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Retour ASPPC 24 avril

Retour sur la dernière réunion de l’Alliance des syndicats de professeures et professeurs de cégep (ASPPC)

Le 24 avril, deux représentantes syndicales du SPCSF prenaient part à la quatrième instance de l’ASPPC de l’année 2014-2015.

D’imposantes demandes de récupération

Au cours de la rencontre, les délégué-e-s des soixante cégeps et centres d’études collégiales ont été informés que les parties patronale et syndicale avaient terminé la présentation de l’ensemble de leurs demandes respectives. Un document listant l’ensemble des demandes patronales nous a été présenté. Ce document sera prochainement soumis à la partie patronale pour qu’elle valide qu’il s’agit bien des demandes qu’elle a formulées et nous pourrons ensuite vous acheminer la version finale de ce dépôt patronal « révélé ». Vous serez donc sous peu à même de constater que les demandes de récupération sont à la fois nombreuses et inquiétantes. Celles et ceux d’entre vous qui avez déjà pris connaissance des rapports de table que nous vous avons acheminés ne serez pas surpris de constater les attaques sur de nombreux fronts, dont les suivants :

  • l’autonomie professionnelle (individuelle et départementale) ;
  • la disponibilité des profs et le cadre horaire des cours ;
  • les nouveaux modes d’enseignement à distance ;
  • le fonctionnement des structures départementales et de programme ;
  • la nomination des coordonnateurs de département et de programme ;
  • l’abolition du plancher de financement de l’enseignement ;
  • le retrait des ETC obtenus dans l’actuelle convention collective pour l’encadrement des étudiants (facteur PES) et les nombreuses préparations de cours (facteur HP) ;
  • la possibilité d’établir des tâches de plus de 88 de CI au moment de la répartition des tâches ;
  • la gestion des congés ;
  • l’acquisition de la priorité d’emploi ;
  • les modalités de la sécurité d’emploi (MED et 5-4.22), et ;
  • le traitement des invalidités et le financement de l’assurance-invalidité.

Signalons en outre que les demandes patronales visent également à diminuer le champ des prérogatives syndicales : financement, informations à fournir, règles relatives aux RCS, etc.

Un mandat exploratoire pour notre comité de négociation

À l’heure actuelle, notre comité de négociation sent le besoin d’entrer dans une phase intensive de discussions plus approfondies avec la partie patronale et de mettre au jeu des pistes de solutions alternatives, c’est pourquoi nous lui avons donné le mandat d’entamer une phase dite « exploratoire » avec nos vis-à-vis du comité patronal de négociation des collèges (CPNC).

Bilan et prospective : la mobilisation des profs

Sur le plan de la mobilisation, le comité de négociation a dressé un bilan fort positif des dernières actions de mobilisation tenues dans les différents cégeps du Québec. Ainsi, l’action du 25 mars dernier – tenue en soutien à notre comité de négociation – qui nous invitait à rendre la négo visible dans nos milieux en affichant à nos portes de bureau le visuel « Profs en négo » fut réalisé dans tous les cégeps sans exception. Il est à noter qu’à cette occasion, nous invitions nos directions générales à adresser un message au comité patronal de négociation l’enjoignant de négocier « de bonne foi » et de dévoiler l’ensemble de ses demandes. Il appert que, compte tenu de ce que nous résumions plus haut à votre intention, le message ait porté fruit…pour le meilleur et pour le pire. Pour sa part, l’action du 1er avril soulignant l’échéance de notre contrat de travail a récolté un taux de participation de 88% des cégeps.

Finalement, le comité de négociation nous a remis une liste de tâches non conventionnées qui pourraient faire l’objet de ralentissements, de blocages, voire de boycottages. Après quelques échanges sur les éléments contenus dans cette liste, le mandat a été confié aux représentants de l’ASPPC de soumettre aux représentants des soixante syndicats enseignants un projet d’activités de perturbation des activités enseignantes non conventionnées. Ce plan d’action pourrait prendre effet dès la rentrée automnale prochaine.

