vous aider dans votre demande, voici un lien vers le tableau des congés. Cette ressource peut être très utile pour connaître les différentes modalités des nombreux congés de la convention.
https://fec.lacsq.org/wp-content/uploads/2019/11/fiche-conge_FEC_web.pdf
- Sur la page du syndicat, vous trouverez des modèles de lettre que vous pouvez utiliser pour rédiger votre demande. Les modèles sont à la fin de la page suivante :
https://sppcsf.com/conventions-et-droits/convention-collective-et-echelle-salariale/
- Finalement, les demandes de congés doivent être envoyées à l’adresse suivante :
rh-enseignants@csfoy.ca
N’hésitez pas à contacter Jonathan Pellicelli, applicateur de la convention, si vous avez des questions au sujet des différents types de congés.
Réouverture de L’Allongé
La salle L’Allongé est un lieu privilégié de détente et de discussion pour les employé·e·s du cégep de Ste-Foy, sans compter son aspect pratique, puisqu’il sert chaque midi de salle à manger. C’est donc avec désarroi que nous apprenions le 14 octobre dernier sa fermeture temporaire pour un temps indéterminé.
Pour votre Syndicat, il était impossible de se résigner à la fermeture de cet espace commun. Un article mettant en lumière les effets négatifs de cette fermeture sur les membres du personnel avait d’ailleurs été publié dans L’Hebdo du 18 octobre. Les discussions entamées par la suite avec la Direction ont mené à une fin heureuse, permettant à la fois de combler les besoins criants du Cégep en matière d’espace et de réouvrir ce local aux employé·e·s sur l’heure du midi, de 12h à 13h45. Notre communauté retrouve ainsi un lieu bien à elle où se restaurer et se ressourcer.
Les lieux de vie communs forment des espaces essentiels à la vie sociale professionnelle. Leur préservation constitue, pour votre Syndicat, une priorité. Nous nous réjouissons donc d’avoir pu faire entendre les préoccupations de nos membres.
Bon dîner à toutes et à tous!
Le SPPCSF fait le bilan de la négociation 2020
Puisque les travaux préparatoires à la prochaine négociation sont déjà lancés, votre Syndicat, tout comme la FEC-CSQ, a à cœur de dresser un bilan de la dernière négociation. Voici donc brièvement les résultats de la consultation menée auprès des professeures et professeurs du Cégep de Ste-Foy en octobre 2021.
La conjoncture de la négociation
Une forte majorité des membres sont d’avis que la crise sanitaire a eu un effet défavorable sur le déroulement de la négociation en rendant la mobilisation très difficile puisque les profs devaient consacrer leur énergie au changement de mode d’enseignement. Le télétravail a aussi créé un certain isolement, ce qui a pu éloigner les gens des préoccupations collectives.
L’absence d’alliance fédérative avec la FNEEQ-CSN n’a pas été perçue favorablement par les membres, notamment en raison de la valeur symbolique d’une telle union qui transmet un message d’unité et de solidarité au reste de la population.
La stratégie de négociation
L’approche par grands objectifs qui a été choisie pour la négociation a facilité, selon une grande majorité des répondant·e·s, la communication sur l’état d’avancement des négociations. Le regroupement des demandes par grands objectifs a sans doute permis d’établir un consensus sur les questions qui préoccupent les collèges et les profs, peu importe la situation géographique ou la réalité spécifique aux collèges. Dans l’ensemble, cette stratégie a été jugée efficace.
La consultation et les outils d’information et de communication
La consultation en deux temps des membres pour préparer le cahier de demandes sectorielles semble avoir été utile. En effet, ce temps de réflexion a permis, selon certain·e·s, de prendre du recul par rapport aux priorités. Chacun·e a pu développer une meilleure vue d’ensemble des demandes provenant de membres qui ne partagent pas les mêmes préoccupations au quotidien.
Plusieurs outils de communication ont été déployés par la FEC ou localement par le SPPCSF durant cette négociation, ce qui a favorisé la circulation de l’information. Selon les membres, les outils qui ont été les plus pertinents sont les infolettres – spécial négo, l’hebdo du SPPCSF et les rapports de table produits par le comité de négociation.
La mobilisation
Ce sont les t-shirts qui sont en tête du palmarès du matériel de mobilisation le plus apprécié par les membres (rappelons que le t-shirt arborant l’imagerie de la CSQ avait été choisi en raison de son coût plus abordable). Viennent ensuite les banderoles, les couvre-visages et les macarons. Les fonds d’écran Zoom, bien que perçus comme de bons outils de mobilisation, ont été utilisés timidement par les membres, notamment lors des rencontres avec des membres de la direction.
Les stratégies d’actions déployées au fil de la négociation ont été diversifiées et adaptées au contexte de la pandémie. Les membres sont d’avis que les actions proposées par la fédération ou localement par le SPPCSF au fil de la négociation étaient mobilisatrices. En particulier, la remise du kit du ou de la militant·e par la poste ou par livraison à domicile a été fortement appréciée par les membres.
L’action qui a été la plus mobilisatrice pour les membres du SPPCSF est la grève du 30 mars où il y a eu piquetage au cégep. La grève du 13 mai, au cours de laquelle nous avons plutôt rejoint les cégeps Garneau et St-Lawrence, quoique jugée un peu moins mobilisatrice, demeure perçue très positivement. En ce qui a trait à cette dernière activité, le choix de la date, en fin de session, a semblé peu stratégique aux membres. Les profs sont d’avis que l’exercice du droit de grève constitue une stratégie nécessaire à l’avancement de la négociation.
