Bonne année 2020 à nos membres

bonne annee_2020En ce début neigeux de janvier, les membres du Bureau syndical du SPPCSF offrent à toutes et à tous une excellente année 2020.

Nous nous souhaitons collectivement de la santé, de l’amour et de la paix intérieure, bien sûr. Mais également, en cette année de négos, de la reconnaissance. De la reconnaissance pour le travail que vous faites, chaque jour, avec dévouement et humilité.

Car oui, les professeur. e. s de notre Cégep sont bien humbles. Malgré leur apport important à la société québécoise, malgré qu’elles et ils forment les citoyens de demain, tant sur le plan technique qu’humain, malgré leur investissement dans leurs milieux, à l’intérieur comme hors des murs de leur collège, ces enseignant. e. s doivent tout de même composer avec trop peu de reconnaissance.

J’en prends pour exemple le faible intérêt accordé à l’enseignement collégial par le gouvernement actuel dans le cadre des négociations pour le renouvellement de notre convention collective. En effet, alors que la CAQ semble chercher à contourner les tables sectorielles en organisant trois forums de discussion « sur les priorités gouvernementales[1] », le seul forum auquel les professeur. e. s de cégep sont convié. e. s est celui sur la santé globale des personnes salariées. Comment expliquer leur absence au forum traitant de réussite éducative aux secteurs des jeunes, de la formation professionnelle (FP) et de l’éducation des adultes (ÉDA) ? Un vrai non-sens. Voilà bien une raison de plus pour questionner la formule des forums, préconisée par le gouvernement Legault.

Alors que le gouvernement claironne depuis des mois que l’éducation est importante, cette importance se bornera-t-elle à l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire ? Maintenant que le parti au pouvoir a réformé le mode de financement des cégeps, considère-t-il que tout va maintenant pour le mieux dans le meilleur des mondes au collégial ?

En 2020, nous nous souhaitons de ne pas être invisibles, de ne pas passer inaperçus dans le tourbillon des négociations collectives d’un demi-million d’employés de l’État. Pour cela, nous pouvons compter sur un comité de négociation fédéral solide mais nous devrons aussi compter sur nous-mêmes, sur notre solidarité et sur notre capacité de mobilisation. Pour être reconnus, en 2020, nous n’aurons d’autre choix que de nous faire voir et de nous faire entendre.

Bonne année,

Amélie-Elsa Ferland-Raymond et toute l’équipe du Bureau syndical

[1] Ces forums seront composés d’intervenants de toutes les organisations syndicales et d’intervenants patronaux et syndicaux des paliers sectoriel et intersectoriel, et fourniront des recommandations au gouvernement au plus tard le 30 avril 2020.