Deux articles au sujet de notre rémunération…
Nous souhaitons porter à votre attention deux articles, parus récemment dans des quotidiens québécois, et qui concernent tout particulièrement la rémunération des employé.e.s du secteur public. Dans La Presse du mercredi 9 octobre, Ariane Krol, journaliste, examine les chances très minces que les employé.e.s de l’État – profs y compris – puissent avoir droit à une augmentation qui soit autre que celle actuellement annoncée par le gouvernement Legault, à savoir une augmentation proportionnelle au seul taux de l’inflation. À cela, ajoutons qu’il est aussi question d’ajuster à la hausse le traitement offert aux profs en tout début de carrière, mais encore faudra-t-il voir comment cette mesure sera appliquée dans les faits. Or, nous savons que les coffres de l’État sont pleins, alors que nous avons été au régime sec trop longtemps sous le régime d’austérité des Libéraux du Premier Ministre Couillard… (Voir article de La Presse.)
Par ailleurs, dans un article paru dans Le Soleil du mardi 17 septembre, Brigitte Breton y va d’un titre qui donne l’heure juste à notre Premier Ministre : « Surplus budgétaires : ni aux Syndicats ni à la CAQ ». Mme Breton reprend ici une phrase lapidaire, lancée par François Legault, comme quoi les surplus budgétaires n’iront pas dans les poches des Syndicats, pas plus d’ailleurs qu’ils ne devront aller dans les poches de la CAQ, écrit explicitement Mme Breton : « ils n’appartiennent pas non plus aux caquistes pour leur permettre de dire à la fin de leur mandat qu’ils ont livré toutes les promesses qu’ils ont formulées lors de la campagne électorale de 2018 ». Au sujet des salaires des enseignantes et des enseignants québécois, un fait à noter : Mme Breton rappelle que « Statistique Canada indiquait en 2017 que les enseignants du Québec étaient moins les moins bien payés en début de carrière, mais aussi les moins bien payés après 10 ans de pratique et au maximum de l’échelon ». La journaliste affirme ainsi que le Premier Ministre a le devoir moral de faire preuve de transparence, en tant que bailleur de fonds des sommes distribuées pour la chose publique, notamment dans le secteur de l’Éducation. (Voir article du Soleil.)
En somme, si François Legault a tendance à oublier l’austérité qui fut notre lot, au cours des dernières années, nous devrons avoir la vigilance de le lui rappeler tout au long de la négociation qui entourera le renouvellement de notre convention collective, en 2020…