Enfin un dénouement pour la grève de 2005!

« Il n’était pas trop tôt! » aurez-vous envie de nous dire? Ce serait facile de vous donner raison puisque cette grève a eu lieu il y a 17 ans et que de nombreuses autres ont eu lieu depuis le temps.

Mais ça aura valu la peine d’être patient·e·s! Après deux ans d’audiences, la sentence arbitrale est arrivée comme un cadeau de Noël dans le temps des fêtes. Un magnifique document de 24 pages confirmant que « les professeur·e·s qui ont repris leurs cours lors des journées de reprises des 17, 18, 24 et 6 mai 2005 doivent être rémunéré·e·s en conséquence ».

Cette victoire est d’autant plus savoureuse sachant qu’à l’approche des audiences, il y a deux ans, le Syndicat et la Direction avaient tenté un règlement à l’amiable et que la recherche de compromis n’avait pas porté fruit.

Cela signifie que tous ceux et celles qui enseignaient à l’hiver 2005 devraient recevoir une rémunération pour l’équivalent des heures cours, stages et laboratoires repris pendant les trois journées et demie de grève en 2005, oui oui! Et même les personnes qui sont maintenant à la retraite. Ne vous en faites pas, nous avons les horaires de tou·te·s les profs pour la session d’hiver 2005.

Vous vous en doutez bien, il reste un travail de moine à faire. Nous serons en discussion avec la Direction dans les prochaines semaines sur la manière de calculer les heures à rémunérer aux profs, sur la question des intérêts, et sur la manière de rejoindre les personnes concernées et de verser les sommes dues.

Donc, n’attendez pas cette somme sur votre prochaine paie, mais comptez sur nous pour mettre de la pression pour que ça ne traine pas pendant de longs mois. Croyez-nous, nous sommes impatient·e·s nous aussi de pouvoir enfin tourner la page sur ce vieux litige!

Pour le moment, réjouissons-nous! Un immense merci à toutes les personnes qui ont participé à la préparation et à la défense de ce dossier, que ce soit les anciens membres de l’exécutif, les coordinations de département et de programme qui ont été sollicitées pour fouiller dans leurs vieux documents, et bien sûr à nos six précieux témoins qui se sont prêtés au jeu devant l’arbitre. Nous voulons également souligner le travail colossal de Claudine Morin, avocate à la CSQ, qui nous a représenté·e·s dans ce dossier.