Veuillez prendre note que le projet de plan d’action ainsi que l’enjeu de l’exercice d’une grève générale des secteurs public et parapublic seront discutés lors de notre dernière assemblée générale de l’année, soit le 9 juin à 13 h 30 à la Margelle. Au plaisir de vous y retrouver !

Les membres du bureau syndical
SPCSF-FEC

Retour instances ASPPC et CG-FEC mars 2015

Retour sur les dernières instances de l’ASPPC et du conseil général de la FEC

Le jeudi 19 mars dernier, à Montréal, deux membres du bureau syndical du SPCSF ont pris part à la quatrième instance commune de l’Alliance des syndicats des professeures et professeurs de cégep (ASPPC). Rappelons que l’ASPPC regroupe l’ensemble des professeur.e.s des 60 cégeps et centres d’études collégiales du Québec. Au menu de cette journée : rapport des dernières rencontres de table par notre porte-parole à la négociation sectorielle, retour de consultation sur différentes orientations venant préciser quelques-unes de nos demandes FEC/FNEEQ (recherche, formation à distance, EESH, cours d’été, RAC, double-emploi, etc.), préparation des prochaines rencontres de négociation et ajustement du plan d’action et de mobilisation pour tenir compte des premières difficultés rencontrées tant à notre table de négociation qu’à plusieurs autres tables de négociation des autres employé.e.s du Front commun. À l’occasion de notre prochaine assemblée générale, le 1er avril à midi, tous les éléments centraux de cette rencontre vous seront exposés. D’ici-là, vous recevrez un courriel plus détaillé vous invitant, ce mercredi 25 mars, à poser un premier geste d’appui à notre comité de négociation.

Le vendredi 20 mars, à la suite de l’instance de l’ASPPC se tenait le troisième  conseil général de la FEC-CSQ pour l’année 2014-2015. Pour cette rencontre, l’ensemble des membres du bureau syndical et M. Dany Hudon constituaient la délégation de notre syndicat. D’entrée de jeu, nous avons été informés d’un appel de candidatures lancé par le Conseil supérieur de l’éducation (voir autre article), des étudiants gagnants de l’édition 2015 du Prix Nicole-Fortin, puis des différentes actions menées par les cégeps FEC contre les mesures d’austérité ces dernières semaines. Par la suite, comme à l’habitude, le CG s’est poursuivi sur le point « Nouvelles des syndicats » qui permet à vos représentant.e.s de prendre le pouls des enjeux de l’heure touchant les autres cégeps qui composent notre fédération et de nous instruire, voire d’enrichir notre action syndicale, des expériences vécues ailleurs. Les deux points centraux de ce CG ont été la détermination d’un plan d’action et de communication pour réagir publiquement et efficacement au Rapport Demers sur l’offre de formation au collégial, de même que la présentation des travaux réalisés à ce jour par le bureau exécutif de la FEC pour favoriser le renouveau de nos pratiques syndicales locales et fédératives. Sur ce dernier sujet, un beau travail de collecte de données et d’analyse des pistes à suivre est actuellement en cours d’élaboration et sera connu à l’automne prochain. En ce qui a trait aux décisions prises sur les suites du Rapport Demers, nous vous ferons parvenir par courriel les documents pertinents tel qu’adoptés au CG dès qu’ils seront disponibles. Notons que la rencontre fut aussi l’occasion d’élire nos représentant.e.s fédératifs au comité consultatif FEC-CNEH dans le cadre de notre projet de jumelage avec les éducatrices et éducateurs haïtiens; de nommer nos représentant.e.s et observateurs/trices au prochain congrès triennal de l’Internationale de l’éducation (Ottawa, 21 au 26 juillet) ; d’adopter les prévisions budgétaires et les états financiers de la FEC ; de discuter des différentes étapes devant nous mener au 41e Congrès CSQ (Québec, 26 au 29 juin) ; d’appuyer le Syndicat enseignants du Campus des Îles-de-la-Madeleine dans sa lutte contre la vétusté des bâtiments du campus et ; de prier instamment la ministre responsable de la condition des femmes de sortir de son mutisme et de se prononcer sur l’impact des mesures d’austérité sur les femmes.