Un Congrès CSQ engageant…et un collègue de Ste-Foy élu !
Du 26 au 29 juin dernier, quatre représentantes du SPCSF prenaient part au 41e Congrès de la CSQ au Palais des congrès de Québec. Quatre journées intenses de discussions, de débats, de prises de position, de conférences et de témoignages syndicaux d’ici et d’ailleurs. Un merci tout spécial à notre collègue Caroline Hébert, du Département de biologie, qui a accepté de faire partie de la délégation Ste-Foy pour toute la durée du congrès !
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Des thèmes inspirants
Si certaines instances syndicales peuvent parfois nous laisser sur notre appétit, nous étions cette fois-ci bien loin de ce cas de figure compte tenu que nous nous sentions hautement interpelées par les deux grandes thématiques retenues pour ce congrès, soit la mise en œuvre de pratiques favorisant un renouveau syndical et les stratégies syndicales à déployer en contexte d’austérité. Si ces assises se sont conclues par l’adoption d’une quarantaine de propositions, le plus engageant demeure devant nous : incarner ces résolutions dans nos pratiques locales et fédératives pour ne pas qu’elles demeurent de simples vœux pieux… Ce n’est jamais facile, mais compte tenu que la grande majorité des décisions votées vont tout à fait dans le sens de ce que nous tentons d’amorcer localement, parions que nous arriverons à faire vivre ces propositions au cours du prochain triennat!
Un changement de cap important pour la CSQ
Au nombre des nouvelles orientations de notre centrale, signalons un virage majeur dans la priorité qui sera désormais accordée aux préoccupations touchant directement les membres dans leur environnement de travail au quotidien : précarité, lourdeur de tâche, organisation du travail et santé physique et mentale. Cela peut sembler bien logique que ces enjeux soient au cœur des préoccupations syndicales, mais n’oublions pas que traditionnellement, ce sont des dossiers surtout défendus aux niveaux local et fédératif. Les centrales syndicales, du fait de leur composition multicatégorielle (plusieurs dizaines de corps d’emploi représentés) ont davantage de difficulté à s’atteler efficacement à ces tâches demandant une très bonne connaissance des milieux professionnels. C’est donc un imposant défi qu’entend relever notre centrale, soit celui d’oser écouter ses membres à travers le Québec; des membres qui appellent instamment les organisations syndicales à exercer une démocratie plus ascendante et transparente, et à déployer des efforts en matière de recherches et de formations plus axées sur les préoccupations professionnelles immédiates. Pour autant, la CSQ n’a pas eu le mandat de délaisser les enjeux sociopolitiques, bien au contraire ! Elle a plutôt reçu celui de multiplier les démonstrations des liens existants entre les orientations gouvernementales, l’état des services publics et nos conditions de travail. En ce sens, les quelques 1 000 déléguées et déléguées au Congrès ont réitéré l’importance de poursuivre les actions de dénonciation des mesures d’austérité.
Un enseignant du collégial élu à l’exécutif de notre centrale
Le congrès s’est conclu sur l’élection des cinq nouveaux membres du comité exécutif de la CSQ. C’est avec fierté qu’à l’issue du scrutin nous apprenions que Mario Beauchemin, jusqu’à tout récemment président de la FEC, était élu à la 3e vice-présidence de la CSQ. Rappelons que Mario Beauchemin a enseigné l’histoire au Cégep de Sainte-Foy pendant 10 ans avant de devenir président de la FEC de 2005 à 2015. Souhaitons à notre collègue tout le succès possible dans ses nouvelles fonctions !