Revue de presse

Dans les pages de La Presse, Gregory Charles a accordé une entrevue sur le sujet de l’éducation. Ses prises de positions, notamment sur la gratuité scolaire, ont fait couler beaucoup d’encre : « Parce que l’éducation est gratuite, c’est comme si elle n’avait pas de valeur. Je suis dans le milieu du showbiz. Si j’annonce des billets à 5 $, je n’en vendrai pas plus qu’à 50 $. Parce que si le billet n’est que 5 $, les spectateurs se diront que le spectacle ne doit pas être bon. La même logique s’applique aux écoles. »

Plusieurs réponses ont été formulées à la suite de la sortie médiatique de Gregory Charles. On lira notamment celle de François-Olivier Loignon dans Le Soleil, celle de Patrick Lagacé (sur les classes séparées selon le sexe) dans La Presse ou celle de Dominique Scali (qui rapporte le point de vue de plusieurs experts) dans Le Journal de Québec.

Toujours dans La Presse, Martine Delvaux et Catherine Larochelle signent un article mettant en lumière les limites du PL 32 sur la liberté académique, voire sur les menaces que ce projet de loi comporte. Ces problématiques sont aussi soulignées par Louis-Philippe Lampron dans un article intitulé : « Du Rapport Cloutier au Projet de loi sur la liberté académique: méchante débarque! »

À Radio-Canada, la journaliste Anne Marie Lecomte revient sur le compromis accepté par le ministre Jolin-Barrette dans le projet de loi 96, sur la langue officielle et commune du Québec, le français. Les cégépien·ne·s anglophones devront suivre trois cours de perfectionnement du français plutôt que trois cours propres à leur domaine d’études, enseignés en français. C’est aussi le sujet de cet article de Jérôme Labbé.

Les artistes œuvrant dans le milieu scolaire seront mieux payés : leur rémunération était inchangée depuis 1999, indique La Presse canadienne.

Marco Fortier, dans les pages du Devoir, souligne l’importance d’opérer un virage inclusif (sans sélection) en éducation. Dans cet autre article, il remet en question les projets élitistes en éducation.

La FAE produit un balado grinçant, Son de cloche, sur la réalité des enseignants. Jean-Benoît Nadeau présente le projet dans Le Devoir.