Les résultats de la négociation
Dans le cadre des dernières négociations, les principaux gains nommés par les membres sont ceux touchant à l’amélioration des conditions de travail à la formation continue, à la réduction de la précarité des nouvelles et nouveaux professeur·e·s, aux coordinations de programmes et de stages, à la mince avancée sur la liberté académique et aux ressources EESH (qui à Ste-Foy se traduisent par les libérations du volet inclusion), maintenant dûment rattachées à la convention collective.
Parmi les demandes que nous avons dû abandonner ou les reculs les plus « crève-cœur » se trouve en première place la lourdeur de la tâche des professeur·e·s. Certain·e·s se sont exprimé·e·s sur la révision nécessaire du calcul de la CI. L’aspect dérisoire des augmentations salariales, qui ne couvrent pas l’augmentation du coût de la vie, a été souligné.
Les matières intersectorielles
Les centrales syndicales n’ont pas agi en front commun lors de cette négociation. Si certain·e·s ne savent pas quel effet cela a eu sur le déroulement des négociations, plusieurs pensent que cet effet a été négatif.
Il semble que les salaires (sous l’inflation) ne permettent pas d’apprécier pleinement la négociation intersectorielle, d’autant plus que plusieurs considèrent qu’au collégial, il n’a pas été possible de profiter de l’effet remorque de la révision des échelles salariales obtenues par le réseau scolaire (primaire et secondaire).
Contrairement à la négociation de 2015, la CSQ et les fédérations ont misé sur la priorisation des demandes sectorielles plutôt qu’intersectorielles, décision qu’une majorité de professeur·e·s de Ste-Foy trouvent pertinente.
Conclusion
La négociation de 2015 a été plus favorable aux professeur·e·s plus ancien·ne·s tandis que celle-ci l’a été pour les plus jeunes. Nos membres semblent unanimes : une augmentation salariale égale à l’inflation est un minimum à atteindre. Pour nombre de professeur·e·s, il ressort de cette négociation l’impression désagréable de s’en sortir sans trop de dommages.
Nota bene : Une version plus exhaustive du bilan, incluant les chiffres de la consultation, est disponible au syndicat.
Résumé du CGX de la FEC
Le 5 novembre dernier a eu lieu un conseil général extraordinaire de la FEC. Comme notre présente convention, dont les textes ne sont toujours pas signés, sera échue en mars 2023, le cahier de demandes de la prochaine négociation doit être déposé en octobre 2022. C’est pourquoi il faut déjà réfléchir à la composition du comité de négo et aux orientations à privilégier pour la prochaine ronde de négociation.
On propose de poursuivre le même modèle que celui adopté lors de la dernière négociation, soit un comité composé de quatre personnes. Deux personnes seront élues à des postes spécifiques : un poste de porte-parole et un poste de mobilisation.
L’entrée en fonction aura lieu dès le début de la prochaine session, en janvier. La personne porte-parole sera à temps plein à l’hiver et les personnes occupant les autres postes seront à mi-temps, tandis que tou·te·s seront à temps plein à partir de l’automne. Ce comité de négo sera élu le 3 décembre 2021 en vue du renouvellement de la convention collective. L’adoption de la procédure d’élection aura lieu à la mi-novembre.
La proposition a été adoptée à l’unanimité par les représentant·e·s des différents syndicats.
Par ailleurs, plusieurs revendications du cahier 2020 ont dû être mises de côté et sont encore pertinentes : elles serviront d’assises aux prochaines négociations. Des pistes de réflexion ont aussi été formulées en ce qui concerne l’alliance avec la FNEEQ, la formation d’un front commun et les stratégies de négociations.
Enfin, un appel aux candidatures a été lancé. Avis aux intéressé·e·s : si vous désirez être au cœur de l’action et contribuer à l’avancée de nos conditions de travail, n’hésitez pas! Posez votre candidature pour faire partie du comité de négo! Contactez les membres de votre bureau syndical pour plus de détails.
Formation à la présidence d’assemblée
Vous êtes intéressé·e à mieux connaître et maîtriser les rouages d’une présidence d’assemblée, qu’elle soit départementale, de programme ou syndicale?
Nous vous invitons à participer à la formation sur la présidence d’assemblée qui aura lieu le vendredi 14 janvier de 9h à 12h, au Cégep de Sainte-Foy (le local reste à déterminer).
À cette occasion, madame Martine Gagnon, formatrice à la CSQ, sera présente pour aborder les principes généraux de la présidence d’assemblée, le rôle et les attitudes à développer, le déroulement des débats, les types de propositions et leur ordonnancement.
Le tout dans une formule dynamique, sous forme d’échanges et d’ateliers!
Étant donné un nombre de places limitées, l’inscription est obligatoire. Merci de vous inscrire dès que possible auprès d’Annie Lelièvre au sprofesseurs@csfoy.ca.
Revue de presse
Les élèves du secondaire pourront bientôt retirer leur masque, mais ce n’est pas le cas des étudiant·e·s des cycles supérieurs, qui devront continuer à appliquer les mesures actuelles, souligne Marie-Ève Morasse dans La Presse.
Radio-Canada rapporte une nouvelle controverse autour du « mot en n », cette fois dans une école secondaire ontarienne. L’enseignante avait mis au programme le roman Ils étaient dix d’Agatha Christie. Florence Morin-Martel, dans La Presse, revient sur les conclusions du rapport Bastarache, mis sur pied dans la foulée des événements liés à la liberté académique qui ont bouleversé l’Université d’Ottawa. Le rapport se positionne contre « l’exclusion de termes, d’ouvrages ou d’idées dans le contexte d’une présentation ou d’une discussion respectueuse de nature universitaire et dans un but pédagogique et de diffusion des savoirs ». Les conclusions de ce rapport forment aussi le sujet d’un article de Marco Fortier et Étienne Lajoie dans Le Devoir.