Journée mondiale des enseignant.es et mobilisation 

Journée mondiale des enseignants 

Le 5 octobre aura lieu la Journée mondiale des enseignant.es. L’UNESCO rappelle que par-delà la célébration du travail des profs, cette journée est surtout l’occasion de réfléchir au soutien nécessaire à apporter aux enseignants afin qu’ils et elles puissent accomplir ce travail.  

Si l’éducation est toujours une « valeur sociale » qui vient orner les discours politiques (particulièrement ceux du gouvernement caquiste, particulièrement en temps d’élections), les promesses ne sont pas pour autant tenues. Encore pire, cette année, même les engagements fermes ne sont pas respectés, alors que le parti au pouvoir coupe aveuglément dans les budgets déjà consentis sans égard pour les répercussions engendrées dans les salles de cours. En ne respectant pas son propre budget, la CAQ vient démontrer son manque de vision pour notre société, l’avenir de celle-ci passant nécessairement par la qualité de la formation de ses citoyens.  

Ce 5 octobre, nous dénonçons le manque de respect du gouvernement Legault pour les études supérieures. Non seulement nous aura-t-il fallu faire face à une attitude méprisante du parti au pouvoir tout au long des dernières négociations, mais encore, celles-ci réglées, semble-t-il que les enseignant.es devront encore une fois sortir sur la place publique pour réclamer des investissements décents, récurrents et prévisibles en éducation…  

Une invitation à la mobilisation 

Nous comptons encore une fois sur votre appui afin de dénoncer haut et fort les coupes qui ont lieu en éducation supérieure. Le mercredi 2 octobre, nous lancerons officiellement le début de la mobilisation qui aura pour emblème le carré bleu, symbole des plus hauts standards éthiques et moraux et du refus des abus. Nous vous invitons à vous joindre au mouvement. 

Sur ce, nous vous souhaitons une bonne Journée mondiale des enseignant.es, estimé.es collègues, parce que vous effectuez réellement un travail exemplaire.  

 

Liberté académique 

Nous avons souligné cet automne le nouvel Énoncé sur la liberté de traiter de sujets susceptibles de choquer en contexte d’enseignement supérieur. Est-ce qu’en matière de liberté académique, le SPPCSF s’écrie : Misson accomplie! Oh que non…  

Le SPPCSF et notre Fédération syndicale, la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ), continuent de revendiquer la pleine reconnaissance de la liberté académique, telle que formulée par l’UNESCO. C’est-à-dire que nous continuons d’exiger la liberté de recherche et la liberté d’expression sur la place publique, incluant la critique des institutions, sans contrôle du message par notre employeur et sans crainte de représailles.  

Dans ce contexte, la FEC-CSQ profite de la Journée mondiale des enseignant.es pour lancer une campagne de mobilisation réclamant la pleine reconnaissance de la liberté académique pour le réseau collégial. Soyez assuré.es que nous poursuivons nos démarches!  

 

Élections partielles lors de la prochaine AG 

La prochaine AG du SPPCSF se tiendra le 9 octobre. Lors de cette AG, deux places seront à pourvoir : 

  • Une place au jury local de l’AQPC-OEEQ; 
  • Une place au comité de prévention du harcèlement et des violences à caractère sexuel.  

Si l’un de ces comités vous intéresse, soumettez votre candidature à sprofesseurs@csfoy.ca. 

 

Revue de presse 

Notre présidente, Edith Pouliot, a fait une sortie remarquable dans les médias pour dénoncer les coupes budgétaires dans le réseau collégial : Les cégeps québécois sous pression | Le cégep Sainte-Foy forcé d'installer une «cafétéria» à travers les casiers — FM93 

Julie Baribeau, prof de philosophie au cégep de Sainte-Foy, est l’ambassadrice québécoise du Phone-Free Schools Movement. Ce mouvement offre des pistes pour mettre en place des écoles sans cellulaire. Pour en apprendre plus :   

Qu’est-ce qu’un bon professeur? C’est la question qu’Aïcha Van Dun a posée à ses élèves. Leur réponse : maîtrise de la matière, passion, mais aussi humaniste, écoute, éclosion du plein potentiel… « C’est un rôle exigeant, c’est lourd, et c’est assurément pourquoi les professeurs québécois, fatigués d’absorber une telle charge émotionnelle, réclament depuis des lustres qu’on diminue le nombre d’élèves dans leur classe », conclut l’autrice. Qu’est-ce qu’un bon professeur pour les cégépiens? | Le Devoir 

L’Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur a publié récemment une bande dessinée sur l’accessibilité financière aux études. Réalisée par Alexandra Dion-Fortin, l’œuvre met en lumière des réalités financières difficiles vécues par les étudiant.es : Bande dessinée | Précarité financière et accessibilité aux études | Observatoire sur la réussite en enseignement supérieur (oresquebec.ca) 

La précarité financière pèse lourd sur les épaules des étudiant.es. Des associations réclament de revoir le calcul de l’aide financière aux études :  

Vous pouvez consulter le bulletin des actualités de la CSQ en cliquant ici : Ma CSQ cette semaine.   

Nos bons coups

Une école sans cellulaire? Notre collègue Julie Baribeau y songe 

Notre collègue professeure de philo Julie Baribeau a déposé un mémoire à l’Assemblée nationale dans le cadre de la commission sur les écrans en cours. Ambassadrice québécoise du Phone-Free Schools Movement, elle invite les élus à revoir la présence des cellulaires dans les écoles, observant comme nous tou.tes la montée des comportements anxieux et la diminution de la socialisation dans les espaces communs (par exemple, lors des pauses dans nos cours).  

La professeure affirme : « Ce que je suggère, c’est que le Québec cherche d’abord et avant tout à se doter de mesures objectives sur l’efficacité de différentes politiques encadrant les appareils électroniques personnels dans les écoles secondaires. » 

Pour éviter que ne s’effrite davantage l’apprentissage de la sociabilité, Julie Baribeau propose une étude basée sur un projet pilote, se déroulant dans différentes écoles secondaires (écoles témoins, écoles avec différentes politiques de gestion des cellulaires), afin de voir l’impact des cellulaires sur les aspects de la vie scolaire, dont « les mesures disciplinaires, la tricherie, l’intimidation, la réussite scolaire, le bien-être général et même la rétention du personnel – enjeu intéressant à une époque de pénurie d’enseignants ! » 

Une trousse d’outils pour mettre fin à l’omniprésence des cellulaires est désormais offerte gratuitement, en français, sur le site du Phone-Free Schools Movement : Administrator Toolkit (English/Français) | Phone-Free Schools Movement (phonefreeschoolsmovement.org) 

Félicitations à notre collègue pour son engagement! Pour lire l’article produit à ce sujet dans Le Journal de Québec, consultez la revue de presse de cet hebdo.  

 

Le monde poétique des abeilles de Geneviève Boudreau 

Notre collègue Geneviève Boudreau, qui fait partie du bureau syndical, a publié un recueil d’essais ce printemps, Une abeille suffit. Elle y fait le récit de ses observations dans son jardin urbain. Transdisciplinaire, son livre emprunte à la philosophie, à la botanique, à l’entomologie, à l’agriculture, aux études littéraires et à la poésie afin de construire un mode de vie en banlieue dans le respect du territoire et l’attention à la biodiversité.  

La Fabrique culturelle a mis en lumière sa démarche dans le reportage suivant : Télé-Québec (telequebec.tv) 

Un second portrait a été diffusé dans le cadre de la Semaine verte le 28 septembre : La semaine verte | ICI Télé | Radio-Canada.ca