Le mouvement travailleurs et travailleuses pour la justice climatique (TJC) 

François Geoffroy a présenté, lors du CG-FEC, le mouvement TJC, qui cherche à mobiliser le pouvoir d’action collectif des travailleuses et des travailleurs pour la justice climatique. Il demande à la FEC-CSQ et à ses syndicats un appui au Plaidoyer pour une éducation environnementale cohérente et un appui financier. 

Les axes de travail du mouvement sont les suivants :   

  1. Transformer des milieux de travail, notamment par l’intégration de clauses de justice climatique aux conventions collectives. 
  2. Réfléchir et participer à la transformation des secteurs économiques, avec les travailleuses et les travailleurs concernés, vers une économie solidaire et régénérative. 
  3. Revendiquer le droit à la grève climatique et sociale. 
  4. Étudier des opportunités de collectivisation économique ou de nationalisation, pour réduire le pouvoir de l’entreprise privée. 

Financement de TJC 

Le financement se fait présentement par des fondations philanthropiques, mais ce financement est limité et permet une liberté d’action tout aussi limitée. TJC souhaite se financer par ses membres, au moyen d’une hausse des cotisations syndicales.  

L’adhésion et le droit de vote sont gratuits, le financement par les syndicats ne forme donc pas une condition à l’adhésion. Le financement est volontaire. Dans un monde idéal, le financement s’élèverait à un million par année.  

Plaidoyer pour une éducation environnementale cohérente avec le défi de la transition écologique et sociale 

Le plaidoyer répond aux revendications étudiantes pour une éducation écologique. Cette éducation devrait… 

  • Être intégrée à toutes les disciplines et à tous les paliers d’enseignement; 
  • Interroger les fondements économiques, politiques et culturels de l’impasse; 
  • Être axée sur les solutions globales et collectives qui amènent les élèves à se projeter dans des alternatives viables et justes; 

Ces revendications sont soutenues par l’ONU, qui stipule que l’éducation écologique doit promouvoir « les changements structurels et culturels fondamentaux au niveau systémique des économies et des sociétés ». 

Le plaidoyer réclame des États généraux de l’éducation (profs et étudiant.es), d’une durée de trois jours, pour transformer l’éducation au Québec. Le but serait d’imaginer ensemble un projet éducatif interdisciplinaire cohérent, de réfléchir à l’ajout d’un cours interdisciplinaire, de valoriser la formation générale, espace privilégié pour réfléchir aux enjeux systémiques et, enfin, d’enrichir les programmes existants pour participer aux solutions. 

Propositions 

Le mouvement a demandé l’appui de la FEC-CSQ afin de diffuser son Plaidoyer et de publiciser son projet des États généraux de l’éducation. Il a également sollicité une participation active aux activités de la coalition Ensemble pour la suite du monde (notamment, la journée de manifestation du 27 septembre), la création d’un comité de vigilance en mode virtuel et le soutien du projet Chaise des générations. Ces propositions ont été adoptées à l’unanimité.  

Les membres de la FEC-CSQ ont proposé un soutien financier à TJC de 1000$ cette année, ce qui a été adopté à la majorité.