Commémoration des événements du 6 décembre
Le 6 décembre 1989 tombaient sous les balles 14 jeunes femmes, 14 étudiantes ou employées de la Polytechnique, prises pour cibles pour seules raisons d’avoir été femmes et d’avoir choisi une voie traditionnellement masculine. Jour noir dans l’histoire du Québec, chaque 6 décembre est, depuis, l’occasion de souligner la perte pour la société québécoise de ces jeunes femmes d’exception, dont nous honorons aujourd’hui la mémoire.
28 ans plus tard, force est de constater que le tueur, dont les derniers mots furent « J’haïs les féministes! Vous êtes une bande de féministes! », n’aura pas réussi à faire taire le mouvement féministe et encore moins à nous faire oublier Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edwards, Maud Haviernick, Barbara Maria Klueznik Widajewicz, Maryse Laganière, Maryse Leclerc, Anne-Marie Lemay, Sonya Pelletier, Michèle Richard, Annie Saint-Arneault et Annie Turcotte.
Le 6 décembre est également l’occasion de dénoncer toute forme de violence à l’endroit des femmes. Cette année, votre Comité de la Condition des femmes a décidé de joindre sa voix au phénomène #Moiaussi, qui permet aux femmes de dénoncer les agressions sexuelles dont elles ont été victimes, les libérant ainsi en partie de la honte et de la souffrance qu’elles portent toujours à la suite des agressions.
Mercredi, vous aurez l’occasion de marquer votre appui à la cause de femmes victimes de violence en vous procurant un ruban blanc disponible aux kiosques installés dans le Dégagé de l’Aile A et dans le Dégagement du G. De cette façon, vous poserez un geste de solidarité envers ces femmes et de reconnaissance de leur douleur. Votre appui est important.
Merci!